Jamais les universités albanaises n’avaient connu de telles mobilisations. La hausse annoncée des droits d’inscription a fait exploser une colère sociale protéiforme. La contestation étudiante remet en cause non seulement la démocratie bloquée par le clientélisme, mais aussi les politiques néolibérales appliquées par les principaux partis.
En dépit des promesses du nouveau président Obrador, le Mexique se retrouve au centre du plan américain annoncé par Trump pour bloquer les migrants venus d’Amérique centrale : c’est là que devront rester toutes les personnes en attente d’un visa pour les États-Unis. À Tijuana, des milliers de migrants s’entassent déjà dans des camps, victimes de toutes les violences.
En délocalisant le conseil des ministres vendredi 21 décembre, Pedro Sánchez a voulu matérialiser sa politique de main tendue avec les indépendantistes catalans. Le socialiste cherche aussi des soutiens, pour faire adopter son projet de budget pour 2019 – et accessoirement, sauver son gouvernement.
Après avoir trouvé un accord mitigé sur des objectifs de réduction des émissions de CO2 sur les voitures lundi, les ministres européens se sont accordés jeudi sur des objectifs pour les poids lourds en 2025 et 2030.
Peter Cherif a été arrêté à Djibouti. Si son statut juridique et une éventuelle extradition sont encore très incertains, le profil de cet ami des Kouachi a beaucoup d’intérêt pour les services. Des notes de renseignement déclassifiées laissent voir le rôle de courroie de transmission qu’il aurait joué entre les commanditaires et les tueurs de Charlie Hebdo.
Le secrétaire à la Défense James Mattis, considéré comme un des moins extrêmes de l’administration américaine, va quitter son poste fin février. La suite, et sans doute pas la fin, d'une série historique de départs autour de Trump.
En prenant tout le monde de court avec l’annonce d’un retrait total des soldats américains de Syrie dans les trois mois, estimant la victoire acquise, le président américain lâche ses alliés kurdes, irakiens et israéliens, alors que l’État islamique peut ressurgir.
Le gouvernement allemand a adopté mercredi 19 décembre la première loi de son histoire sur la régulation de l’immigration de travailleurs non européens. Malgré les critiques de syndicats allemands, elle témoigne d'un pragmatisme sur les questions migratoires, loin des crispations du débat public entretenues par l’extrême droite.
Une bonne part de la « communauté internationale » envisage sérieusement d’établir une paix « durable » dans les Balkans en changeant les frontières, afin de séparer les différents peuples qui y vivent. Un désaveu des politiques promues depuis deux décennies défendant le multiculturalisme de la région.
Après avoir trouvé un accord mitigé sur des objectifs de réduction des émissions de CO2 sur les voitures lundi, les Européens doivent s’accorder jeudi sur des objectifs pour les poids lourds en 2025 et 2030. Encore une fois, certains pays manquent d’ambition.
La signature d'un accord entre les parties belligérantes de la guerre au Yémen est certes fragile, mais l'affaiblissement de l'Arabie saoudite à la suite de l'affaire Khashoggi et la réaction des sénateurs américains ont ouvert une fenêtre d'espoir. La France, si elle le souhaitait, pourrait également s'impliquer dans la paix.
Le premier ministre belge, Charles Michel, a annoncé la démission de son gouvernement de centre-droit. Une décision qui intervient après le départ des ministres nationalistes flamands, qui s'opposaient à ce que la Belgique soutienne le pacte mondial de l'ONU sur les migrations.
La nomination à l’automne du nouveau président de la Rai, proche de la Ligue de Salvini, fait planer la peur d’une censure au sein du groupe d’audiovisuel public italien. Au-delà de la Rai, tout le milieu culturel indépendant italien s’inquiète.
Oleg Sentsov est en prison, le cinéaste Serebrennikov, réalisateur du film Leto, est en procès. Et voilà que des tournées et des concerts de rappeurs sont interdits. Face à cette musique à l'influence considérable dans la jeunesse russe, Poutine explique, qu'à défaut de l’interdire, il faut la contrôler.
La deuxième plus grande épidémie d’Ebola jamais enregistrée sévit actuellement à l’est de la République démocratique du Congo, où elle a déjà fait 313 morts. C’est la première fois qu’une telle épidémie survient en zone de guerre, nourrissant les craintes d’attaques d’équipes de santé par les groupes armés. Mais, paradoxalement, les violences contre les humanitaires viennent surtout de civils.
Le gouvernement de Viktor Orbán mène depuis quelques mois une attaque frontale contre les mondes académique et culturel, accusés de déloyauté et de déviance idéologique. Mais les oppositions n'ont pas dit leur dernier mot : depuis quelques jours, la colère gronde à Budapest et dans plusieurs villes hongroises.