Les responsables des partis de gauche et les écologistes se sont rassemblés, mercredi 11 décembre au soir, pour un meeting commun, le premier depuis une dizaine d’années. Mais derrière la volonté partagée de faire échouer la réforme des retraites, trouver un débouché politique unitaire s’avère complexe.
La nouvelle direction de LR veut tourner la « page Wauquiez », mercredi 11 décembre, en procédant à l’exclusion d’Erik Tegnér, un proche de Marion Maréchal. Au risque de perdre sa frange la plus droitière, qui s’était senti pousser des ailes depuis deux ans.
À force d’attendre de voir ce que le mouvement social lui réservait, l’exécutif s’est piégé tout seul. Il doit désormais arbitrer tous les points complexes de sa réforme des retraites en quelques jours, et se raccroche à tout ce qu’il peut pour tenter de la sauver. À l’heure où le haut-commissaire aux retraites, Jean-Paul Delevoye, se retrouve fragilisé par un « oubli » dans sa déclaration d’intérêts.
Pour sa première grande interview après son élection à la tête du parti, le nouveau secrétaire national d’Europe Écologie-Les Verts revient sur son engagement dans le mouvement social contre la réforme des retraites. Et développe sa conception d’une écologie politique fédératrice de la société française.
En vue de la grève du 5 décembre, la majorité continue de soutenir le projet de réforme des retraites, centrale dans le programme d’Emmanuel Macron. Mais face à l’ensemble des mobilisations sociales, et après un an de mobilisation des « gilets jaunes », des députés souhaitent que l’exécutif joue l’apaisement.
Élu à la tête du parti au tournesol, Julien Bayou devra mener à bien le « dépassement » de son parti, seule manière selon lui de porter l’écologie au pouvoir en 2022. Les tensions du congrès sont un signe que la tâche ne sera pas une sinécure.
Même dans la gauche la plus traditionnelle, issue du mouvement ouvrier, il est aujourd’hui impensable de ne pas s’afficher « écologiste ». L’ancienneté et la radicalité des conversions diffèrent cependant selon les cas.
Le procès des financements des campagnes du Rassemblement national s'est achevé par les plaidoiries de la défense, jeudi et vendredi. Les avocats ont vivement dénoncé la demande de 11,6 millions d’euros de dommages et intérêts formulée par la partie civile et plaidé la relaxe. Le jugement a été mis en délibéré au 24 avril.
À la remorque des mobilisations sociales précédentes, la gauche et les écologistes entendent cette fois être « à l’offensive » contre la réforme des retraites. Alors que le pouvoir est contesté de toutes parts, l’opposition espère incarner un débouché politique au front anti-Macron.
Des années d’enquête judiciaire, un mois de procès : Mediapart dresse le bilan de l’affaire des financements de campagne du Rassemblement national, ses angles morts et les questions restant en suspens.
Un pays « trop négatif sur lui-même », des « Gaulois réfractaires au changement », un manque de « pédagogie », des situations bien pires ailleurs qu’en France… Depuis le début du quinquennat, le président de la République trouve toujours de bonnes raisons aux colères qui s’expriment. Mais elles le concernent rarement.
Un candidat évincé par le RN aux municipales de Roquebrune-sur-Argens a enregistré un message dans lequel se dévoilent les basses manœuvres du Rassemblement national dans le Var.
La motion de Julien Bayou a été placée largement en tête, samedi, du vote des militants d’Europe Écologie-Les Verts en vue du congrès du 30 novembre. Si les enjeux stratégiques sont peu lisibles, la séquence qui s’ouvre montre néanmoins, entre les lignes, une volonté de stopper une possible dérive centriste de l’écologie politique.
Le mouvement de Jean-Luc Mélenchon aborde ses premières municipales sans tambour ni trompette. Oubliée l'ambition d'emporter Marseille, Toulouse ou la « banlieue rouge » en région parisienne. Après leur échec aux européennes, les Insoumis ont rangé leurs ambitions hégémoniques au vestiaire et se coulent dans une stratégie d’union.
Entendus jeudi, lors du procès du financement des campagnes du Rassemblement national, les hommes de l’ombre de Marine Le Pen, issus pour la plupart du GUD, ont dû répondre de leurs doubles casquettes et d’un certain mélange des genres. En arrière-plan, trente ans d’amitié, de militantisme et de business.
Europe Écologie-Les Verts espère conquérir les communes où les maires socialistes sortants ne se représentent pas. Entre les deux formations, plusieurs duels de premier tour sont à prévoir en mars 2020.