Stefano Palombarini, économiste à l’université Paris VIII et auteur d’ouvrages sur le tournant néolibéral en Italie, revient sur les résultats des élections italiennes. Ceux-ci ouvrent sans doute un nouveau chapitre de la crise structurelle du pays.
La victoire de la droite et de l’extrême droite en sièges cache une stabilité de son électorat. Le pays n’a pas tant viré à droite sur le plan électoral que dans une apathie et une dépolitisation dont le post-fascisme a su tirer profit.
Le parti de Giorgia Meloni a largement dominé les élections italiennes du 25 septembre. La coalition de droite devrait obtenir une majorité absolue au Parlement. Le résultat de décennies de confusionnisme et de banalisation du fascisme dans lesquels se sont fourvoyés tous les mouvements politiques de la péninsule.
Après que le président russe a décrété la mobilisation partielle des réservistes pour faire face à la contre-offensive de l’armée ukrainienne, de nombreux citoyens fuient le pays afin de ne pas être envoyés sur le front.
Les migrants, qui tentaient de rallier l’Europe, sont morts noyés au large de la Syrie après le naufrage de leur embarcation partie du Liban. Quelque 150 personnes, principalement des Libanais et des réfugiés syriens et palestiniens, se trouvaient à bord du petit bateau qui a coulé jeudi.
Les autorités russes ont arrêté samedi plus de 700 personnes lors de manifestations contre la mobilisation de réservistes pour combattre en Ukraine, décrétée cette semaine par le président Vladimir Poutine, a rapporté une ONG.
Dimanche, les Italiens votent pour renouveler leur Parlement. Une élection décisive qui conclut une campagne morne mais pourrait porter l’extrême droite au pouvoir. Tour d’horizon des programmes et des enjeux.
Relégué au second plan, le sujet de l’immigration a été accaparé par le « centre-droit », sans que la gauche ne parvienne à insuffler un élan pour une société plus égalitaire.
Le royaume entend préparer l’après-pétrole grâce aux revenus du tourisme. Pour faire la promotion des trésors touristiques saoudiens, des influenceurs des quatre coins du monde affluent par avions entiers. Avec un objectif : montrer par leurs publications Instagram que le pays s’est ouvert.
Les nationaux-conservateurs au pouvoir à Varsovie ont fait édifier une barrière frontalière tentant de bloquer la route migratoire passant par la frontière polono-bélarusse, encouragée par Minsk. Le dispositif s’étend depuis fin juin sur plusieurs dizaines de kilomètres au cœur de la forêt primaire de Białowieża.
Au moins 35 personnes ont été tuées dans les violentes manifestations déclenchées en Iran depuis plus d’une semaine après la mort d’une jeune femme arrêtée par la police des mœurs, a indiqué samedi un média d’État.
Lancée en avril dernier, la revue « Russian Oppositional Arts Review » (« ROAR ») rassemble les travaux d’artistes, d’écrivains et de poètes russophones opposés à la guerre du Kremlin en Ukraine. Entretien avec sa fondatrice, l’écrivaine Linor Goralik.
Deux jours après l’annonce de la mobilisation partielle de la population russe par le président Vladimir Poutine, la campagne de recrutement bat son plein, notamment dans les régions les plus pauvres de la Fédération.
En Russie, l’annonce de la mobilisation par Vladimir Poutine, le 21 septembre, fait franchir un cap à la société russe. Elle se réfugiait jusqu’alors dans une forme d’aveuglement volontaire. La guerre en Ukraine est en train de devenir l’affaire de tous.
Une semaine après le Royaume-Uni, c’est au tour du Japon d’organiser des funérailles nationales : mardi 27 septembre, l’archipel rendra un dernier hommage à son ancien premier ministre, assassiné le 8 juillet. Mais l’heure n’est pas au recueillement : cette cérémonie suscite la polémique.
Pour la septième journée consécutive, les manifestations se poursuivent dans 80 villes d’un bout à l’autre du pays. On compte déjà plus de 30 morts et des centaines de blessés. Les Gardiens de la révolution menacent d’intervenir, ce qui provoquerait un bain de sang.