En sa qualité de premier questeur de l'Assemblée nationale, le député socialiste Bernard Roman compte adresser dès ce jeudi 23 juillet un courrier à la direction de Natixis Asset Management pour la sommer de lui fournir des explications, à la suite de l'enquête de Mediapart révélant qu'un fonds de l'Assemblée a fait les frais de pratiques irrégulières de la société de gestion.
La société de gestion Natixis Asset Management contrevient aux règles de l'Autorité des marchés financiers en gardant pour elle près de 80 % des gains masqués qu'elle fait dans des opérations de cessions temporaires de titres. Parmi les très nombreux organismes de placement lésés, figure « Concorde 96 », créé par l'Assemblée nationale pour le financement de la retraite des députés.
Tout l’été, Mediapart et la Revue du Crieur organisent des face-à-face entre celles et ceux qui décident de la vie de la cité et celles et ceux qui la pensent. La première rencontre oppose l’économiste Cédric Durand, partisan d’une rupture avec l’Europe de l’euro, à Valérie Rabault, rapporteure générale PS du budget à l’Assemblée.
Après la claque de l'accord grec, les débats sur l'architecture de l'UE, pour consolider la zone euro, repartent de plus belle. De quoi parle-t-on ? De règles budgétaires renforcées ou de garanties pour une Europe sociale ? Certains s'inquiètent déjà du manque de légitimité démocratique de ces projets complexes.
Trois jours après la déclaration du sommet européen plaçant la Grèce sous tutelle, l'ancien ministre grec de l'économie, Yanis Varoufakis, commentait l'accord sur son blog. Mediapart en a repris la traduction française, et l'a soumise au regard des économistes Agnès Bénassy-Quéré, membre de l'École d'économie de Paris, et André Sapir, membre du think tank européen Bruegel.
Société spécialisée dans la gestion d'actifs, Natixis Asset Management contrevient fréquemment à la réglementation. Non seulement elle prélève des commissions occultes sur les fonds à formule mais de surcroît, elle n’offre à ses clients, sans leur dire, que la moitié de la rémunération du marché. Premier des trois volets d'une enquête consacrée à cette filiale de BPCE.
Selon un nouveau rapport établi par les consultants Mycle Schneider et Antony Froggatt, qui synthétise de nombreuses données chiffrées mondiales, l'industrie nucléaire décline et résiste de plus en plus difficilement au déploiement des énergies renouvelables, mieux adaptées à l'économie actuelle.
Le principal mérite de l'accord intervenu lundi est d'éviter une sortie chaotique de la Grèce de la zone euro, jugent des économistes joints par Mediapart. Mais les conditions fixées à Athènes sont contre-productives. Aucune leçon n'a été tirée depuis 2010.
La Bourse de Shanghai en 2015 ressemble-t-elle à celle de Tokyo en 1990 ou plutôt de New York en 1987 ? Explosion de la « bulle chinoise », comme le croient certains « sino-pessimistes », ou « soldes d'été » permettant de bonnes affaires ? Analyse.
Mercredi 15 juillet, Christian Dubreuil, choisi par l’Élysée pour diriger l’Office national des forêts, sera auditionné par une commission parlementaire. Jugé « autoritaire » et « intransigeant », l’homme débarque dans un contexte financier et social explosif.
« 28 banques gouvernent le monde », accuse François Morin. Revenant sur le pouvoir de cet oligopole mondial, l’économiste propose d’abattre cette hydre et de redonner le pouvoir de la monnaie aux États.
Éphémère ministre des finances, Yanis Varoufakis mutliplie les plaidoyers pro domo. Où l'expert en théorie des jeux se révèle être un petit joueur. Comme le démontre le résultat, hélas pour les Grecs. Parti pris.
La visite d’État du président mexicain, invité d'honneur du 14-Juillet, met en lumière les rouages de la fameuse « diplomatie économique » chère à Laurent Fabius : priorité à la signature de contrats, notamment en armement, tandis que les droits de l’homme sont délibérément oubliés.
Alexis Tsipras a décroché lundi matin un pré-accord qui ouvre la voie à un éventuel troisième plan d'aide à la Grèce. Les conditions sont drastiques, plus dures que celles négociées avant le référendum du 5 juillet. La restructuration de la dette est évoquée de manière très floue. Le spectre du Grexit s'éloigne – pour un temps ?
Après une après-midi et une nuit complète de négociations, le sommet des chefs d'État et de gouvernement de la zone euro s'est enfin achevé lundi matin. Un accord extrêmement contraignant est trouvé qui durcit encore les réformes exigées par les « institutions ». Explications.
Après plus de huit heures de réunion samedi, les ministres des finances de la zone euro n'ont pas réussi à tomber d'accord. Ils reprennent leurs échanges ce dimanche, avant la tenue d'un sommet de la zone euro, en fin d'après-midi à Bruxelles. Toutes les options, Grexit compris, restent sur la table.