Plusieurs facteurs expliquent la relative mansuétude dont bénéficient les politiques aux prises avec la justice, qui ne sont que très rarement incarcérés, malgré les fortes peines de prison encourues dans les affaires de corruption.
Nicolas Sarkozy, l’avocat Thierry Herzog et l’ex-magistrat Gilbert Azibert seront rejugés à partir de lundi devant la cour d’appel de Paris dans l’affaire de corruption dite « Paul Bismuth », et risquent la prison.
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté, samedi, place du Trocadéro et place de la Bastille pour réclamer des « droits politiques » en Chine et l’arrêt de la persécution des Ouïghours.
En dépit de la fronde des associations de mal-logés et l’opposition de la gauche, l’Assemblée a adopté la proposition de loi sur la « protection des logements de l’occupation illicite » à l’issue d’un débat où le texte a été durci par une alliance Renaissance-Les Républicains-Rassemblement national.
Depuis six mois, plus de trois cents jeunes exilés vivent sous les ponts à Ivry-sur-Seine. Alors que le froid s’installe, des associations alertent sur la situation de ces adolescents qui manquent de tout. Vendredi, ils ont dressé un camp devant les grilles du Conseil d’État, à Paris, pour faire entendre leur voix.
Lors de la polémique qui visait Sciences Po Grenoble en mars 2021, certains journalistes à l’instar de Pascal Praud et Caroline Fourest, avaient accusé à tort une enseignante. Après avoir subi une vague de cyber-harcèlement, celle-ci avait porté plainte contre dix personnes.
La sœur d’Adama Traoré a été la cible de messages virulents de la part de syndicats de policiers après avoir été auditionnée par le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale des Nations unies. Ce dernier demande au gouvernement d’ouvrir des procédures, si nécessaire pénales, contre les auteurs.
Le premier Conseil national de la refondation (CNR) délocalisé et dédié au logement s’est tenu à Marseille. La deuxième ville de France, où les prix s’envolent avec une gentrification accélérée de certains quartiers, compte aussi une trentaine de bidonvilles. Le chantier du logement digne reste immense.
Mediapart a consulté la procédure judiciaire visant Marc Gulbenkian, figure du rock français, accusé d’agression sexuelle par l’une de ses proches. Alors que la plainte a été classée le 2 novembre, l’avocate de la victime, qui s’appuie sur un enregistrement versé au dossier, dénonce une « hérésie » et annonce un recours.
Le comité d’organisation des Jeux vient d’attribuer le marché de la cérémonie d’ouverture sur les bords de Seine. Le vainqueur : un groupement dont une agence est liée au « directeur des cérémonies » de Paris 2024, qui avait justement imaginé le concept.
Un leader du mouvement indépendantiste Corsica Libera et deux autres hommes ont été arrêtés jeudi dans le cadre d’une enquête du Parquet national antiterroriste. À quelques jours d’une visite du ministre de l’intérieur, plusieurs élus insulaires évoquent un « très mauvais signe ».
Nous revenons ce soir sur les coulisses de la censure préalable d’une enquête de Mediapart : après douze jours, la justice a finalement mis fin à cette mesure inédite, mais le mal est fait.
L’exécutif décidait, il y a un an, d’appliquer à certaines occupations illicites de terrains le système des « amendes forfaitaires » – ces condamnations expresses sans procès. L’expérimentation n’est « pas concluante », concède aujourd’hui le ministre.
Le VIH progresse très légèrement en France en 2021. Mais cette hausse est en trompe-l’œil, car elle fait suite à une très forte baisse en 2020. Pour le docteur Michel Ohayon, directeur du centre de santé sexuelle 190 à Paris, le virus recule en France, notamment grâce à la PrEP, un traitement préventif de plus en plus prescrit.
À la suite de la publication de notre article intitulé « Au Havre, le futur terminal méthanier flottant fait polémique », le 4 novembre 2022, le préfet de la Seine-Maritime nous a adressé un droit de réponse.
Avec la Lopmi, adoptée par le Parlement en commission mixte paritaire jeudi 1er décembre, une vingtaine de délits supplémentaires pourront faire l’objet d’une « amende forfaitaire délictuelle » infligée par les policiers et les gendarmes. Cette « condamnation express » pose de sérieux problèmes.