Partie en campagne avant tout le monde, la candidate LREM Violette Spillebout ne lésine pas sur la dépense. Emprunts, dons, prêts des colistiers : elle a déjà rassemblé 178 000 euros. Plus que ses concurrents. Et davantage que le candidat le plus dépensier de 2014.
Le Rassemblement national avait jusqu’au mois de septembre pour rembourser l’emprunt russe de 9,4 millions d’euros décroché en 2014. Il ne l’a pas fait. Selon nos informations, le créancier a saisi la justice pour obtenir le remboursement. L’audience aura lieu le 2 juin.
Pour la deuxième fois en une semaine, le Conseil d’État a sévèrement recadré le gouvernement en suspendant la « circulaire Castaner » qui avantageait un peu trop la majorité. Le ministre de l’intérieur a finalement revu sa copie et livré une nouvelle circulaire, mardi 4 février. Quoi qu’il en soit, les résultats des élections municipales des 15 et 22 mars s’annoncent illisibles.
La télévision de service public a offert jeudi soir à l’ancien champion de la droite, avant son procès pour détournement de fonds publics qui s’ouvrira le 24 février, une longue tribune en prime time. Sa défense n’a pas varié en trois ans, il a été victime d'une machination mais n’a –malheureusement – aucune révélation à faire sur ce point.
À l’exception de La France insoumise, l’ensemble des partis de gauche et les écologistes ont signé une « plateforme commune » pour proposer une « réforme progressiste » du système des retraites. Des divergences demeurent néanmoins, y compris sur des points clefs.
À peine après avoir nommé un nouveau directeur de campagne, Clothilde Ollier a perdu l’investiture de son parti Europe Écologie-Les Verts. Elle avait pourtant été installée par son « binôme » Manu Reynaud. Comment les écolos ont-ils basculé dans un tel psychodrame ?
Marine Le Pen vient d’annoncer sa candidature à la présidentielle alors que son parti est au bord du dépôt de bilan. Jean-Marie Le Pen pourrait récupérer en février ses 4,2 millions d’euros prêtés en 2017, ponctionnés sur la subvention publique annuelle du RN.
Prolongeant le mouvement des « gilets jaunes », la mobilisation contre la réforme des retraites porte un enjeu politique qui va au-delà de ses revendications sociales : la victoire ou la défaite d’un libéralisme autoritaire associant État policier, démocratie faible et marché sauvage.
Après un mois de mobilisation, le gouvernement a repris mardi les discussions avec les responsables syndicaux. Chacun campe sur ses positions, mais l’exécutif affiche sa confiance. Le compromis n’a jamais été « aussi proche », prédisent même certains ministres. Une nouvelle réunion consacrée à la seule question du financement est prévue vendredi matin.
En ce début d’année, on a coutume de faire le bilan de l’année écoulée et de se souhaiter le meilleur pour l’année à venir. Commentateurs professionnels et scrupuleux, Usul et Cotentin ont scruté les vœux présidentiels avec l’acuité qui les caractérise.
Au 27e jour de la grève contre sa réforme des retraites, le président de la République a livré mardi 31 décembre des vœux convenus. Toujours aussi sûr de son fait, il s’est contenté de répéter qu’il mènerait son projet « à son terme », malgré les colères sociales. Et critiqué ceux qui ne veulent pas bouger, sans proposer d’avancées.
Omniprésent dans le débat public, le slogan du « grand remplacement » lancé en 2010 par Renaud Camus et médiatisé par Éric Zemmour n’est pas une idée neuve : c’est une vieille lubie qui a inspiré non seulement les fascismes européens du XXe siècle mais avant lui le suprémacisme blanc aux États-Unis.
L’hypothèse d’une désignation du socialiste Benoît Payan à la tête d’une liste d’union de la gauche aux municipales a fait exploser le rassemblement, ainsi que La France insoumise locale. Retour sur des mois de tensions.
Lors d’un meeting à Paris, le leader de La France insoumise s’est fait « instituteur du peuple » pour expliquer les tenants et les aboutissants de la très contestée réforme des retraites. Une manière aussi d’imprimer sa marque alors que la gauche reste inaudible face à Macron.
Dans cette ville de Seine-Saint-Denis, une coalition hétéroclite de socialistes en rupture de ban et d’Insoumis a décidé de soutenir un mouvement citoyen, « 100 % Auber », pour tenter de reprendre la ville aux communistes, lors des élections de mars prochain.
Des photos où l’on voit les Macron poser avec Elie Hatem, ami de Jean-Marie Le Pen, monarchiste et admirateur de l’antisémite Charles Maurras, créent la polémique. Ces clichés ont été pris lors d’une cérémonie élyséenne décorant Jean-Paul Belmondo, Robert Hossein et Ralph Lauren, le 8 novembre. L’Élysée parle d’un « accident » et d’une « manipulation ».