Plus d’un an après les premiers vaccins contre le Covid-19, ceux des firmes françaises devraient arriver sur le marché début 2022. Pas sûr que leur composition convainque les plus réfractaires à recevoir leur première injection.
Il y a cinq ans, son élection comme député dans la deuxième ville de France avait généré beaucoup d’espoir au sein d’une gauche locale en mal d’incarnation. Mais entre désillusions réciproques et choix stratégiques divergents, la greffe de l’Insoumis au sein de la gauche marseillaise n’a pas pris. Récit en trois actes.
Au printemps 2020, trente-deux habitants d’Épinay-sous-Sénart ont reçu des dizaines de contraventions pour des sorties injustifiées pendant le confinement. Affirmant avoir été verbalisés à distance par la police municipale, une pratique illégale, ils ont saisi le Défenseur des droits.
La socialiste et le partisan de la Remontada ont appelé, dans la journée, à une candidature commune à gauche pour la présidentielle, en offrant de se retirer. Les pressions en faveur de l’union ainsi que les mauvais sondages expliquent aussi ce retournement.
L’intersyndicale à la tête de la grève générale lancée le 22 novembre en Martinique poursuit ses actions contre l’obligation vaccinale des professionnels du secteur médicosocial et contre la vie chère. Les blocages routiers ont cédé la place à des « négociations » avec l’État et les grands patrons notamment.
La candidate LR à l’élection présidentielle est confrontée à une double injonction : retenir les électeurs d’Éric Ciotti, tentés par un basculement à l’extrême droite, sans rebuter pour de bon la droite « modérée » qu’embrasse Emmanuel Macron. Le premier défi de sa campagne. Et le principal ?
Un militaire néonazi, dont le cas avait été évoqué il y a huit mois par Mediapart, a été interpellé en novembre par des douaniers. L’armée, elle, ne l’avait sanctionné que de vingt jours d’arrêts. Ce cas pose une nouvelle fois la question de la grande tolérance de l’institution vis-à-vis de militaires fascinés par le Troisième Reich. D’autant que Mediapart a encore découvert de nouveaux cas.
Le ministre délégué chargé des PME a démissionné, mercredi, après avoir été condamné à six mois de prison avec sursis et trois ans d’inéligibilité avec sursis pour avoir menti dans sa déclaration de patrimoine et d’intérêts. Emmanuel Macron lui avait maintenu sa confiance, malgré des éléments accablants. Alain Griset a fait appel de cette décision.
Ce soir, un invité face à la rédaction de Mediapart : Fabien Roussel, candidat du Parti communiste français à la présidentielle. Et le reportage de Sarah Brethes et Nassim Gomri auprès de proches des personnes disparues lors du naufrage au large de Calais.
Douze jours après le naufrage mortel au large de Calais, le tribunal de Boulogne-sur-Mer jugeait lundi un autre dossier emblématique. Pour avoir participé à l’organisation de traversées, trois hommes ont écopé d’un an à quatre ans de prison ferme, trahis par leurs téléphones et des vidéos diffusées sur TikTok.
Le désespoir des oubliées du Covid-19, ces Françaises souffrant de symptômes prolongés, les pousse à franchir la frontière pour tester des thérapies très coûteuses et hasardeuses. Dans l’impasse, Frédérique, 46 ans, a même opté pour le suicide assisté en Suisse, selon les informations de Mediapart.
À la suite des révélations de Mediapart sur Avenir lycéen, Jean-Michel Blanquer avait sollicité une mission d’inspection sur les subventions aux associations lycéennes. Le rapport est assassin pour plusieurs associations, dont Avenir lycéen, mais aussi pour la gestion des crédits par le ministère.
Au lendemain de l’agression de journalistes et de militants antiracistes au meeting d’Éric Zemmour, les rares condamnations politiques ont brillé par leur mollesse et leur relativisme. Au pouvoir comme dans l’opposition, certains ne luttent plus contre l’extrême droite : ils composent avec elle.
Une soixantaine d’interpellations, et beaucoup de remises en liberté sans poursuites : c’est le bilan de la manifestation antifasciste à Villepinte, durement réprimée pendant le premier meeting d’Éric Zemmour. Militants, avocats et journalistes font état d’un zèle policier inquiétant.
Le groupuscule « Zouaves Paris » a revendiqué lundi, dans une vidéo, les violences commises à l’égard de militants antiracistes lors du meeting d’Éric Zemmour à Villepinte. Des responsables de la sécurité ont remercié les auteurs des agressions. Mardi, le candidat a « condamné toutes les violences », tout en qualifiant les militants de SOS Racisme de « provocateurs » et « chiens truffiers des subventions ».
Alors que les élections étudiantes commencent lundi 6 décembre, une actualité est passée sous le radar. Le ministère de l’enseignement supérieur a reçu, le 23 novembre, syndicats étudiants et enseignants pour les informer de la réforme des admissions en master.