Pourquoi Pôle emploi et l'Insee livrent-ils systématiquement des chiffres différents lorsqu'il s'agit de dénombrer les chômeurs en France ? Pourquoi l'écart entre eux s'accroît-il inexorablement depuis 2009 ? Le fameux « chiffre du chômage » décrit-il une réalité ? Explications en vidéo.
Le Conseil d’État a décidé que la SAS Alliance-Millevaches ne pouvait pas contester la décision de justice qui limite à 400 le nombre d’animaux dans sa ferme dite « des mille veaux ». Pourtant, la bataille est loin d’être gagnée pour les opposants.
Désabusé sur la capacité des députés à respecter la loi, le syndicat national des collaborateurs parlementaires (FO) lance jeudi 24 novembre une série d’alertes sur leurs conditions de travail. La qualité du dialogue social entre ces élus et leurs employés est mise à mal.
Même si, toutes tendances confondues, il souhaite que la France rompe avec le modèle social issu de la Libération, le patronat vit des jours tourmentés et apparaît plus divisé que jamais. Plongée dans le petit microcosme du Medef.
Deux dirigeants de la branche Eau de Veolia France sont devenus actionnaires d’une société luxembourgeoise après lui avoir confié un énorme contrat: le traitement des paiements de toutes les factures d’eau du groupe. Ils espéraient revendre par la suite cette société 200 millions d’euros au minimum. À Veolia de préférence.
Ils étaient 24 000 en 2012, ils sont 12 000 quatre ans plus tard. Les visiteurs médicaux disparaissent à coups de plans sociaux plus ou moins déguisés. Et malgré le scandale du Mediator et la volonté affichée de moraliser le métier, les VRP des labos continuent d'être pressés par les directions marketing de « vendre des boîtes ».
Une majorité d’eurodéputés a refusé, mercredi à Strasbourg, d’envoyer le traité de libre-échange avec le Canada devant la Cour de justice de l’UE. Une alerte pour les opposants au CETA, avant le vote en décembre.
François Fillon est un adepte de la stratégie du choc. Abrogation des 35 heures et de l'ISF, fiscalité réduite pour le capital, retraite à 65 ans, réforme de l'assurance chômage, droit du travail… Il veut mener sa révolution néolibérale en deux mois. Au risque d'un choc récessif détonant.
Les députés ont adopté un amendement de Yann Galut visant à taxer, à partir de 2018, les bénéfices non déclarés en France par les multinationales reines de l’optimisation fiscale. Un vote avant tout symbolique.
Officiellement, il s’agit d’un mariage entre égaux. Pourtant, la fusion entre le groupe parapétrolier Technip et l’américain FMC Technologies paraît bien déséquilibrée. Sans compter les suppressions d'emplois, l’État, premier actionnaire de Technip, accepte même de léser ses propres intérêts financiers. Après Alstom, un nouveau groupe industriel dans l’énergie est en passe de filer dans des mains américaines.
La recapitalisation de la banque publique Caixa Geral de Depósitos, premier établissement financier portugais, tourne à la pantalonnade, le gouvernement Costa ayant accordé aux nouveaux dirigeants des passe-droits jugés inconstitutionnels. Ainsi va la geringonça.
Avec « Alan Greenspan : l’homme qui savait », Sebastian Mallaby livre une contribution majeure à la compréhension d’une histoire financière qui a débouché sur la crise globale survenue en 2007 et 2008. Adulé avant cette date, vilipendé (par les mêmes) après, l’ancien président de la Réserve fédérale des États-Unis aura joué un rôle majeur dans cette affaire. Pour le pire.
Ils ne pouvaient se résigner à simplement dresser le constat des multiples crises : 138 économistes se sont retrouvés pour imaginer des alternatives. Leur livre, Sortir de l’impasse, recense des voies qui pourraient – devraient – être explorées. Ils y revendiquent le droit à l’expérimentation.
Avec le rachat de Monsanto, le géant allemand des pesticides, Bayer, s’apprête à asseoir sa domination sur le marché mondial de l’alimentation. Cependant, aucun de ces deux groupes ne possède de semences qui contrecarrent le changement climatique. Les scientifiques tablent pourtant sur le fait qu’un réchauffement global de la planète menace de 10 à 50 % de la récolte annuelle.
Empêtré dans le scandale de détournements de fonds dans sa filiale camerounaise, la Bicec, le groupe bancaire BPCE est en train de faire le ménage dans ses rangs.