Alors que Paris affirme rester attaché, dans le conflit israélo-palestinien, à la solution à deux États, un rapport révèle que trois entreprises françaises sont impliquées dans l’extension du réseau de tramway de Jérusalem, qui contribue au développement de la colonisation et à l’annexion de fait de Jérusalem-Est par Israël. Et détruit toute solution reposant sur un partage de la terre et de la ville.
« Historique ! », clament les soutiens de Donald Trump après le show de Singapour, comme si la paix était déjà signée. Inédit, certes, mais aussi problématique, flou, voire risqué, répond le reste de l'Amérique.
Après s'être retranché dans un silence assourdissant, l'exécutif a défendu son refus de voir l’Aquarius débarquer en France, pour ne pas créer de « précédent ». Plusieurs députés LREM sont consternés, les gauches sont vent debout. LR et le RN soutiennent le choix des Italiens.
Un collectif d’associations s’est saisi du cas de Louis Faidherbe, ancien gouverneur du Sénégal, pour demander la suppression des références positives à la colonisation, visibles dans l’espace public en France mais aussi à Dakar et à Saint-Louis. Au-delà des symboles, il s’agit d’amorcer une réflexion sur la manière dont les mentalités restent imprégnées des théories racistes et brutales du colonialisme.
Les Bédouins de Khan Al-Ahmar protestent contre la destruction programmée de leur communauté et de leur école, au centre de la Cisjordanie. Par leur localisation, ils constituent l’un des derniers remparts contre l’avènement du « Grand Jérusalem » voulu par le gouvernement Netanyahou.
Le nouveau chef de gouvernement espagnol a fait savoir qu'il était disposé à accueillir l’Aquarius et ses 629 migrants à bord dans le port de Valence. « Si l'on croit à l'Europe, c'est le moment de le démontrer », avait jugé plus tôt dans la journée la maire de Barcelone, Ada Colau.
L’eurodéputée Marie-Christine Vergiat dénonce la responsabilité de l’Union européenne qui, depuis une demi-douzaine d’années, laisse l’Italie gérer seule l’accueil des migrants pour l’Europe. Avec les dégâts politiques que l’on sait.
L’émergence de la Chine comme puissance globale confronte l’hégémonie des États-Unis à un défi sans doute supérieur à celui de l’URSS de la guerre froide. La réponse de l’administration Trump accumule les contresens. Analyse.
Avec ses rebondissements, ses « cliffhangers » et ses récits récurrents, la présidence de Donald Trump s’apparente à un feuilleton total, global, permanent. Trump use et effraie. Mais il tient en haleine ses fans, entretient la confusion et piège les médias américains, scotchés à son agenda.
La politique erratique de Washington et les bonnes dispositions de Pyongyang réactivent les divisions sud-coréennes. Faut-il coller à l’Amérique ou s’en découpler ? Le président Moon Jae-in peut-il être un de Gaulle asiatique ?
À rebours des manifestations de 2017 contre la corruption du gouvernement, quelque 200 000 Roumains se sont cette fois rassemblés à Bucarest pour dénoncer la mise en place de ce qu’ils appellent un « État parallèle » aux mains selon eux de l’institution judiciaire. L’occasion pour les sociaux-démocrates de rappeler qu’ils dirigent le pays, mais aussi d’entrouvrir la voie à un durcissement du régime.
Donald Trump a sabordé le sommet du G7 au Canada en un tweet rageur comme il en a l’habitude. Après avoir donné son aval au communiqué final, le président américain a brusquement fait volte-face.
C’est en pleine cure d’austérité économique que le président égyptien entame un second mandat après une mascarade d’élection démocratique. L’assouplissement de la dictature n’aura pas lieu. Quelques semaines après son intronisation, une dizaine de militants ou humoristes ont été arrêtés, accusés, entre autres, d’appartenance à un groupe terroriste.
À l’occasion de la récente signature par l’ex-locataire de la Maison Blanche, Barack Obama, d’un accord avec Netflix pour produire des films, Mediapart revient sur trente ans de communication présidentielle aux États-Unis. Des spin doctors aux experts du clash en passant par les storytellers : c’est de l’histoire d’une dépossession qu’il s’agit. Celle de la politique.
À quelques semaines de l’élection présidentielle, l’échec de la militarisation du pays est patent. L’incapacité de l’État à exercer sa souveraineté, notamment dans les régions de Ménaka et de Mopti, à la frontière du Niger, laisse en germe des guerres civiles locales, et fait craindre les scénarios du pire.
Moussa Ag Acharatoumane, leader du Mouvement pour le salut de l’Azawad, se défend des accusations portées contre son organisation dans la responsabilité des massacres commis au centre du Mali.