Depuis l’effondrement du califat, on annonce le retour massif des djihadistes français, avec femmes et enfants. En réalité, les retours se font au compte-gouttes : seulement sept adultes ont rejoint l’Hexagone cette année, et au total 64 hommes et femmes depuis 2016.
Les informations de Mediapart sur la vente des 36 avions Rafale en 2016 ont provoqué un véritable séisme politique en Inde. L’opposition réclame la démission du premier ministre Narendra Modi, qu’elle accuse d’avoir favorisé un industriel privé au détriment de la société d’État. Le Quai d’Orsay et Dassault Aviation font bloc.
Le traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada, le CETA, est entré en vigueur de manière provisoire il y a un an, le 21 septembre 2017. Mais le parlement français se prononcera, au plus tôt, à l’automne 2019. Un report qui révèle les hésitations de l’exécutif, politiquement isolé.
Des employées de McDonald’s ont manifesté dans dix États américains contre le harcèlement sexuel dans les fast-foods. Une première depuis un siècle. Cette mobilisation, qui s’appuie sur la lutte pour un salaire minimum à quinze dollars de l’heure, rappelle que #MeToo ne se cantonne pas aux stars de cinéma, à la politique et aux médias.
Soupçonnant une « immense escroquerie », l’opposition indienne réclame une enquête sur l’achat de 36 chasseurs de combat à la France, sous la présidence de François Hollande, et sur le rôle de Reliance, le partenaire indien de Dassault. Mais Reliance, c’est aussi un mystérieux financement accordé à un film coproduit par Julie Gayet.
L’enlèvement d’un Européen, le 18 septembre au Niger, place au centre des inquiétudes le Burkina Faso voisin, où le nombre des attaques contre l’État et les civils progresse inexorablement dans des zones propices à la dissimulation.
Ce sont des femmes et elles s’opposent à Jair Bolsonaro, ce candidat d’extrême droite qui fait la course en tête aux élections brésiliennes d’octobre. En quelques semaines, un groupe Facebook, fort de plus de 2,5 millions d'inscrites, menace la dynamique de la campagne de Bolsonaro.
Au menu cette semaine : le témoignage de la fille de Maurice Audin, un retour d’enquêtes sur les pratiques de Heineken et Nestlé, un grand entretien avec Alain Mabanckou et un débat autour du dernier livre de Chantal Mouffe.
C’était une des promesses de campagne du nouveau président mexicain : la nouvelle majorité de gauche a voté une loi organique pour limiter les plus hauts salaires de la fonction publique. Le chef de l’État lui-même promet de s'appliquer l'austérité républicaine pour financer sa politique sociale.
Le Rassemblement national soutient la candidature d’un groupe de défense des fermiers blancs d’Afrique du Sud pour le prix Sakharov du parlement européen, censé récompenser ceux qui contribuent « à la lutte pour les droits de l’homme dans le monde ». Une initiative qui s'inscrit dans le sillage de Donald Trump et de collectifs de suprémacistes blancs aux États-Unis.
Les autorités ont entrepris l’évacuation du bois occupé depuis six ans par des activistes écologistes. La plus grande mine de lignite à ciel ouvert d’Europe est devenue un symbole de la lutte pour la transition énergétique en Allemagne. Mercredi, un blogueur y est décédé à la suite d’une chute accidentelle.
En juin 2017, un homme, au volant d’un camion, a foncé dans la foule rassemblée devant une mosquée de Londres, causant la mort d’une personne et en blessant douze autres. Dans la foulée du Brexit, des groupuscules violents de la droite extrême veulent se faire entendre. Un ancien responsable de Scotland Yard juge la menace croissante.
Alors que le ministre de l’intérieur Salvini capte toute l’attention, le patron du Mouvement Cinq Étoiles s’est lancé dans une virulente critique des médias.
L’arrivée au pouvoir d’une nouvelle direction se revendiquant de l’héritage kémaliste a poussé au départ une trentaine des meilleures plumes du quotidien, un des derniers bastions de la presse d’opposition, bête noire du président Erdogan et de son appareil judiciaire.
Le Canada de Justin Trudeau a vécu au mois d’août un bras de fer diplomatique avec l’Arabie saoudite du prince héritier Mohammed ben Salmane sur la question du respect des droits de l’homme. Dans un malaise international symptomatique, piteux. Et lourd de dangers.
Sur la scène internationale, le prince héritier Mohammed ben Salmane va d’échec en échec. Sur le plan intérieur, ses mesures libérales s’accompagnent d’une répression terrible. Et son fabuleux projet économique « Vision 2030 » a du plomb dans l’aile. Son avenir est aussi lié à celui de Donald Trump.