À peine les résultats du premier tour des municipales prononcés, l’exécutif a fait savoir qu’il réfléchissait à reporter le second. Depuis trois jours, le pouvoir n’en finit pas de renforcer les mesures de confinement, sur la base des recommandations d’un conseil scientifique créé sur le tard. Sans avoir anticipé la crise politique qui accompagne désormais la crise sanitaire.
Entre la dynamique des Verts, l’implantation des socialistes et la profusion de listes citoyennes, la gauche voit dans ces municipales une raison d’espérer. Mais la crise du coronavirus pourrait rebattre les cartes.
À la veille des municipales, une élue de Saint-Pierre a été mise en examen dans l’affaire du bourrage d’urne des élections européennes révélée par Mediapart. Les auditions de centaines de personnes ont permis de renforcer les soupçons sur une fraude massive en faveur de la droite.
Face à la crise sanitaire, Emmanuel Macron a vanté « l’État-providence » et promis « des décisions de rupture ». Mais sur le fond, les mesures annoncées confirment que la politique pro-entreprises de l’exécutif reste sa principale boussole.
Morlaix est à droite depuis deux mandats municipaux. Deux listes de gauche se font face, malgré l’arrivée de nouveaux militants qui veulent refonder une union. LREM jouera les arbitres face à la maire divers droite.
La cinquième assemblée des assemblées des « gilets jaunes » s’est ouverte vendredi à Toulouse. Plongée dans un atelier de travail consacré au « processus constituant ».
À bout de souffle, l’équipe sortante de la plus grande ville « rouge » de France est concurrencée par le PS, qui laboure le terrain depuis dix ans. Et, pour la première fois, par une tête de liste insoumise émancipée de la tutelle communiste.
La tête de liste aux municipales dans cette commune de Seine-Saint-Denis, Alain Mondino, qui partageait sur différents réseaux sociaux des messages négationnistes et ouvertement racistes, a été suspendu mercredi de toutes ses fonctions par le Rassemblement national, à la suite de la publication de notre article.
Tête de liste aux municipales dans cette commune de Seine-Saint-Denis, Alain Mondino relaie sur différents réseaux sociaux des messages négationnistes et ouvertement racistes. Il plaide la maladresse.
Cette assignation intervient à un moment où le RN fait face à de graves difficultés financières : les derniers comptes déposés par le parti font état de pertes à hauteur de 19,2 millions d’euros et de dettes atteignant 24,4 millions d’euros.
Le mouvement qui assume le soutien de La France insoumise espère créer la surprise en s’emparant de la mairie de Montpellier, en annonçant vouloir « tourner la page du système Frêche » et incarner la rupture. Sans fermer la porte aux discussions en coulisses.
Le gouvernement a profité d’un conseil des ministres exceptionnel consacré au coronavirus, samedi 29 février, pour dégainer l’« arme nucléaire » du 49-3. En adoptant à la va-vite et sans vote sa réforme des retraites, le pouvoir espère passer rapidement à autre chose. Mais c’est surtout sa fin qu’il précipite.
La maire sortante est favorite. Mais ses soutiens craignent une démobilisation de l’électorat et veulent marquer davantage le clivage politique dans cette campagne municipale, jusqu’ici accaparée par les vicissitudes de La République en marche.
Après la tuerie de neuf personnes en Allemagne, Bénédicte Laumond explique les spécificités de la violence d’extrême droite en Allemagne. Elle pointe la porosité qui existe avec la sphère politique où évolue le parti AfD.
La maire sortante voit son leadership fragilisé. Le socialisme municipal, qui régnait sur la capitale bretonne depuis quarante ans, se trouve pris en étau entre la poussée des écologistes et La République en marche.
Dans la seule grande ville « rouge-verte » du pays, le bilan de la mairie sortante ne manque pas de marqueurs écologistes. Son action sociale est davantage mise en cause, et de nombreux militants déplorent des pratiques en contradiction avec les promesses d’implication citoyenne.