Derrière sa page Facebook officielle et lisse, le trésorier du microparti de Marine Le Pen étale ses idées radicales sur plusieurs comptes anonymes. Mediapart et Marianne ont retrouvé les multiples pages Facebook d'Axel Loustau, bien loin de la fameuse « dédiabolisation » de la candidate du FN.
Strategy Bank, qui a négocié un troisième prêt avec le FN, était un établissement douteux, épinglé à plusieurs reprises pour blanchiment avant d’être mis en faillite. Une fois de plus, le parti de Marine Le Pen choisit un canard boiteux avec la perspective qu’au bout du compte, les millions empruntés ne soient jamais remboursés.
Après avoir profité de deux prêts russes en 2014, le Front national a signé, le 15 juin 2016, une troisième demande de prêt avec une banque russe. Cet emprunt de trois millions d’euros est « destiné à financer la campagne électorale française ». Nous publions ce document à en-tête du parti. Le FN assure que ce projet « n’a eu aucune suite ». Marine Le Pen a été reçue par Vladimir Poutine le 24 mars.
Marine Le Pen a été reçue pour la première fois officiellement par Vladimir Poutine vendredi. Si le président russe s’est défendu de vouloir « influencer les événements en cours », la question de l’ingérence de la Russie dans la campagne du FN, qui a profité en 2014 de deux prêts russes, revient sur la table.
La rédaction de Mediapart s’est mobilisée pour évaluer et démonter le programme du Front national. Mesure par mesure, nous vous présentons en dix-sept fiches la vraie nature du projet de Marine Le Pen.
Malgré des évolutions sémantiques, et la mise en avant de thèmes économiques, le programme de Marine Le Pen reste d’extrême droite. Son discours correspond au national-populisme, courant dominant de l’extrême droite française depuis les années 1880. Démonstration.
Classées parmi les mesures phares de sa campagne, les propositions de Marine Le Pen en matière de sécurité et de justice sont une resucée de son programme de 2012, à peine retravaillé. Leur coût est rarement chiffré. Partant de constats faux – laxisme judiciaire, zones de non-droit, police mal armée –, le FN ne propose donc que des remèdes incantatoires.
Le FN détourne les principes républicains – laïcité, égalité homme-femme, liberté scolaire – pour en faire des armes à l’usage exclusif de son obsession antimusulmane. Et joue l’identité nationale contre l’islam.
La candidate frontiste à la présidentielle estime qu’il faut sortir la France de Schengen. Or cet espace ne fait pas que faciliter considérablement la circulation des biens et des personnes, il est aussi un dispositif de coopération policière à l’échelle du continent.
Le souverainisme ayant toujours été l’une des pierres angulaires de son idéologie, le Front national affiche sans surprise une volonté de sortir la France de l’Union européenne.
La justice s’interroge sur le financement de la maison d’Axel Loustau, acquise à l’automne 2015 pour plus d’1,5 million d’euros. Les enquêteurs soupçonnent un enrichissement personnel de l’élu frontiste, par le biais de sociétés prestataires de la campagne des régionales.
Mediapart a demandé à trois chercheurs spécialistes du FN, Nonna Mayer, Joël Gombin et Valérie Igounet, de livrer leur analyse et aussi leur conviction profonde sur ce que peut réellement espérer Marine Le Pen de l’élection présidentielle.
Marine est au courant de tout... est le titre du livre de Marine Turchi (Mediapart) et Mathias Destal (Marianne), sur l'argent noir et les réseaux de Marine Le Pen.
L’ouvrage Marine est au courant de tout… (Flammarion) documente pour la première fois l’implication personnelle de Marine Le Pen dans les financements litigieux du FN, dont elle a confié les clefs à un réseau d’hommes d’affaires qui n’ont rien renié de leurs anciennes sympathies pronazies.
Mediapart publie un chapitre de Marine est au courant de tout…, le livre enquête de Marine Turchi et Mathias Destal, consacré aux dérives et à l’ascension du premier cercle de Marine Le Pen. Composé d’anciens activistes du GUD, il tire aujourd’hui toutes les ficelles financières du Front national.
Dans une enquête diffusée jeudi par « Envoyé spécial » sur France 2, en partenariat avec Mediapart, Marianne et Flammarion, un ancien membre de la « GUD connection » qui entoure la présidente du FN témoigne des soirées ponctuées de « saluts nazis » et d’une obsession vis-à-vis des juifs.