Soutenu par les différentes factions du régime islamique, l’accord sur le nucléaire iranien signé à Vienne en 2015 vaut aujourd'hui au président Rohani d’être épargné par les critiques. La décision de Trump a aussi revivifié le sentiment national au profit du pouvoir. Mais l’économie risque de souffrir terriblement du rétablissement des sanctions.
Robert Malley a négocié pour la Maison Blanche l’accord nucléaire avec l’Iran. Dans un entretien à Mediapart, il regrette « l’unilatéralisme américain » et dénonce le « gâchis » diplomatique. Iran, Palestine : les États-Unis, dit-il, « se sont mis hors jeu ». Il exhorte les Européens à « ne pas se soumettre » à une administration Trump qui tente de redéfinir « seule les règles du jeu international ».
C’est sans doute paradoxal, mais le massacre des manifestants désarmés à Gaza symbolise l’affaiblissement d’Israël face à une nouvelle génération de Palestiniens qui met en avant la non-violence, le boycott et la solution d’un État unique.
Le Mouvement Cinq Étoiles semble prêt à toutes les contorsions pour arriver au pouvoir. Arrivé en tête des élections du 4 mars avec près de 33 % des voix, il tente depuis une dizaine de jours de former une coalition avec la Ligue. Au risque de faire fuir ses électeurs de gauche.
Le candidat préféré des Occidentaux et des Iraniens est arrivé en troisième position, derrière le clerc chiite Moqtada al-Sadr, qui promet de lutter contre la corruption et le sectarisme gangrénant le pays depuis 2005.
Pour notre débat sur le Brexit, qui déchire le Royaume-Uni, les autres États membres et la gauche européenne, nous donnons la parole à Amandine Crespy, politiste à l’Université libre de Bruxelles, Philippe Marlière, politiste à l’University College de Londres, et Olivier Tonneau, enseignant à Cambridge.
Avec Elias Sanbar, ambassadeur de Palestine auprès de l’Unesco, et Stéphanie Latte Abdallah, historienne et politiste spécialiste du Proche-Orient, Mediapart Live revient sur la tuerie à Gaza et la situation au Proche-Orient.
La scène politique malaisienne enfonce House of Cards, avec le retour au pouvoir, à 92 ans, de Mahathir Mohamad, réconcilié avec son ancien dauphin Anwar Ibrahim, sorti de prison mercredi. Et en toile de fond, un gigantesque scandale de corruption.
La mobilisation a été moins importante que prévu ce 15 mai pour la Nakba, tout comme le bilan meurtrier. Au moins deux manifestants gazaouis ont été tués par l’armée israélienne, et plusieurs dizaines de Palestiniens ont été blessés en Cisjordanie, lors d’affrontements avec les forces de sécurité israéliennes.
Berlin veut croire que l'accord sur le nucléaire iranien n'est pas mort. Près de 10 000 sociétés allemandes travaillent avec l'Iran, dont 120 avec un siège à Téhéran. Mais jusqu’où les Allemands sont-ils prêts à aller pour défendre les intérêts de leurs entreprises face aux États-Unis ?
Derrière la volonté de permettre aux entreprises hexagonales de continuer à commercer avec Téhéran se cache une grave crise transatlantique et de vraies craintes d’un embrasement régional.
La nouvelle tuerie perpétrée lundi par l’armée israélienne à la frontière de Gaza, pendant que Benjamin Netanyahou dédiait à Donald Trump ce « jour glorieux » où l’ambassade américaine était transférée à Jérusalem, confirme qu’un nouveau désastre est en cours au Moyen-Orient. L’Iran en est le prétexte et les Palestiniens, les premières victimes.
Des dizaines de Palestiniens sont morts ce lundi sous les balles de l’armée israélienne, à la frontière de la bande de Gaza. À Jérusalem, des altercations ont également éclaté entre les forces de sécurité israéliennes et des manifestants venus protester contre l’inauguration de l’ambassade américaine.
Sans expérience politique, Quim Torra, un proche de Carles Puigdemont au profil radical, a été élu lundi 14 mai à la tête de la Catalogne. Dès son élection, il s’est engagé à construire la « république catalane ». Adversaire des indépendantistes, le parti Ciudadanos exhorte Madrid à maintenir la tutelle sur la région.
Mediapart publie les bonnes feuilles de l’ouvrage académique de notre collaborateur Fabien Escalona, consacré à la « reconversion partisane » de la social-démocratie en Europe. Il y expose les futurs possibles d’une famille de partis désormais entrée en crise profonde.
Cible favorite du premier ministre hongrois Viktor Orbán, qui a mené contre lui une violente campagne antisémite, le milliardaire américain George Soros a cette semaine les honneurs de l’hebdomadaire de la droite de la droite Valeurs actuelles, qui le présente comme « le milliardaire qui complote contre la France ». Il pourrait bien être l’ennemi commun capable de fédérer les extrêmes droites européennes.