Le Brexit sans accord devient une issue de plus en plus probable au référendum du 23 juin 2016. Le 31 octobre, les frontières physiques pour les échanges pourraient être rétablies brutalement, causant des perturbations désastreuses, au moins à court terme, pour l’économie britannique. Des manifestations ont été organisées ce samedi pour dénoncer la décision de Boris Johnson de suspendre le Parlement dans la dernière ligne droite avant l’échéance.
La série de bombardements israéliens sur des alliés iraniens au Liban, en Irak et en Syrie n’annonce pas nécessairement un nouveau conflit, mais indique la volonté de faire reculer Téhéran. C’est la première fois depuis 13 ans qu’Israël frappe à l’intérieur du Liban et la première fois depuis 1981 qu’elle cible l’Irak dans ses frontières.
Quelque 5,5 millions d’électeurs sont appelés aux urnes dimanche dans deux régions de l’est de l’Allemagne, où le parti d’extrême droite AfD pourrait confirmer son ancrage.
À la fin du mois de juillet, « The Guardian » et « El País » révélaient que des centaines de personnes étaient chargées d’écouter les conversations d’utilisateurs de Siri, l’assistant vocal d’Apple, afin de corriger ses résultats. Après avoir suspendu le programme qui reprendra à l’automne, la société vient d’annoncer le licenciement de 300 salariés.
Spécialiste de la vie politique du Royaume-Uni, Emmanuelle Avril analyse la décision prise par le premier ministre de suspendre le Parlement pour une durée anormalement longue, à quelques semaines du Brexit. Elle souligne le décalage entre sa faible légitimité et sa prétention à accomplir la volonté populaire.
En dépit de son volontarisme face aux incendies qui ravagent l’Amazonie, Emmanuel Macron a éludé la question décisive de la protection des terres ancestrales indiennes. Pour garder les mains libres en Guyane, la France refuse toujours de signer la convention 169 de l’Organisation internationale du travail qui consacre les droits des peuples indigènes.
Les feux qui détruisent la forêt amazonienne depuis plusieurs semaines ont partie liée avec le schéma de production agricole français, qui achète des milliers de tonnes de soja en provenance des terres déboisées d’Amérique latine. Mais les entreprises françaises n’ont manifesté aucun intérêt pour la traçabilité de cette matière première importée.
Le chef du gouvernement sortant Giuseppe Conte a été chargé jeudi 29 août de former un exécutif de coalition entre le Mouvement Cinq Étoiles et le Parti démocrate. Dans un entretien avec Mediapart, l’universitaire Stefano Palombarini revient sur l’échec stratégique de la Ligue de Salvini et l’étrange alliage désormais au pouvoir à Rome.
Limogé par Monaco cet été, le juge anticorruption Édouard Levrault, qui a inculpé plusieurs dignitaires du Rocher dans l’affaire Rybolovlev, conteste son éviction. Il vient de saisir le tribunal suprême de la Principauté pour obtenir sa réintégration.
De nouveaux documents issus des « Monsanto Papers », déclassifiés par la justice américaine, lèvent un peu plus le voile sur les stratégies élaborées pour défendre le glyphosate au profit de Monsanto. Architecte de cette stratégie : FleishmanHillard, une entreprise de lobbying tentaculaire, qui a pignon sur rue à Bruxelles. Pesticides, substances cancérogènes, services financiers, énergies fossiles. FleishmanHillard est de toutes les controverses.
Le premier ministre britannique a annoncé mercredi 28 août la suspension pour cinq semaines des travaux du Parlement, à quelques semaines de la date du Brexit, fixée au 31 octobre. Cette décision, acceptée par la reine, a provoqué un tollé dans ce pays à forte tradition parlementaire. Des manifestations se sont déroulées mercredi soir.
Emmanuel Macron a fini par proposer, mercredi 28 août, le nom de l’ancienne eurodéputée du MoDem Sylvie Goulard pour la Commission européenne. Un choix tardif qui surprend, alors que l’affaire qui l’avait contrainte à démissionner du gouvernement n’est toujours pas réglée.
Pour la philosophe Joëlle Zask, les incendies monstrueux qui ravagent les forêts du monde, sur tous les continents, sont des catastrophes d'une violence inédite qui remettent en cause l’idéologie de la maîtrise de « la nature ».
Après une rentrée catastrophique en 2018, Emmanuel Macron a attaqué celle de 2019 en se plaçant au centre du jeu international. L’exercice du G7 de Biarritz a été unanimement salué par la presse française, qui a présenté cette séquence comme un « succès ». Sur le fond des dossiers, pourtant, rien n’a changé.
Moins de 24 heures après la fin du sommet de Biarritz, c’est le président iranien et non Donald Trump qui a dit ne pas vouloir de discussion entre Washington et Téhéran. Macron a voulu faire un coup d’éclat ; il a, au mieux, fait un pas de fourmi.
La communication du gouvernement s’efforce d’établir qu’un accord « bénéfique aux deux parties » a été trouvé avec Donald Trump sur la taxation du numérique. En réalité, Washington semble avoir dicté ses conditions à Paris et continue à maintenir la pression.