Après nos révélations, la juge chargée de l’enquête pour « viols » visant l’acteur a demandé l’audition des 13 femmes ayant témoigné dans Mediapart. À Lille, un spectacle du comédien a été perturbé par une manifestation féministe. Le monde du cinéma, lui, se tait, à de rares exceptions.
400 Français ont rejoint le théâtre de guerre ukrainien. Parmi eux, une trentaine de membres connus de l’ultradroite auraient combattu. Deux néonazis, armés, dont un ancien militaire français, viennent d’être arrêtés à leur retour.
À la suite de la publication de l’enquête intitulée « “Vous nous avez baisés à sec” : des troubles autistiques valent à un jeune apprenti d’être poussé dehors » le 24 mars 2023, Marie-Céline Terré nous a adressé un droit de réponse, que nous reproduisons ci-dessous.
Dans cette commune de Loire-Atlantique, un centre d’accueil pour demandeurs d’asile a été créé au moment du démantèlement de la « jungle de Calais ». Près de quatre cents personnes y ont transité depuis, sans heurts et avec le soutien de nombreux habitants, jusqu’à ce que l’extrême droite s’empare du sujet en 2022.
Quelque 700 investisseurs ont perdu plus d’un million d’euros dans le projet de film d’animation « Plush », promu par la star Kev Adams. Mediapart révèle les points noirs de ce projet, porté par une société opaque à Dubaï dirigée par un mystérieux homme d’affaires fan de cryptomonnaies et de poker.
L’ancienne déléguée générale de Maman travaille, le réseau fondé par Marlène Schiappa, a récemment été propulsée secrétaire générale du Haut Conseil à la vie associative. La nomination de cette amie de la secrétaire d’État inquiète plusieurs experts de l’instance indépendante, qui y voient un nouveau fait du prince.
Chaque nuit, en Île-de-France, plus de 55 000 personnes sont mises à l’abri à l’hôtel pour échapper à la rue. Dans ce nouveau numéro de « Quartiers direct », l’émission du Bondy Blog en partenariat avec Mediapart, nos invitées reviennent sur la crise du système d’hébergement d’urgence.
Centrale dans la vie des Français, la question du logement est complètement périphérique dans les politiques publiques. Dans « Logement, critique d’une politique impossible » (L’Aube), l’urbaniste François Rochon interroge ce paradoxe.
Encadrement du foncier, « bouclier logement », banque de la rénovation énergétique : les propositions issues du Conseil national de la refondation logement – dont Mediapart publie en intégralité les travaux – veulent alimenter le débat sur une politique du logement, pour l’instant introuvable, malgré une crise inédite.
Les forces de police ont multiplié les charges sur la foule lors des dernières manifestations contre la réforme des retraites. Mediapart a recueilli des témoignages de « street medics » et des victimes des coups aléatoires portés par les policiers.
Vendredi 21 avril, le conducteur de la voiture de police impliquée dans un grave accident avec un scooter, une semaine plus tôt à Paris, a été mis en examen pour « violences avec arme » et « faux en écriture publique ». L’enquête est désormais aux mains d’un juge d’instruction.
À Jussieu et à Tolbiac, deux des plus grandes universités parisiennes, des blocus étudiants ont été violemment cassés par les agents de sécurité, parfois avec le concours de la police. Des étudiants ont été bousculés, attrapés par le cou, des téléphones confisqués. Des bloqueurs affirment avoir été fichés et menacés par l’université. Mediapart retrace leur récit. Le directeur du centre Tolbiac a déposé plainte de son côté.
La revalorisation du salaire des enseignants, annoncée par Emmanuel Macron lui-même jeudi 20 avril, « entre 100 et 230 euros » net mensuels, ne satisfait qu’à moitié les enseignants. Ils craignent un accroissement de leur charge de travail et une nouvelle forme de mise en concurrence, entre collègues et établissements.
Qu’elles soient mobilisées contre le racisme, la pauvreté ou pour l’écologie, les associations sont en ébullition depuis que l’exécutif s’est attaqué à la Ligue des droits de l’homme. Les restrictions aux libertés, en réalité, s’aggravent en coulisses depuis la loi « séparatisme ». Huit organisations confient leurs inquiétudes sur la dérive du pouvoir.
La Ligue des droits de l’homme et le Syndicat de la magistrature dénoncent l’arrêté « anti-casseroles » pris par le préfet de l’Hérault avant la visite d’Emmanuel Macron ce jeudi à Ganges. Un arrêté qui cite la loi « sécurité globale », la loi « renseignement » ou le plan Vigipirate.
Si la situation en France n’est pas encore comparable à celle des pays dits « illibéraux » tels que la Hongrie ou au « libéralisme autoritaire » promu dans l’Allemagne des années 1930, le sort qui sera réservé à la LDH ou aux Soulèvements de la Terre pourrait être un test décisif pour notre démocratie.