Le président turc Recep Tayyip Erdogan n’avait pas admis l’élection, fin mars, d’un maire d’opposition à la tête de la plus grande municipalité de Turquie et avait obtenu l’annulation du scrutin. Trois mois plus tard, son candidat essuie une cuisante défaite, lourde de conséquences pour le reis. Le résultat du scrutin a donné lieu à des scènes de liesses comme on n’en avait pas vu dans les bastions stambouliotes de l’opposition depuis le mouvement antigouvernemental de Gezi en mai-juin 2013.
Par incompétence et bêtise, le président américain Donald Trump, poussé par son entourage fondamentaliste et néoconservateur, n’a jamais été aussi près d’attaquer l’Iran. Son opposition personnelle aux guerres extérieures se heurte aux impasses créées par ses décisions et sa propre rhétorique belliciste.
Le candidat de l’opposition, Ekrem Imamoglu, a emporté la municipalité d’Istanbul avec 54 % des voix contre 45 % pour le candidat du président turc. Cette victoire marque un terme à vingt-cinq ans de pouvoir du parti Recep Tayyip Erdogan dans la principale ville du pays. Ce résultat s’avère décisif pour l’avenir du pays.
Officiellement destiné à réunir les financements du volet économique du plan de paix américain pour le Moyen-Orient, l’atelier de Manama s’annonce comme un fiasco majeur, qui pourrait sonner le glas, au moment où le président américain entre en campagne pour sa réélection, de son projet d’« accord du siècle ».
Les députés québécois ont adopté une loi sur la laïcité de l’État qui interdit à certains agents le port de signes religieux. Élue à la tête de la province en octobre dernier, la Coalition Avenir Québec espère clore un débat qui secoue la société depuis dix ans. Les contestations se multiplient.
C’est dans la très conservatrice Angleterre victorienne que la première équipe de football de femmes a été créée. Des pionnières moquées dans la presse, parfois agressées physiquement, mais attirant la foule dans les stades et battant, outrage suprême, des équipes d’hommes. Premier volet d’une série consacrée à l’histoire des femmes dans le foot, en pleine Coupe du monde.
La sénatrice Elizabeth Warren a une histoire à raconter : celle d’une juriste, ex-républicaine, qui a ouvert les yeux sur la violence de l’hypercapitalisme. Sa campagne détonne depuis qu’elle a, la première, proposé une taxe sur les super-riches.
Le premier débat télévisé de la primaire démocrate aux États-Unis a lieu mercredi 26 et jeudi 27 juin. En jeu : la désignation de l’adversaire de Donald Trump pour la présidentielle de novembre 2020, alors que le président américain joue avec le feu en Iran.
Agnès Callamard, rapporteure spéciale des Nations unies sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, a publié un rapport cinglant sur le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi. Elle y conclut à la responsabilité d’État de l’Arabie saoudite et réclame une enquête approfondie sur le rôle du prince héritier, Mohammed ben Salmane. Elle s'en explique dans un entretien à Mediapart.
À l’issue du conseil européen, le président s’est réjoui d’avoir fait tomber le système de nominations aux postes clefs de l’Union. Mais il a été largement aidé par les sociaux-démocrates. Et il risque de payer encore longtemps le fiasco Nathalie Loiseau.
Annulée après la victoire du candidat de l’opposition, l’élection du maire d’Istanbul se rejoue dimanche. Le leader social-démocrate Ekrem Imamoglu semble avoir creusé l’écart avec son adversaire, un ancien bras droit d’Erdogan, contraint à infléchir sa campagne. Le scrutin s’avère décisif pour l’avenir du pays.
Visé par une enquête pour corruption en France, le président de la Confédération africaine de football (CAF) a été placé sous tutelle par la Fifa. Des documents montrent que la CAF a versé, lors de l’achat de ballons, au moins 369 000 dollars à une société offshore basée à Dubaï, contrôlée par un entrepreneur varois et le directeur du centre de formation du Rugby club toulonnais.
Les mobilisations massives qui agitent Hong Kong, pour demander l’annulation d’un projet de loi autorisant l’extradition vers la Chine, réveillent parfois un sentiment anti-chinois très vif, et risquent de renforcer les mouvements indépendantistes. Ceux-ci se font discrets pour éviter la répression. Pour l’instant, du moins.
Le deuxième sommet organisé à Bruxelles dans la foulée des européennes pour décider des nominations à la tête de l’UE n’a pas suffi à dissiper les désaccords entre conservateurs, sociaux-démocrates et libéraux. Un nouveau sommet est annoncé, le 30 juin.
Une enquête de la rapporteure spéciale de l’Organisation des Nations unies, publiée mercredi 19 juin, pointe « la responsabilité d’État » de l’Arabie saoudite dans le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi. Et demande des investigations supplémentaires sur le rôle du prince héritier, Mohammed ben Salmane.