Quand ils ont compris que l’assaillant de l’attaque d’Annecy était originaire du même pays qu’eux, bon nombre de réfugiés syriens ont craint qu’on ne les rende responsables du drame par ricochet. Depuis qu’ils sont installés en France, ils observent, inquiets, les expressions quotidiennes de l’extrême droite.
L’attaque de six personnes, dont quatre enfants, par un réfugié syrien à Annecy a libéré la parole raciste. Ciblée, la Ligue des droits de l’homme est contrainte d’annuler son prochain événement. Le maire écologiste François Astorg, également menacé parce que métis, annonce à Mediapart qu’il a porté plainte.
Selon nos informations, le parquet de Paris, alerté par la Commission nationale des comptes de campagne, s’intéresse au microparti de Bruno Le Maire. En cause : des dettes non payées à des prestataires, qui pourraient de fait être assimilées à des dons illégaux. Un rien problématique pour un ministre de l’économie et des finances.
Alors que le lipœdème, aussi appelé « maladie des jambes poteaux », est reconnu par l’OMS depuis 2018, l’Assurance maladie impose un parcours du combattant aux malades, essentiellement des femmes, au risque de leur santé physique et mentale.
Depuis 2017, une poignée de personnalités proches de Manuel Valls ont travaillé leurs réseaux au cœur du pouvoir. Se rapprochant peu à peu du chef de l’État, elles ont participé à plusieurs opérations du gouvernement et ont fini par imposer leur vision de la société en général et de la laïcité en particulier.
L’assaillant de l’attaque au couteau d’Annecy a été mis en examen pour « tentatives d’assassinats » et « rébellion avec armes ». Pour l’heure, ses motivations restent sans explication. Depuis quelques mois, ce réfugié syrien chrétien venu de Suède passait ses nuits dans une rue du centre-ville et ses journées près du lac. De nombreux témoins décrivent un homme marginalisé, « calme » et « discret ».
Si le rectorat livre un rapport qui tance l’institution privée après des actes de censure LGBTphobes et contre le biopic sur Simone Veil, le contrat liant l’établissement à l’État n’est pas menacé. Les propos du proviseur concernant l’homosexualité sont en revanche signalés à la justice.
Faisant désormais profil bas, vendredi à l’ouverture de son second procès, l’ancien homme de confiance d’Emmanuel Macron reconnaît avoir commis plusieurs délits qui lui sont reprochés. Mais pas les violences du 1er mai 2018.
Cinq antifascistes italiens ont été arrêtés mardi 6 juin. Ils avaient participé à la manifestation en hommage à Clément Méric et risquent l’expulsion. Avant eux, un Suisse, une Allemande et un Belge ont subi le même sort, avant d’être placés en rétention et renvoyés dans leur pays.
Une femme de 65 ans avait été malmenée par un opérateur du Samu et avait attendu plus d’une heure les secours avant de décéder. L’hôpital de Meaux venait de la laisser sortir malgré de mauvais résultats d’analyses cardiaques. Pourtant, l’ARS d’Île-de-France juge sa prise en charge « conforme ».
Inflation des candidatures, surcharge de travail, et des étudiants qui risquent quand même de finir sur le carreau. La plateforme « Mon master » parachève un processus accru de sélection à l’université, qui rentre en collision avec l’idéal longtemps poursuivi de démocratiser au maximum le savoir.
De nombreux passants, habitants et touristes, sont venus rendre hommage jeudi aux victimes de l’attaque qui a fait six blessés, parmi lesquelles quatre très jeunes enfants. Un « choc » dans une ville « tranquille » où personne ne s’attendait à un tel niveau de violence.
Les quinze personnes placées en garde à vue, lundi, soupçonnées d’avoir participé à une action contre une cimenterie Lafarge à Bouc-Bel-Air, ont toutes été remises en liberté, jeudi, sans qu’aucune charge n’ait pour l’instant été retenue contre elles.
Moins d’une semaine après nos révélations sur les plaintes de deux jeunes femmes contre Rami Adwan, ambassadeur en poste à Paris depuis 2017, le Liban a annoncé jeudi son rappel. La France avait demandé à Beyrouth de lever son immunité diplomatique. Sans succès.
Des élus du personnel de l’usine Airbus Atlantic d’Albert (Somme) étaient jugés le 8 juin à Amiens pour avoir bombé « #Stop64 » sur la chaussée le 7 mars, pendant une manifestation. Ils dénoncent une atteinte à la liberté d’expression. Le procureur a requis 500 euros d’amende pour chacun.
Les quatre enfants âgés de 22 mois à trois ans sont hospitalisés « en état d’urgence absolue », a précisé la procureure de Haute-Savoie. Sur une vidéo, l’assaillant, un réfugié syrien, revendique en anglais son acte, « au nom de Jésus-Christ ».