Henri Proglio veut faire débarquer son successeur de la présidence de Veolia. Il souhaite la nomination de Jean-Louis Borloo à sa place. Dans l'espoir de retrouver lui-même la présidence, s'il perd EDF ?
Après la CGT, l'avocat du syndicat Sud des Caisses d'épargne vient de déposer devant la Cour de cassation son mémoire ampliatif dans l'affaire Pérol, qui devrait donc arriver à l'automne devant cette juridiction.
En visite en Grèce, la candidate écologiste propose un « traité d'Athènes » pour dire que « la Grèce a toute sa place dans l'Union européenne. Il existe une autre Europe que celle que vous impose la Troïka !»».
L'Assemblée nationale doit discuter, mardi, du premier des deux traités européens en chantier. Ce texte prévoit la création d'un Mécanisme européen de solidarité, sorte de FMI à l'européenne. Jean-Luc Mélenchon tire à boulets rouges sur ce texte, et gêne les socialistes dont la position est changeante. Explications.
Selon nos informations, Nicolas Sarkozy envisage de prendre un décret en conseil des ministres pour installer au poste de directeur général de l'Insee Jean-Luc Tavernier, l'ex-directeur de cabinet d'Eric Woerth au ministère du budget. Cette possible promotion scandalise de nombreux économistes de l'Institut dont la crédibilité est assise sur son indépendance.
Le plan de sauvetage de la Grèce est loin d’être adopté. Chaque jour, les Européens, emmenés par l’Allemagne, posent de nouvelles conditions pour débloquer son aide. Tout se passe comme si Berlin, jugeant le cas grec désespéré, voulait pousser Athènes hors de la zone euro. Le ministre allemand des finances a d’ailleurs reconnu que « l’Europe était bien mieux préparée qu’il y a deux ans » à une faillite de la Grèce.
Le président des Etats-Unis a présenté son projet de budget pour 2013. Même s'il n'a aucune chance d'être adopté en l'état, il balise le programme pour un second mandat où la réduction des déficits n'est pas la priorité. Et voilà même que Clint Eastwood s'en mêle...
Sarkozy fustige l'« assistanat ». Sa majorité mène une croisade anti-pauvres quand trois décennies de chômage ont fragilisé des millions de Français inquiets de basculer. Cette rhétorique masque les vrais enjeux : la progression de la pauvreté et la nécessité d'y apporter des réponses. Plusieurs livres soulignent la dimension purement électoraliste de cette « guerre aux pauvres ».
Athènes est comme sidéré, après l'adoption du programme d'austérité imposé par l'Europe. Et le monde financier, pour lequel tous ces sacrifices sont exigés, s'inquiète. Pour les investisseurs et les économistes, l'austérité imposée à la Grèce ne rime à rien et risque d'aggraver au contraire la situation mondiale.
Ancien propriétaire du chausseur de luxe Stéphane Kélian, Alain Duménil a été condamné, lundi 6 février, par la cour d’appel de Grenoble à un an de prison avec sursis et 75.000 euros d'amende pour complicité de banqueroute. Cela ne l'a pas empêché de recevoir peu avant 10 millions d’euros d’apports publics au profit d’une autre entreprise. Associé en affaires à Alain Madelin et ami de Brice Hortefeux, l'intéressé, qui est résident suisse, a visiblement de bonnes fées qui veillent sur lui.
C'est la clé de voûte du programme économique du Front national : le retour au franc, sur la base d'un euro égale un franc. Une mesure qui semblait encore totalement exotique il y a trois ans, mais que la crise de l'euro, depuis mai 2010, a rendue un peu plus crédible. Décryptage.
Le protectionnisme est une valeur en hausse sur toutes les cases de l'échiquier politique français. Dernier exemple en date de cette problématique strictement hexagonale, les réactions indignées à l'ouverture par Renault d'une usine ultra-moderne à Tanger. Or c'est bien l'internationalisation de Renault qui a permis de sauver le groupe automobile français. Explications.
Jouissant d’une forte autorité à gauche, l’économiste Thomas Piketty a accordé un entretien vidéo à Mediapart. Il donne crédit à François Hollande de proposer un projet fiscal qui tourne le dos aux réformes inégalitaires de Nicolas Sarkozy mais il estime que la gauche doit se montrer plus ambitieuse : « Dix ans d’opposition pour avoir si peu d’imagination sur le programme fiscal, c’est tout de même un peu dommage. »
L'accord trouvé par la classe politique grecque jeudi n’apporte aucun soulagement au pays. Les deux années de gestion de la crise de l’euro, dominées par Merkel et Sarkozy, s’achèvent sur une impasse économique, une crise sociale, et un effacement politique et démocratique.