Haut-commissaire à la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye révèle la philosophie du projet de loi qui verra le jour en 2019. Il s’agira d’un véritable big-bang qui mettra en cause le vieux système français par répartition, au profit d’un système par points et même par capitalisation pour les plus riches.
Le premier ministre a prétendu vouloir juger les dépenses sociales sur leur efficacité. Mais en réalité, la dépense sociale française joue globalement son rôle.
Des documents confidentiels, obtenus par Mediapart et l’EIC, montrent que les deux constructeurs français ont artificiellement gonflé les prix, déjà très élevés, de leurs pièces détachées, grâce à un logiciel miracle. Il en a coûté 1,5 milliard d’euros aux automobilistes en dix ans.
La crise politique italienne est en train de se transformer en déroute financière. Le brouillard entretenu par la politique monétaire ultra-accommodante de la BCE se dissipe. La crise de l’euro, masquée pendant un temps, revient sur le devant de la scène. Les responsables européens se retrouvent face à l’échec de leur gestion accablante des dix dernières années.
Saisie en urgence par les syndicats, la justice estime que le groupe Iliad n’a pas respecté les procédures légales pour céder son centre d’appels de Colombes, l’un des foyers les plus virulents de la contestation interne. Alors que la direction espérait se débarrasser de ses salariés en septembre, elle doit patienter.
L’examen de la réforme de l’assurance-chômage par l’Assemblée démarre ce mardi. Le gouvernement a discrètement ajouté une mesure qui lui permettra de revoir les règles du cumul des allocations chômage et d’un salaire faible. 800 000 personnes sont concernées.
En refusant la nomination aux finances de Paolo Savona et en proposant de nommer Carlo Cottarelli à la présidence du Conseil, le président italien a mis au jour la vive division des élites économiques sur l’euro.
Au lendemain du 22e jour de grève à la SNCF, Édouard Philippe a reçu les responsables syndicaux pour leur annoncer que l’État reprendra 35 milliards d’euros de dette d’ici 2022. Même si toutes leurs revendications sont loin d’être satisfaites, la CGT, Sud, l’Unsa et la CFDT s’interrogent sur la stratégie à tenir.
Maître de conférences à l’université Paris XIII et membre des Économistes atterrés, Dany Lang explore les risques de nouvelle crise financière et les moyens de la contrer.
Retrouvez notre débat autour du futur grand complexe de loisirs et de commerces d'Île-de-France, accusé d'être néfaste pour le climat, avec son directeur du développement David Lebon face à Jean-Yves Souben, écologiste et membre du collectif d'opposants.
Enfermé dans sa logique de baisses d’impôts qui affaiblit toujours plus le budget de l’État, le gouvernement va devoir faire face aux limites de sa politique dans un contexte conjoncturel moins favorable. Des coupes dans les dépenses sociales semblent inévitables.
La facture pour le contribuable des tribulations de feu la SNCM vient encore d’être alourdie et dépasse largement le milliard d’euros en quinze ans. Un trou d’obus, comparé au gouffre financier de la SNCF. Mais le mécanisme public à creuser des puits sans fond est comparable.
Lorsque Samsonite a cédé son usine d'Hénin-Beaumont en 2005, il s'agissait uniquement pour le grand groupe américain d'éviter de payer les millions d'euros d'un plan social. La faillite est survenue en 2007. La justice confirme le caractère frauduleux du procédé.
Un rapport de l’Assemblée nationale, paru le 11 avril, étrille la gestion d’Anne-Marie Couderc, nommée présidente par intérim d’Air France-KLM, à l’époque où elle dirigeait le distributeur de presse Presstalis. Parmi les critiques, le montant des notes de frais et le nombre de voitures de fonction.
Dans sa campagne pour faire scission du Crédit mutuel, la banque Arkéa a embauché une mystérieuse société de conseils sur Internet, dénommée Bloom, qui était déjà venue en appui de François Fillon pendant sa campagne des primaires de la droite. Au même moment, des opérations d’officine sont organisées sur les réseaux sociaux.
PSA veut obtenir de ses salariés du site de Vesoul de travailler plus pour gagner moins. Une mise à nu de la réalité des ordonnances qui ne se marie guère avec le mantra gouvernemental selon lequel « le travail doit payer ».