En raison de la bronca des supporteurs et des autorités politiques, les douze clubs de football les plus riches du continent européen ont abandonné leur projet de propre Ligue fermée.
Le fonds Ardian, censé devenir actionnaire du nouveau Suez, refuse de participer à l’accord de principe discuté et signé sans lui. Motif : le nouveau Suez ne serait pas en mesure de se développer. Sans Ardian, l’accord entre Suez et Veolia peut-il subsister ?
En annonçant leur sécession pour créer une compétition fermée, douze « grands » clubs européens ont suscité une déferlante d’indignation. Leur projet s’inscrit pourtant dans le droit fil de la libéralisation du football ces dernières décennies.
Télétravail, réorganisation des locaux, embauche de salariés à distance. La crise bouleverse les habitudes de la vie en entreprise et le marché de l’immobilier de bureau. Réduction de surfaces et flexibilité ne sont plus des sujets tabous.
Joe Biden a engagé un changement de cap par rapport aux canons économiques des précédentes administrations. Une rupture encore limitée sur certains points centraux.
En réhabilitant l’État-providence, le 46e président des États-Unis, Joe Biden, est en train de refermer le chapitre néolibéral ouvert par son prédécesseur au début des années 1980.
Alors que Saint-Gobain veut céder sa filiale Lapeyre à un fonds d’investissement allemand controversé, le cabinet d’expertise Altinea estime que l’offre de Cevital est la plus avantageuse. Mais ce groupe algérien, propriété du milliardaire Issad Rebrab, inquiète aussi.
« Dans cette bataille, nous avons toujours été seuls. » Au lendemain de l’accord annoncé entre Suez et Veolia, les salariés de Suez dénoncent une trahison, le rôle trouble du pouvoir et les menaces subies même par les administrateurs du groupe. Pourquoi le pouvoir macronien s’est-il exposé si fortement dans une opération qui ne peut qu’aboutir à une casse sociale et industrielle dans les deux groupes ? Enquête.
Si les salariés du PMU, sous la tutelle des ministères du budget et de l’agriculture, souffrent de la crise sanitaire, le directeur général, Cyril Linette, profite de rémunérations colossales, proches de 800 000 euros par an. Son contrat prévoit un parachute doré avoisinant le million d’euros.
Contrôlant 75 % du groupe d’ingénierie Egis, la Caisse des dépôts (CDC) impose à l’entreprise de distribuer à ses actionnaires 82,7 millions d’euros en dividendes, soit 100 % de ses bénéfices de 2019 et 2020. D’ordinaire, seuls les fonds rapaces siphonnent à ce point-là la richesse créée par les sociétés qu’ils contrôlent.
« Il n’y aura pas de scission, il n’y aura pas de privatisation », a soutenu le PDG d’EDF le 10 avril. Mediapart publie une note du gouvernement, adressée le 9 avril aux syndicats, qui dit tout le contraire: l'exécutif veut privatiser au plus vite la partie la plus rentable du groupe.
Professionnels du tourisme, de l’événementiel ou de l’hôtellerie-restauration, ils n’exercent plus leur métier depuis plus d’un an. Abonnés aux contrats courts, ils songent à se reconvertir. Des secteurs entiers voient partir de précieux profils, lassés par la précarité et préoccupés par la réforme de l’assurance-chômage.
Le 6 avril, les électeurs du Groenland ont rejeté un projet minier de terres rares et d’uranium. Le fruit d’une évolution profonde au sein de la population qui, néanmoins, pose encore le problème du modèle économique et politique de ce territoire.
La création d’un syndicat dans un entrepôt Amazon de l’Alabama, devenue un enjeu national aux États-Unis, a été rejetée par une large majorité des employés du site. Le syndicat national de la distribution promet de faire appel de ce vote.
Le programme de stabilité qui sera envoyé à Bruxelles la semaine prochaine prévoit une compression de la dépense publique et l’inscription de cette compression dans la Constitution. Le signe d’une radicalisation du macronisme.
Emplois vidés de leur sens, « stress », « couloir de la mort », collègues « en pleurs »… Au service communication du conseil départemental de l’Hérault, l’entourage du président PS Kléber Mesquida se voit reprocher un management toxique. Documents à l’appui, une quinzaine de témoins rompent le silence. Pour la présidence, il s’agit de « manœuvres ».