Samedi, des dizaines de personnes se sont rassemblées en mémoire des enfants de Sekina, tués par leur père alors qu’elle venait de déposer plainte pour violences conjugales. Des associations dénoncent la chape de plomb qui entoure encore ces crimes.
Le projet de loi de finances et les décrets d’attribution des ministres, publiés cette semaine, suscitent l’inquiétude des élus de banlieue. Pour l’instant absente des discours de Michel Barnier, la politique de la ville va subir une coupe budgétaire drastique.
Le budget 2025 prévoit au moins 300 millions d’euros de coupes dans les crédits du ministère des outre-mer. Malgré la multiplication de graves crises, les territoires et collectivités ultramarines doivent se préparer plus généralement à une raréfaction de l’argent public.
La métropole veut « résorber » le camp de Roms de la prairie de Mauves d’ici quatre ans. Autrement dit : accompagner vers un logement un millier de personnes – ou du moins celles qui le souhaitent. Malgré les 80 millions d’euros alloués au projet et les bonnes intentions, tout reste à faire.
Le sociologue et militant de La Quadrature du Net, Félix Tréguer, publie « Technopolice », un livre qui analyse les dispositifs de surveillance urbains actuels et les replace dans une histoire des technologies policières de rationalisation et de contrôle des villes et de leurs habitants.
En moins d’un mois, le IIIe arrondissement de Marseille a été le décor de trois assassinats liés au trafic de drogue. Entre autres causes : un conflit entre trafiquants de Félix-Pyat et de la petite cité du Moulin-de-Mai, devenue le nouveau visage du deal de proximité.
Les nuits se suivent et se ressemblent dans l’île antillaise en proie à des pillages, des incendies et des violences. Il y a eu au moins trois morts en marge des manifestations organisées contre le coût de la vie. Et Bruno Retailleau jette encore de l’huile sur le feu.
La cour s’est penchée sur les cas de 5 hommes cette semaine, sur les 51 du dossier. Un seul reconnaît les faits, les autres se disent manipulés, à des degrés variés, par Dominique Pelicot. Malgré leurs échanges. Malgré les vidéos.
Sur France 2, l’ex-patronne de l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la jeunesse, Caroline Pascal, a défendu le collège Stanislas pourtant mis en cause par ses propres services. Elle a aussi livré une conception toute particulière des obligations faites aux lycées privés pour l’éducation à la sexualité et la lutte contre l’homophobie.
Comment faire accepter de couper encore 4 000 postes d’enseignants dans l’Éducation nationale, alors qu’on a promis de mettre l’école au cœur de sa politique ? En faisant beaucoup de communication et en brandissant le désormais traditionnel argument de la baisse démographique. Il se heurte pourtant au réel.
Deux élus marseillais se sont défendus devant la justice d’avoir sciemment collecté des procurations frauduleuses lors des municipales de 2020. Le parquet y voit de son côté une méthode pour renforcer les chances de l’emporter. Ils risquent de la prison avec sursis et une inéligibilité.
Si la parole transphobe prend de l’ampleur en France, le mouvement féministe résiste bien mieux qu’outre-Manche aux discours de haine, constate Maud Royer, autrice du « Lobby transphobe ». Un essai implacable sur les stratégies des militantes antitrans et les manières de les contrer.
Un zodiac transportant une vingtaine d’exilés a été volontairement percuté par un bateau de plaisance fin septembre, à Grand-Fort-Philippe, dans le Nord. Les forces de l’ordre, présentes lors des faits, sont accusées d’inaction, dans un contexte de fortes tensions à la frontière franco-britannique.
Dans l’enquête « Face au privilège des jets », Mediavivant révèle les vols en jet privé de Rodolphe Saadé et de la CMA CGM, puissant armateur basé à Marseille, et leur empreinte carbone.
Le nouveau ministre de l’intérieur a promis des mesures sur l’immigration et la lutte contre « l’islam politique », pour certaines encore floues. Saluées à l’extrême droite, ces annonces sont dans la ligne des prises de position passées du Vendéen.
La présidente Karine Gonnet, qui est visée par une enquête judiciaire, a demandé à changer d’affectation. Saisi de son cas, le Conseil supérieur de la magistrature a refusé de la suspendre temporairement.