Suspecté de fraudes fiscales et d’avoir utilisé des « biens de l'entreprise à des fins personnelles », le patron de Nissan a été arrêté au Japon. Jusqu'ici, celui qui dirige aussi Renault, ainsi que l’alliance réunissant les deux constructeurs automobiles, avait toujours réussi à étouffer les polémiques.
Les promoteurs de la Montagne d’or ont amendé, vendredi 16 novembre, leur projet controversé de méga-mine dans la forêt amazonienne, pour tenter d’apaiser leurs détracteurs. « Ça ne change rien », répond à Mediapart l’ONG WWF, qui vient de publier un nouveau rapport critique sur l’extraction minière en Guyane.
Licenciée en 2012 par la filiale française de la banque suisse, Stéphanie Gibaud a aidé l’administration et la justice à comprendre la façon dont était organisée l’évasion fiscale des riches clients français de l’entreprise.
Après la publication du projet d’accord sur le Brexit, Theresa May a encaissé jeudi la démission de deux ministres et de cinq autres membres du gouvernement. Malgré les critiques, elle tient le cap, en jouant sur une alternative : si le texte n’est pas voté, ce sera le chaos du « no deal ».
Le banquier Matthieu Pigasse prétend n’avoir cédé que 49 % de ses parts au sein du groupe Le Monde. Mais selon nos informations, un deal secret a été conclu au terme duquel le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky lui a aussi consenti un prêt.
Derrière le bras de fer entre Rome et la Commission sur le respect des règles budgétaires, ce sont toutes les questions non résolues lors de la crise de l’euro qui reviennent sur le devant de la scène. Au-delà des postures politiques des deux camps.
« Ce sont des faits massifs, d’une ampleur exceptionnelle. » Face aux avocats de la défense qui ont tout nié, le parquet s’est efforcé de prouver que le modèle de la banque reposait sur la fraude fiscale.
Philippe Poutou et Béatrice Walylo présentent le livre Ford Blanquefort même pas mort !, en soutien à cette usine menacée de fermeture par la multinationale.
En se fédérant, les syndicats de différents pays européens tentent de contraindre Orpea, groupe français leader du service aux personnes âgées, d’améliorer les salaires et des conditions de travail souvent désastreuses. Illustration en France et à Berlin, alors que les salariés belges ont annoncé une grève à partir du 8 novembre.
Les responsables d’UBS ont raison. Le groupe suisse est vraiment une banque à part. À la différence de toutes les autres, elle ne se préoccupe jamais de fiscalité. Les responsables du groupe bancaire suisse ont tenté de défendre cette position lors de l'audition du 5 novembre.
Certaines tâches proposées par le marché du travail ont une utilité sociale mesurable et incontestable, quand d’autres semblent n’exister que pour vous occuper, semblent ne satisfaire aucun des besoins de la société. À quoi servent donc ces « bullshit jobs » ?
En faisant de l’incitation fiscale le cœur de sa politique économique, le gouvernement se fracasse sur une réalité plus complexe. Les conséquences de la hausse du carburant seront désastreuses, y compris pour les politiques environnementales.
Dans la grande réforme annoncée de l’hôpital, il y a certes un volet apprécié sur le financement. Mais le gouvernement mise aussi sur la collaboration entre le public et le privé afin notamment de développer un système prédictif de soins grâce à l’intelligence artificielle. Au risque de voir les données de santé des Français être pillées.
Il est des petits riens qui permettent de faire émerger des pratiques peu avouables. Le tribunal s’est ainsi penché, lors de l’audience du 31 octobre, sur les cartes de visite généreusement distribuées par les chargés d’affaires suisses présents en France. Une manière d’attirer des clients français en Suisse ?
Le PIB français a progressé au troisième trimestre de 0,4 %. C'est mieux qu'au premier semestre, mais le gouvernement a néanmoins du souci à se faire pour l'avenir.
La présidente de la 32e chambre du TGI paraît s’être lassée des dénégations, des réfutations des représentants d’UBS, tentant de présenter la banque suisse comme exemplaire. Tout au long de l’audience, elle n’a cessé de placer le vice-président de la gestion de fortune du groupe suisse face à ses contradictions. La ligne de défense d’une banque au-dessus de tout soupçon semble s’étioler.