À défaut de toute ouverture politique, le chef d’état-major de l’armée a annoncé mardi une vaste opération anticorruption. « Nous avons des dossiers très lourds », prévient le général Gaïd Salah. L’opération est vécue par l'opposition et des millions de manifestants comme une diversion par rapport aux demandes de révolution démocratique.
Prenant tout le monde par surprise, Donald Trump a décidé le 22 avril de renforcer l’embargo contre l’Iran. À partir du 2 mai, plus une goutte de pétrole ne doit être achetée à Téhéran. Le marché pétrolier se retrouve plongé en pleine incertitude, et avec lui toute l’économie mondiale.
La Cour de justice de l’UE a validé la légalité d’un des mécanismes les plus sulfureux du CETA, le traité de libre-échange entre l’UE et le Canada, dans un avis publié ce mardi 30 avril.
Pourquoi la Tunisie est-elle régulièrement citée comme une « exception » à l’échelle du monde arabe ? Comment se débat-elle face à ses deux voisines : l’Algérie, qui se soulève depuis plus de deux mois contre le système Bouteflika, et la Libye, qui vit sous la menace d’un embrasement généralisé ? C’est le débat de notre nouveau « Maghreb Express ».
Le nouveau régime d’allocations sociales, censé encourager leurs bénéficiaires à travailler, a plongé des centaines de milliers de familles dans un profond désespoir. Le gouvernement de Theresa May, qui pourrait être sanctionné aux élections locales organisées ce jeudi 2 mai, reconnaît que le système ne fonctionne pas comme prévu, mais refuse de faire marche arrière.
Jean-Joseph Boillot, spécialiste de l’Inde, revient sur les cinq années de gestion des nationalistes hindous et analyse leurs erreurs. Selon lui, cet échec laisse la place à des expériences nouvelles, plus soucieuses de l’environnement et moins obsédées par la croissance du PIB.
Le socialiste Pedro Sánchez a réussi son coup, en remportant haut la main les législatives du 28 avril qu’il avait lui-même convoquées. Le parti d’extrême droite Vox fait son entrée au Parlement, mais le « bloc des trois droites » reste très en deçà de la majorité absolue.
Le Conseil militaire de transition, au pouvoir au Soudan après la destitution d’Omar el-Béchir, et l’opposition civile sont parvenus samedi 28 avril à un accord de principe – encore flou – sur la formation d’un conseil de transition. Enquête à Khartoum sur le SPA, ce collectif d’avocats, médecins et journalistes, qui a joué un rôle clé dans la chute d’Omar el-Béchir.
Tout en reconnaissant officiellement le gouvernement de Tripoli, légitimé par l’ONU, Paris soutient secrètement depuis des années son rival, Khalifa Haftar, à l’est du pays. « L’homme fort de la Cyrénaïque » a pu ainsi asseoir son pouvoir et bâtir l’armée qu’il vient de lancer à l’assaut de la capitale. Au risque de provoquer un embrasement général.
Favori des législatives dimanche en Espagne, le socialiste Pedro Sánchez parviendra-t-il à construire une majorité pour rester au pouvoir ? En face, un « bloc des trois droites » se dessine autour du Parti populaire, allié à Ciudadanos et l’extrême droite de Vox. Les incertitudes sont nombreuses.
Les côtes oranaises sont habituées, depuis les années 2000, à voir de nombreux jeunes partir clandestinement à bord d’embarcations de fortune pour tenter de rejoindre l’Europe. Depuis le début du soulèvement populaire en Algérie, le phénomène de la harraga est cependant presque à l’arrêt, signe que les candidats au départ commencent à croire qu’ils ont un avenir dans leur pays natal.
En février dernier, Mediapart révélait qu’un Rafale s’était écrasé en pleine visite d’Emmanuel Macron au Caire. À peine trois mois plus tard, c’est au tour d’un Mirage 2000 de Dassault de s’abîmer au sol. Là encore, silence et embarras des deux pays.
Mediapart a choisi une dizaine de thématiques que la rédaction passe à la loupe dans les programmes des partis en selle pour les européennes. Aujourd’hui : la question de l’État de droit, et la politique que l’UE doit mener vis-à-vis des gouvernements hongrois et polonais.
L’ancien vice-président de Barack Obama, 76 ans, est candidat à la primaire démocrate en vue de la présidentielle 2020. Vétéran du parti, il compte jouer la carte de la réconciliation nationale face à Trump. Mais son parcours politique fait surtout de lui le candidat du passé.
« Trop risqué. » Après six semaines de discussions, les directions de la Deutsche Bank et de la Commerzbank ont décidé de renoncer à leur projet de fusion, soutenu par le ministre allemand des finances. Le problème de la Deutsche Bank, qui figure parmi les banques les plus fragiles du monde, reste pendant.
L’organisation d’opposition armée, qui vient de l’extrême gauche iranienne, a largement financé le parti d’extrême droite Vox à ses débuts. Itinéraire d’une formation prête à tout pour arriver au pouvoir.