Dans la communauté des travailleuses du sexe chinoises de Paris, l’AME est vitale pour l’accès aux soins. Sa suppression, à l’occasion du projet de loi « immigration », les fragiliserait. Reportage.
À la mi-mai, Mediapart organisait une grande soirée publique à Paris, salle Olympe de Gouges, intitulée « Face aux haines ordinaires, vous n’aurez pas notre peau ». Victimes de racisme, militants associatifs et artistes ont décrit l’ampleur des dégâts humains et de la tâche politique qui nous attend. Face aux assauts de l’extrême droite, mais pas seulement. Vidéos.
Des policiers de la CRS 8, une unité spéciale que Gérald Darmanin a créée en 2021 et qu’il utilise à sa main, font l’objet d’une enquête ouverte par le parquet de Rennes pour avoir brutalisé un manifestant. Dans une note interne, le commandant de cette compagnie ne cache pas leur esprit va-t-en-guerre. Interrogés par Mediapart, des préfets s’émeuvent du fonctionnement hyperviolent de cette compagnie.
Même si la plupart des personnels ont joué la montre, anticipant une forme de discrimination, la demande de recenser les élèves absents le jour d’une fête religieuse musulmane est bel est bien passée dans certaines académies. Pressé de questions, le ministère de l’intérieur s’emmêle les pinceaux.
La plateforme « Résorption bidonvilles », développée par une start-up d’État pour favoriser le partage d’informations entre associations et services de l’État, cartographie squats et bidonvilles. Mais la récente ouverture de ces données aux forces de l’ordre soulève nombre d’interrogations parmi les associations.
Mediapart publie de larges extraits de l’arrêt inédit du 17 mai qui condamne Nicolas Sarkozy, Thierry Herzog et Gilbert Azibert dans l’affaire de corruption dite « Paul Bismuth ».
Alors que l’exécutif a dévoilé dimanche les grandes lignes du projet de loi sur la fin de vie, Mediapart donne la parole au Comité national autoproclamé de la vieillesse (CnaV), dont les membres, souvent octogénaires, surtout des femmes, scandent « Ma mort m’appartient », en écho à leur combat des années 1970 pour le droit à l’IVG.
L’Assemblée examine durant quinze jours à partir de ce lundi le projet de loi de programmation militaire, qui fixe le budget et les objectifs de la politique de défense jusqu’en 2030. Et les députés entendent en profiter pour s’emparer des débats de fond qui traversent l’armée.
Alors que le vaste projet de décasage et d’expulsions massives vers les Comores s’est accéléré ce lundi matin, parole au monde judiciaire de l’île, qui raconte ses craintes et dit combien il se sent « délaissé ».
Depuis 2021, une agence d’intérim, Domino Assist’m, a fait effraction dans le monde de la protection de l’enfance. Cette entreprise privée remporte ses premiers marchés et compte faire de l’accueil des enfants placés une nouvelle source de profits.
À Pantin, la destruction programmée d’un immeuble HLM au motif d’« améliorer le cadre de vie » provoque la colère des habitants. La démolition comme outil privilégié par l’ANRU pour rénover les quartiers populaires est de plus en plus remise en question pour son coût social et écologique.
À l’automne 2022, la mosquée franco-turque de cette ville du bocage normand a été couverte d’inscriptions néonazies. Depuis, un étonnant syndrome semble s’être emparé des habitants : l’apathie. En ce mois de mai, le parquet s’apprête, sans bruit, à classer l’affaire.
Quatre commémorations ont été organisées en France après l’attentat contre la synagogue de la Ghriba, en Tunisie. Aucun ministre français n’y a participé. Du côté des pèlerins français, le traumatisme se mêle au sentiment d’abandon.
À Montpellier et Toulouse, les services de renseignement ont demandé à des chefs d’établissement de communiquer le nombre d’absents lors de cette fête religieuse musulmane. Dimanche soir, face à l’indignation de nombre d’associations, le ministère de l’intérieur a fini par réagir en niant tout « fichage ».
L’OMS a déclaré la fin de l’urgence de santé publique. En France, les soignants non vaccinés retrouvent leurs postes. Pourtant, à bas bruit, le virus court et mute encore. Surveillance, vaccins, port du masque, solidarité avec les plus fragiles : baisse-t-on trop la garde ?
Quelle vie pour les familles dans la proximité hyperviolente des réseaux de trafic de stupéfiants ? Les mères, notamment, sont en première ligne pour empêcher que les ados basculent dans le deal. Deuxième épisode de la série de notre partenaire Marsactu sur l’« emprise » du trafic sur les quartiers.