Canicule, sécheresse, méga-feux, inondations : les bouleversements causés par le changement climatique sont massifs. Ce n’est pas la marque d’une fatalité. C’est la conséquence de décisions politiques : le choix de ne pas agir. Édito vidéo.
La ministre de la transition écologique Amélie de Montchalin, candidate à sa réélection en Essonne, est arrivée en deuxième position au premier tour, loin derrière son opposant, le socialiste Jérôme Guedj. Celle qui joue sa place de ministre dimanche a opté pour une stratégie offensive : crier haro sur l’alliance des gauches.
Plusieurs familles ayant fui la guerre ont reçu, fin avril, une décision de la préfecture de Seine-Maritime leur indiquant que la protection temporaire ne leur était pas accordée, alors qu’elles avaient un titre de séjour permanent en Ukraine. Le tribunal a suspendu ces décisions.
Fin 2019, Alexis Kohler réfléchit activement à sa reconversion. Et il n’y a qu’un poste où il se voit aller après l’Élysée : directeur général de la branche cargo de MSC. Mais pourquoi le secrétaire général du palais tient-il tant à travailler dans le groupe de ses cousins, la famille Aponte ?
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
Alors qu’une troisième femme accuse Damien Abad de tentative de viol, l’exécutif ne bouge pas d’un iota. Élisabeth Borne a conforté son ministre des solidarités, remettant le sujet dans les mains de la justice. L’opposition, de gauche comme de droite, dénonce l’inertie du pouvoir.
Majorité absolue ou pas pour Emmanuel Macron ? Quels rapports de force à l’Assemblée nationale ? Quel nouveau paysage politique ? Dimanche 19 juin, Mediapart fait sa soirée électorale pour le second tour des élections législatives.
La défense de deux complices présumés d’Amedy Coulibaly, qui doivent être rejugés en appel, réclame l’exploitation d’un bloc-notes du terroriste oublié par l’enquête et des investigations sur deux islamistes liés aux filières djihadistes toulousaines.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
En Guyane, comme dans le reste des outre-mer français, les termes du débat politique entre les deux tours des élections législatives ont pris le caractère de l’épuisement. La Nupes n’y est pas officiellement représentée et les députés de la majorité sortante tentent de se défaire d’un héritage trop lourd à porter.
Ces trois coqueluches médiatiques, qui incarnent la droitisation extrême de l’expression publique de cette dernière décennie, ont été éliminées dès le premier tour des législatives. Sans grand relais et dans des circonscriptions bien moins favorables, Stéphane Ravacley, Rachel Keke et Nicolas Cadène, eux, sont qualifiés pour le second tour.
Maîtres Negar Haeri et Xavier Nogueras ont plaidé mardi l’acquittement de Mohammed Amri, l’un des deux accusés venus à Paris pour y récupérer Salah Abdeslam la nuit des attentats. Maître Delphine Boesel a souligné la jeunesse de Hamza Attou qui l’accompagnait.
En refusant d’appeler clairement à voter pour les adversaires du Rassemblement national, le camp présidentiel a révélé les failles de son fonctionnement interne autant que les divergences idéologiques qui le traversent.
Mediapart révèle de nouveaux témoignages visant le ministre des solidarités. Une élue centriste dénonce notamment une tentative de viol en 2010. Retour sur cette enquête avec les journalistes Ellen Salvi et Marine Turchi.
Mediapart a recueilli de nouveaux témoignages mettant en cause le comportement avec les femmes du ministre des solidarités, Damien Abad, dont celui d’une élue centriste qui dénonce une tentative de viol en 2010. Le ministre n’a pas répondu à nos questions.