La présidente du RN, qui s’emploie depuis des années à « dédiaboliser » son parti, a apporté un chaleureux soutien à une tribune de généraux à la retraite menaçant d’un coup de force. Un rappel de tout ce que le RN cherche à masquer.
Le rôle de la France durant le génocide des Tutsis au Rwanda avec Patrick de Saint-Exupéry, la soif de justice des familles des victimes du bombardement de Bouaké, les Ouïghours en Chine, un grand entretien avec Agnès Callamard, présidente d’Amnesty International : dans « À l’air libre », les voix de celles et ceux qui demandent des comptes face aux raisons d’État.
Cinq jeunes ont été condamnés pour avoir attaqué et brûlé des policiers en 2016. Huit autres ont été acquittés, suscitant l’indignation d’une partie de la classe politique, qui fustige une justice laxiste. Mais est-ce vraiment la justice qui a mal fait son travail ?
Le 4 mai, vingt personnes passeront au tribunal de police de Rodez à la suite de contestations d’amendes reçues après des manifestations post-confinement à Millau en mai 2020. Au cœur du dossier : le fichage politique et l’usage de la vidéosurveillance par la police.
Alors que les écoles rouvrent ce lundi 26 avril, Mélanie Heard, coordinatrice du pôle santé du think tank Terra Nova, propose de repenser les protocoles sanitaires à l’école. La normalienne préconise de créer une stratégie plus globale de lutte contre le virus dans les établissements en misant davantage sur la prévention.
Ce lundi, collégiens et lycéens reprennent les cours à distance. Les personnels du Centre national d’enseignement à distance (CNED), responsables de la « continuité pédagogique », dénoncent une surcharge de travail et une dégradation de leurs conditions d’exercice.
À Bobigny, les plus modestes ont dû gérer une semaine d’école à la maison et deux semaines de vacances. Pour beaucoup, ces moments ont rimé avec ennui. Les centres de loisirs, les maisons de quartier sont fermés. Reste le parc. Reportage.
L’attentat de Rambouillet porte à 12 le nombre de membres des forces de l’ordre ayant été tués depuis 2015. Les attaques les visant se multiplient. Une « exception française » qui s’est développée avec l’effondrement du califat de l’État islamique.
Deux jours après le meurtre d’une adjointe administrative au commissariat de Rambouillet, le procureur antiterroriste a fait état des premiers développements de l’enquête. Cinq proches de Jamel G. sont actuellement en garde à vue.
Les représentants du RN et des Républicains accusent la majorité de « laxisme » après le meurtre d’une fonctionnaire de police. Ils demandent un durcissement de la législation .
Convaincue que les voix des catholiques conservateurs sont essentielles à sa victoire en 2022, Marine Le Pen, jusque-là sur une ligne « laïque », multiplie les signes en leur direction. Au risque de la contradiction.
L’affaire Darmanin, les déjeuners et dîners clandestins, les Algériens bloqués à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, l’affaire Julie, la filière néonazie dans l’armée française, des mères face à l’inceste, le système opaque de distribution de subventions de Laurent Wauquiez : toutes nos enquêtes vidéo dans « À l’air libre ».
Un homme a tué à coups de couteau une fonctionnaire de police au commissariat de Rambouillet (Yvelines), avant d’être abattu par balles par un brigadier de police. Une enquête antiterroriste a été ouverte des chefs d’« assassinat sur personnes dépositaires de l’autorité publique en relation avec une entreprise terroriste » et « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ». Quatre personnes ont été placées en garde à vue.
Neuf ans après le début de l’affaire et contre l’avis du parquet, la justice a relaxé sept des dix-huit policiers mis en cause. Selon le tribunal, même si des « dysfonctionnements » ont eu lieu, de nombreux faits reprochés n’étaient pas « suffisamment caractérisés ».
Deux maraudeurs de l’association Tous Migrants étaient convoqués jeudi au tribunal correctionnel de Gap pour avoir porté assistance à une famille d’exilés à la frontière franco-italienne en novembre 2020. Ils sont accusés « d’aide à l’entrée d’étrangers en situation irrégulière sur le territoire français » .
À la suite de la publication de notre enquête intitulée #MeToo: le patron d’une maison d’édition mis en cause, le 21 avril, Stéphane Marsan nous adressé un droit de réponse, par le biais de ses avocats Me Emmanuel Pierrat et Me Marie Petrement.