Dans le Lot, ce samedi 5 août, deux gendarmes ont débarqué sur le marché de la petite commune de Lalbenque à la recherche d’un épouvantail fabriqué par un enfant de 10 ans.
Ils sont une centaine à avoir gagné une procédure Daho (droit à l’hébergement opposable) en passant par la justice en 2019, faisant condamner la préfecture de Seine-Saint-Denis. Ils ont pourtant été expulsés de leur lieu de vie à Aubervilliers, le 25 juillet dernier, sans être relogés.
Les faits se sont déroulés à Caen, le 9 juin dernier. L’homme, qui vit en France avec sa femme et leur bébé depuis janvier 2020, travaille dans un restaurant en CDI depuis deux ans et bénéficie du soutien de son employeur. Mais jusqu’à présent, la préfecture reste « inflexible ».
À la suite de notre article « Les étranges virements des journalistes Chesnot et Malbrunot au patron de l’équipe cycliste du Bahreïn », publié le 27 juillet 2023, nous avons reçu un droit de réponse de Milan Eržen.
L’ordonnance, rendue en référé, estime que le ministère de l’intérieur n’apporte pas la preuve que le mouvement ait cautionné des violences contre les personnes. Celles contre des biens « ont été en nombre limité » et revêtaient un « caractère symbolique » tout en s’inscrivant dans le cadre de la « désobéissance civile ».
Au terme de huit ans d’enquête, la justice ordonne un procès contre ce grand flic sarkozyste devenu préfet, soupçonné de s’être enrichi illégalement en rendant de nombreux services, et limogé en 2016.
Fin juin, l’inspection du travail a constaté l’absence d’agrément « Vacances adaptées organisées » pour l’association Oxygène, qui organisait le séjour dans le gîte qui a brûlé à Wintzenheim le 9 août. La structure avait finalement obtenu un agrément temporaire de la préfecture d’Auvergne-Rhône-Alpes le 7 juillet, selon les informations de notre partenaire Rue89 Strasbourg.
Le parquet avait requis une interdiction de séjour de deux ans à Angers contre des anciens de l’Alvarium, un groupuscule d’extrême droite dissous, pour des violences commises en marge des manifestations pour Nahel. Trois des quatre prévenus ont été relaxés.
Au lendemain de la mort de onze personnes dans l’incendie d’un gîte occupé par un groupe d’adultes handicapés et de leurs accompagnants, les premiers éléments de l’enquête indiquent que le lieu ne répondait pas aux normes de sécurité.
Dans l’enquête sur le décès de Mohamed Bendriss, touché par un tir de LBD en pleine poitrine le 2 juillet lors des émeutes à Marseille, trois policiers du Raid ont été mis en examen pour « coups mortels » jeudi 10 août. Ils ont été placés sous contrôle judiciaire.
Entre les deux guerres s’entassaient dans la cité Lesage-Bullourbe des réfugiés juifs venus d’Europe centrale. La haine antisémite, attisée par la presse, hurlait au « ghetto ». Tout semblait prêt, mentalement, pour que le pire s’imposât. Vint alors 1940.
La semaine dernière, les élus mosellans ont appris par voie de presse que le rassemblement de la communauté évangélique tzigane Vie et Lumière aurait à nouveau lieu sur leur territoire. Ce qui ne devait plus être le cas selon les promesses faites en 2017 par Édouard Philippe, alors premier ministre. Les élus se sentent abandonnés, la communauté tzigane rejetée et incomprise.
En grève depuis une semaine, les salariés de Laser Propreté chargés de nettoyer la gare Saint-Charles et le métro réclament le versement total des salaires dus en juin et juillet. Ils assurent par ailleurs que de « graves infractions » ont cours dans la société et envisagent un dépôt de plainte.
L’adolescente est morte le 11 juin dernier après une lente descente aux enfers. Un an et demi plus tôt, elle avait déposé plainte pour agression sexuelle contre un membre de sa famille, d’un an son aîné. Selon nos informations, l’adolescent n’a été convoqué par la justice qu’après le suicide d’Estelle. La mère de la jeune fille a saisi la Défenseure des droits.
Le juge administratif suprême s’est penché sur la demande de suspension en urgence du décret prononçant la dissolution du mouvement écologiste accusé par le gouvernement de provocation à des actes de sabotage. Il rendra sa décision avant la fin de la semaine.
Leurs actions, au fond des bosquets et des zones humides, ne sont pas spectaculaires. Les restaurateurs de rivières sont pourtant en première ligne d’un combat inégal pour réparer les erreurs du passé et lutter contre les effets du dérèglement climatique. Alors que le Parlement européen a adopté le 12 juillet une loi sur la restauration de la nature, Mediapart a suivi l’un d’eux au fil de l’eau.