La Commission européenne a dévoilé un projet de règlement visant à protéger le pluralisme et l’indépendance des médias, freinant notamment l’intrusion des actionnaires dans la vie éditoriale. Les associations regroupant les éditeurs de presse, souvent à la tête de médias tombés dans les mains de milliardaires, s’insurgent.
Ancien mécanicien robinetier, Ghislain Lafosse a dû être amputé d’une jambe après un accident survenu en 2018 dans son ancienne entreprise, filiale du groupe Eiffage. Au civil, la faute inexcusable de l’employeur a été reconnue en première instance, mais le procès pénal n’est toujours pas programmé.
Marc et Nadé Blata, figures des influenceurs français, cumulent à eux deux 7 millions d’abonnés sur Instagram. Comme d’autres célébrités de ce petit monde issu de la téléréalité, le couple installé à Dubaï a fait la promotion d’une formation à la réalité bien incertaine.
Alors que des gouvernements européens ont instauré, dès le printemps, des programmes d’économie d’énergie pour faire face à la crise, le gouvernement français se contente de parler « sobriété », en mettant en avant de vagues incitations. Le gestionnaire de transport d’électricité vient pourtant de rappeler l’urgence du moment.
Malgré la forte hausse des prix de l’énergie et le contexte économique international tendu, le gouvernement compte coûte que coûte baisser les dépenses et poursuivre sa politique de l’offre aux effets douteux.
La plateforme de livraison, détenue par La Poste depuis 2017, est poursuivie pour ses pratiques de 2015 et 2016. Encore aujourd’hui, de nombreux livreurs attestent qu’ils ne devraient pas être employés comme des indépendants. De lourds soupçons visent aussi les sous-traitants employant les coursiers Stuart motorisés.
Depuis sa libéralisation en 2019, le « compte personnel de formation » (CPF) est devenu un produit presque comme les autres. Les influenceurs le vendent, de story en story, et s’affranchissent souvent des règles. Quand ils ne promeuvent pas carrément des formations douteuses.
Dans la finance, l’énergie, le transport ou l’industrie, on remarque que les grands groupes qui ont réalisé les plus gros profits ces derniers mois se retrouvent parmi les plus gros pollueurs. Une raison de plus pour ne pas dissocier enjeux économique et écologique.
Devant une assemblée de journalistes, le président a appuyé sur l’accélérateur lundi, afin que la réforme hautement inflammable qu’il appelle de ses vœux entre en vigueur dès l’été. Les syndicats s’opposent unanimement à un recul de l’âge de départ.
La réunion extraordinaire des ministres de l’énergie, le 9 septembre, devait tracer les grandes lignes du plan de riposte de l’Union européenne face à la crise énergétique. En dépit de l’urgence, tout reste flou. Alors que la présidente de la Commission doit prononcer son discours de l’Union mercredi, l’UE a du mal, une fois de plus, à être au rendez-vous.
Le gouvernement défend sa réforme accélérée de l’assurance-chômage au nom du plein-emploi. Mais ce qui se joue ici n’est rien d’autre qu’un renforcement de la répression des travailleurs pour satisfaire un système économique en crise.
En décidant de relever ses taux dans un contexte historique de tensions, l’institution monétaire de l’Union européenne envoie un message sans ambiguïté : au nom de la lutte contre l’inflation, elle assume la perspective d’une récession.
Condamné en décembre à verser des indemnités pour licenciement abusif à 186 personnes, Stora Enso vient d’annoncer qu’il allait s’exécuter, alors qu’il était convoqué devant le tribunal de commerce d’Arras.
L’incertitude domine sur la conjoncture française en cette rentrée. Mais un scénario sombre de nouvelle récession causée par la crise de l’énergie et la pression sur les revenus semble de moins en moins devoir être exclu.
Nouvelle réforme de l’assurance-chômage sans négociation, crispations sur les salaires et l’inflation, réforme des retraites en embuscade... Les sujets brûlants s’empilent en cette rentrée, sans que les syndicats partent toujours unis. Seul le sort des chômeurs fait l’unanimité entre les représentants des salariés.
La guerre en Ukraine est en train de changer de dimension. En représailles face au projet de plafonner le prix du pétrole russe adopté par le G7, Moscou a arrêté toutes les livraisons de gaz acheminées par Nord Stream 1. Après l’Allemagne, la Suède s’alarme d’un moment « Lehman », mettant en danger la stabilité financière.