Le quotidien Bild qui éreinte les Grecs. Focus, sa Vénus de Milo et son doigt d'honneur. La presse outre-Rhin aurait-elle perdu son sang-froid dans l'affaire grecque? Des journalistes allemands témoignent.
Face à l'«abîme» qui s'ouvre devant la Grèce en pleine déroute financière et sociale, un ancien organisateur du forum social européen d'Athènes, en 2006, dit ne plus «rien attendre de l'Europe», devenue à ses yeux une simple «anecdote». Entretien.
Le grand débat des retraites est porté par la rue. A l'occasion du 1er mai, cette épineuse question se retrouve au cœur de la mobilisation. Age de départ, pénibilité, faux débats ou non-dits, retour sur toute une série d'analyses, d'entretiens et de tribunes publiés sur Mediapart.
Les socialistes français ne cessent d'alerter l'opinion sur l'inertie de l'Union européenne et son manque de détermination pour trouver un plan de sauvetage cohérent de la Grèce. Mais ils ne soufflent mot du plan d'austérité mis au point par Bruxelles et le FMI, présidé par Dominique Strauss-Kahn.
Angela Merkel s'est résolue à aider la Grèce. Il était temps. En fait, c'était prévu depuis longtemps. Mais la chancelière voulait éviter un revers électoral le 9 mai dans le plus grand Etat allemand...
BNPParibas, le Crédit agricole, la Société générale assurent que leur exposition à la dette grecque est «négligeable». Problème: les banques françaises sont les plus exposées en Europe, selon la Banque des règlements internationaux. Où sont les 75 milliards de dollars de créances, s'ils ne sont pas en partie dans les trois premières grandes banques françaises? Parti pris.
Ebranlées par une cascade de dysfonctionnements, déstabilisées par la crise financière, les Caisses d'épargne sont paralysées par un mouvement de grève, qui touche depuis le 13 avril un très grand nombre d'agences en Ile-de-France. Reportage vidéo.
Dans le passé, elles n'ont rien vu et ont cautionné toutes les dérives du marché, et en premier les subprimes. Aujourd'hui, elles se posent en juges des politiques d'Etat. Avec la dégradation de la Grèce, du Portugal et de l'Espagne, les agences de notation se trouvent à nouveau sur le banc des accusés, soupçonnées d'alimenter la spéculation contre l'euro.
L'avenir de l'Europe et de ses 500 millions de citoyens retient beaucoup moins l'attention du gouvernement et du chef de l'Etat que la burqa et ses 2.000 cas recensés en France. Et chaque jour, la spéculation se renforce tandis que l'Europe se fissure. Parti pris.
Classée comme “junk bond”, la Grèce est inexorablement en train d'être acculée à la faillite. Le Portugal est désormais sous pression. L'Espagne et l'Irlande sont menacées. L'euro lui aussi est attaqué. La panique gagne les marchés.
Le face-à-face tant attendu entre Arnaud Lagardère et Guy Wyser-Pratte, actionnaire critiquant sa gestion, s'est conclu par la victoire du premier. Un bloc de 20% d'actionnaires, cependant, contestent sa gestion. C'est plus qu'un avertissement.
La députée socialiste portugaise Inês de Medeiros, élue à Lisbonne mais résidant à Paris, fera l'aller-retour entre ces deux villes chaque semaine pendant quatre ans, aux frais du contribuable. Parti pris.
Sa demande d'aide à l'Union européenne et au FMI n'a apporté aucun soulagement à la Grèce. La spéculation a repris de plus belle sur la dette grecque et sur l'euro, face à une Europe qui commence tout juste à prendre la pleine mesure des dangers.
Crise institutionnelle en Belgique, menace d'un parlement sans majorité en Grande-Bretagne après le 6 mai, élection régionale à haut risque en Allemagne... L'appel au secours d'Athènes arrive à un moment délicat pour beaucoup de pays européens. D'autant que les inquiétudes sur le plan de sauvetage restent vives.