Au cœur de l’Amazonie, juste à côté du barrage de Belo Monte, troisième édifice mondial du genre, se profile une énorme mine d’or, aux mains d’une société canadienne. Pour l’instant, les opposants ont réussi à interrompre le projet.
Les ministres des finances de la zone euro pensent en avoir fini avec la Grèce. Mais le plan de sortie proposé à Athènes ne fait que gagner du temps, en assurant les premières échéances : il laisse le pays écrasé par une montagne de dettes, sans possibilité de relancer une économie exsangue, et aux mains des marchés financiers.
Responsable de l’exil forcé de l’Aquarius, le ministre italien de l’intérieur Matteo Salvini a également promis de recenser les Roms, d’expulser 500 000 clandestins et de réduire drastiquement les budgets dédiés aux migrants. Des mesures souvent irréalisables mais qui risquent de détruire durablement le système d’accueil italien.
Détenu en Libye, Abdallah Senoussi a été le cerveau de l’attentat contre le DC-10 d’UTA qui a fait 170 morts, en septembre 1989. Le nom du beau-frère de Kadhafi, alors numéro deux de l’Office de la sécurité extérieure, ainsi que ceux de plusieurs agents libyens, figurent dans les rapports inédits sur les préparatifs de l’opération. Ces éléments pourraient faire rouvrir l’enquête.
Samir Shegwara est l’homme qui fait parler les archives les plus secrètes du régime Kadhafi sur l’affaire de l’attentat contre le DC-10 de la compagnie UTA. Aujourd’hui conseiller municipal de Hay al-Andalus, un quartier de Tripoli, il a eu accès avec un groupe de révolutionnaires libyens à une exceptionnelle documentation qui a échappé à la guerre et aux bombardements de 2011.
Selon de nouveaux documents réunis par un élu de Tripoli, Thierry Herzog, l’ami et avocat de Nicolas Sarkozy, a offert, en novembre 2005, de faire annuler le mandat d’arrêt et la condamnation visant Abdallah Senoussi, le beau-frère de Kadhafi condamné à perpétuité pour l’attentat contre le DC-10 d’UTA en 1989. Il a été conduit à Tripoli par Me Francis Szpiner, l’avocat des victimes de l’attentat.
Des millions de Kényans contractent des microemprunts via leurs téléphones portables, et font le succès d’un secteur aux confluents de la finance et de la technologie, tourné vers les populations pauvres. Un défi pour les autorités, entre gestion des données personnelles des clients et risques de surendettement.
Le Parlement hongrois a voté mercredi le « paquet anti-Soros », un ensemble de textes visant à restreindre l’activité des ONG soutenant les réfugiés et financées, dans l’esprit des dirigeants, par le milliardaire George Soros. Des poches de résistance continuent d’exister.
Face à la droitisation du paysage politique en Italie, certains universitaires de gauche semblent démunis. Beaucoup avaient parié sur une alliance du Mouvement Cinq Étoiles avec les sociaux-démocrates du PD pour gouverner. Aujourd'hui, l'heure est à l'introspection. Quelques-uns plaident pour le retour aux batailles locales : « Pour la gauche, il est plus important de fonder une cantine sociale que de créer une liste électorale. »
Criminalité record, transformation urbaine chaotique, insuffisance des services publics… Malgré le boom économique lié à la construction du barrage, les problèmes sociaux s’accumulent.
Alors qu'un projet de directive européenne prévoyait de mieux indemniser les congés parentaux et de créer des jours de congé pour les aidants familiaux, les États européens, dont la France, ont en partie vidé le texte de ses avancées sociales. Une occasion manquée en matière d'égalité entre les femmes et les hommes.
Les images ont fait le tour du monde : l’Aquarius entrant dans le port de Valence après plusieurs jours d’errance en mer, et l’Espagne sauvant l’honneur de l’Europe. Mais le pays, longtemps dirigé par les conservateurs, est loin d’être exemplaire dans l’accueil des migrants. Les ONG espèrent un changement avec l'arrivée des socialistes au pouvoir.
En annonçant avoir évité une « catastrophe nucléaire » alors qu’il n’a obtenu aucun engagement concret de Kim Jong-un, Donald Trump a livré une nouvelle preuve de son inconséquence. Les menaces adressées à l’Iran, qui respectait ses engagements, font craindre un nouveau conflit régional.
Depuis son arrivée à la Maison Blanche, Donald Trump entend terrifier les migrants pour satisfaire sa base et obtenir du Congrès une loi qui finance le mur avec le Mexique promis pendant sa campagne. Mais sa dernière trouvaille, la séparation des familles à la frontière, suscite une immense indignation.
Les deux partis conservateurs allemands, CDU et CSU, qui s’affrontent sur la politique migratoire au risque de faire exploser le gouvernement fédéral, ont décidé d’un « cessez-le-feu » de deux semaines. Angela Merkel va s’efforcer de trouver une solution européenne compatible avec le durcissement de la politique migratoire exigé par ses partenaires bavarois.
Ville d’accueil de toutes les migrations, le grand port de Mersin a développé un art de la cohabitation qui passe aussi par un équilibre entre les principales forces du pays. Mais pour le scrutin du 24 juin, les habitants boudent l’alliance islamo-nationaliste du président turc.