L’administrateur judiciaire qui supervise la cession des neuf hôtels appartenant à l’homme d’affaires, dont le célèbre Balzac qui abrite le chef Pierre Gagnaire, a reçu 52 offres. Le tribunal de commerce de Paris doit les examiner le 12 mars. Le milliardaire manœuvre avec l’appui des syndicats.
Dans « À l’air libre » lundi, coup d’envoi de notre semaine consacrée à la jeunesse (et offre spéciale d’abonnement pour les moins de 25 ans à retrouver ici si vous n’êtes pas déjà abonné). Reportage à Cahors sur la difficulté d’entrer dans la vie active. Réaction sur notre plateau de l’ancienne ministre Najat Vallaud-Belkacem. Également au sommaire : retour sur la condamnation de Nicolas Sarkozy et entretien avec le rappeur Médine.
Dans un article récent, nous avons cité le quotidien La République du Centre, selon lequel le mandataire de justice faisait l’objet de poursuites judiciaires. Dans un droit de réponse, celui-ci fait valoir que la justice a établi « sa totale innocence ».
Placements « éthiques », plateformes de financement participatif, épargne « solidaire »… Plusieurs organismes, contactés par Mediapart, voient leurs activités progresser depuis le début du Covid. Les projets écologiques bénéficient de cet engouement.
Depuis quelques semaines, les cours du cuivre, de l’argent, du pétrole flambent. Plus qu’un retour à un âge d’or des matières premières, ces hausses reflètent les tensions d’un appareil productif mondial, totalement désorganisé depuis la pandémie, qui peine à se remettre en marche.
Les polémiques autour du plan Biden aux États-Unis et la remontée des prix des matières premières ont relancé les inquiétudes de certains sur l’inflation. Une inquiétude largement exagérée et qui évite de penser aux enjeux concernant le mode de production.
Le numéro un mondial de l’assurance a été condamné pour la première fois en appel à prendre en charge les pertes d’exploitation d’un restaurateur causées par la fermeture pendant le confinement. Une décision qui risque de bousculer tout le secteur.
La commission du développement économique de la Région a validé l’attribution d’une subvention d’implantation de 800 000 euros pour le groupe de télécommunications chinois, impliqué dans l’internement de masse et le travail forcé des Ouïghours.
Le groupe Malakoff Humanis vient d’être condamné pour discrimination en raison du sexe et de l’activité syndicale d’une salariée. Des discriminations cumulatives rarement reconnues par la justice. La plaignante dénonçait un « harcèlement lié à ses mandats syndicaux » et une « discrimination systémique » de l’entreprise à l’égard des femmes.
L’épargne supplémentaire accumulée pendant la crise sanitaire pourrait s’élever à 200 milliards d’euros. Elle devient un enjeu pour la reprise et l’on ne coupera pas à la nécessité d’une taxation, à condition de bien la cibler.
Il y a un an, Mediacités révélait les conditions de travail déplorables des agentes d’entretien de la fac du Mirail, à Toulouse. Depuis, le prestataire a changé, mais les problèmes sont restés. Une troisième société vient de récupérer le marché.
Le tribunal de Saint-Brieuc a reconnu la « faute inexcusable » de l’entreprise ETH dans le décès en 2017 de Quentin Zaraoui-Bruat, 21 ans, mort enseveli sous les céréales dans un silo du géant du sucre Cristal Union.
L’aide d’urgence destinée aux travailleurs précaires et pouvant atteindre 900 euros, a été prolongée de trois mois. Les premiers versements ont été effectués mais beaucoup de ceux qui espéraient en bénéficier n'y ont en réalité pas droit, ou à peine. La pagaille est totale, et les agents de Pôle emploi en subissent les conséquences.
Le gouvernement n’a pas dit son dernier mot sur la réforme d’assurance-chômage. Une nouvelle règle de calcul des allocations se profile pour l’été prochain. Elle entraînera des baisses non négligeables. La taxation des entreprises abusant des contrats courts, elle, attendra.
Patronat et syndicats sont vent debout contre la réforme des procédures de liquidation judiciaire voulue par l’Élysée. Révélés par Mediapart, les honoraires exorbitants empochés par certains mandataires de justice plaident pour un changement de cap radical.
Le groupe français veut céder sa filiale à la société allemande Mutares, en laissant dans les caisses 245 millions d’euros. Problème : l’acquéreur a déjà participé à des ventes similaires puis siphonné les réserves des entreprises concernées, avant qu’elles ne fassent l’objet d’une liquidation judiciaire.