Lors de leurs universités d’été, organisées au même endroit et au même moment, les cadres d’Europe Écologie-Les Verts et de La France insoumise se sont rencontrés à plusieurs reprises. L’amorce d’un réchauffement de leurs relations ?
Le nouveau coordinateur de La France insoumise détaille à Mediapart les principaux chantiers qu’il veut conduire à la tête du mouvement. Les Insoumis, réunis à Toulouse du 22 au 25 août pour leur université d’été, devront aussi apprendre à vivre avec un Jean-Luc Mélenchon en retrait.
Gagner le pouvoir par les élections ou par les luttes ? Le débat est aussi vieux que le mouvement ouvrier. Mais il est particulièrement vif aujourd’hui que les partis de gauche sont désertés par les électeurs. Marches pour le climat, gilets jaunes, militants des quartiers populaires : et si l’avenir de la gauche était là ? Échange entre l’ancienne députée EELV Isabelle Attard et Youcef Brakni, du comité Adama.
Le Rassemblement national a été condamné le 8 août pour avoir congédié son ancien chauffeur sans cause réelle et sérieuse. Il doit lui verser plus de 20 000 euros d’indemnités et plus de 50 000 euros d’heures supplémentaires non payées. Corvéable à merci pendant près de cinq ans auprès de Florian Philippot et d’autres, il se décrit comme une victime de la guerre au sein du parti frontiste.
Trois des figures de La France insoumise ont été parachutées en Seine-Saint-Denis en 2017. Deux ans après leur entrée à l’Assemblée nationale, Alexis Corbière, Éric Coquerel et Bastien Lachaud font partie des parlementaires les plus assidus. Mais deux d’entre eux sont très critiqués pour leur manque de présence en circonscription. Les élus insoumis assument.
L’arrestation d’une cellule néonazie italienne armée, détentrice d’un missile qatari, fait suite à une série d’événements en Europe qui mettent en lumière la radicalisation de certains extrémistes de droite. Si les groupuscules les plus radicaux apparaissent en déclin, le risque d’attaque violente reste élevé sur le continent.
Cerné par les révélations de Mediapart, le ministre de l’écologie d’Emmanuel Macron a démissionné. Professionnel de la politique, il est plusieurs fois revenu sur ses engagements au nom d’une écologie « pragmatique et responsable », à l’opposé de la prétendue « lecture marxiste » de son ancien parti, Europe Écologie-Les Verts.
Pour le dernier épisode de la saison, prenons le temps de faire un bilan non exhaustif de ce que notre président a fait de pire et de nous poser cette question idiote, mais qui appelle des réponses qui tâcheront de l’être un peu moins.
Le traité de libre-échange conclu entre l’Union européenne (UE) et le Canada arrive à l’Assemblée nationale, mercredi 17 juillet. Forts du soutien des agriculteurs et des écologistes, tous les groupes d’opposition, sans exception aucune, ont fait savoir qu’ils voteront contre le projet de loi de ratification.
François de Rugy s’indigne : Mediapart, « journal militant », voudrait « couper des têtes » et « les faire rouler dans le caniveau ». Il se trompe lourdement. Depuis dix ans, toutes nos investigations sur le Parlement visent à renforcer les contrôles au sein d’institutions si opaques qu’elles suscitent une suspicion généralisée.
De nombreux élus de la gauche française joints lundi par Mediapart qualifiaient la défaite de Tsipras de « mauvaise nouvelle » pour la Grèce. Mais les divergences d’appréciation sur l’expérience grecque restent vives.
Déjà multi-condamnés pour antisémitisme, Dieudonné et Alain Soral pourraient passer par la case prison. Le premier vient d’être condamné à deux ans de prison ferme pour fraude fiscale. Deux ans ferme sont requis contre le second pour une publication sur son site, lui qui a déjà été condamné à un an ferme pour négationnisme en avril.
La contestation au sein de la profession peine à trouver un écho auprès des Français, eux aussi malmenés de toutes parts mais assez peu sensibles aux dangers que font peser sur la liberté d’informer les nouvelles dispositions et excès du pouvoir « jupitérien ».
Socialistes, anciens « frondeurs », écolos, Insoumis, hamonistes, communistes, mais aussi gilets jaunes, associatifs … Le temps d’un week-end dans la Nièvre, la gauche a recommencé à se parler lors du « Festival des idées ». Un moment fondateur ?
Dirigée depuis 2016 par une gauche presque unie, la Région Occitanie valorise les marqueurs de progrès social de son action. La majorité n’échappe ni aux critiques ni aux tensions internes, notamment avec LFI. Mais l’accord de majorité initial et l’adversité virulente du RN sont des liants solides, faisant de la Région l’un des laboratoires potentiels de la reconstruction de la gauche.
Comme à la grande époque de Rocard, c’est l’heure du « big-bang » : il s’agit de tirer les leçons de l’échec des européennes en amorçant de nouvelles dynamiques. Mais une figure semble empêcher le rassemblement des gauches, celle de l’incontournable Jean-Luc Mélenchon.