Économie et social

Bruxelles-Athènes : prises de contacts et premières impasses

Europe

Athènes ne veut pas discuter avec la « commission branlante de la Troïka ». De leur côté, les dirigeants européens ne veulent pas entendre parler d'annulation de la dette. Dans ce contexte tendu, les sociaux-démocrates rêvent de jouer les intermédiaires entre Angela Merkel et Alexis Tsipras.

Secret des affaires: les dessous du retrait du texte

Entreprises

À l’initiative du ministre de l’économie, l’Élysée a décidé de retirer l’amendement sur le secret des affaires, introduit dans la loi Macron. Le gouvernement promet une large concertation avec les journalistes pour améliorer le texte. Mais le problème principal n’est pas résolu et laisse toujours planer des menaces sur le droit de l’information. Qu’est-ce que le secret des affaires ? Qu’est-il censé protéger ?

Secret des affaires : « La France fait pire que l'Europe »

Entreprises — Entretien

Pour le député européen écologiste Pascal Durand, le projet de directive européenne sur le secret des affaires est « indissociable » du traité transatlantique. Le texte français inclus dans le projet de loi Macron lui paraît encore plus dangereux car il institue des sanctions pénales. 

Près de 6 millions de chômeurs : l’échec de Hollande

Politique économique — Parti pris

Le nombre des chômeurs continue de progresser à une allure vertigineuse : toutes catégories confondues, on dénombrait presque 5,9 millions de demandeurs d'emploi fin 2014, soit +312 900 depuis un an et +919 000 depuis mai 2012. La clameur populaire qui vient d’Athènes fait donc forcément écho jusqu’en France : et si on changeait de politique ?

Yanis Varoufakis, l'économiste qui tient l'avenir de la Grèce entre ses mains

Politique économique

La nomination de cet économiste « radical » au ministère des finances effraie beaucoup de responsables européens. Conseiller d’Alexis Tsipras, il a préconisé dès 2009 une renégociation et un abandon partiel de la dette grecque. La crise de l’euro, pour lui, tient à un défaut de construction de la zone, qui ne profite qu’à un seul pays : l’Allemagne.

Prud’hommes : pourquoi le pouvoir réunit la CGT et le Medef contre lui

Travail — Analyse

Dans le grand fourre-tout de la loi Macron, qui a commencé à être examinée lundi à l’Assemblée, on trouve une réforme qui concerne tous les salariés : la réforme des prud’hommes. Présenté comme devant rendre le système actuel plus rapide, ce texte élude pourtant la seule question qui vaille, celle des moyens.

Grèce: la révolution électorale. Live et réactions

Europe — Live

Près de dix millions de Grecs étaient appelés aux urnes dimanche pour élire leurs 300 députés. Syriza, le parti anti-austérité d'Alexis Tsipras, apparaît comme le grand vainqueur de l'élection, d'après les résultats officiels. Une projection, réalisée à partir de 80 % de bulletins dépouillés, lui donne 149 sièges. Réactions et décryptages, à Athènes et en Europe.

Une politique de gauche est-elle possible en Europe?

Politique économique — Analyse

La probable victoire de Syriza dimanche en Grèce relance une question cruciale pour les mois à venir en Europe : peut-on mener une politique de gauche au sein de la zone euro, sans modifier les traités ni les règles monétaires aujourd'hui en vigueur ?

La BCE sort son bazooka monétaire

Politique économique

Les financiers l’exigeaient, Mario Draghi l’a fait. La BCE va lancer un programme de rachat de titres publics de 1 100 milliards d’euros à partir de mars. Mais ce changement de politique monétaire risque de ne rien changer. L’austérité et la déflation s’imposent toujours. Loin de soutenir l’économie européenne, il s’agit plutôt d’un nouveau plan d’aide pour les banques.

Zone euro: la Grèce reste un cas à part

International — Analyse

Une victoire de Syriza permettrait-elle enfin de traiter les scléroses de l'économie grecque, auxquelles l'austérité version Troïka (UE-FMI-BCE) n'a pu remédier ? Ni la dette publique, ni le maintien ou non dans la zone euro ne sont vraiment le problème alors que la chasse aux rentes, le démantèlement d’un État clientéliste et une réforme de la fiscalité sont restés largement lettre morte. Explications.

Guillaume Duval: «C'est l'Europe du trop peu et du trop tard»

La boîte à idées — Entretien

Le rédacteur en chef d'Alternatives économiques publie un petit livre d'entretien décisif pour comprendre la voix de ceux qui refusent d'abandonner l'Europe aux politiques d'austérité et à la seule logique du marché.

Monnaies et taux : « Je suis suisse »

Économie et social — Parti pris

Haro sur ces Suisses « irresponsables » qui ont jeté une grenade dégoupillée au beau milieu du marché des changes ? Au contraire, l'abandon d'une manipulation de plus par une banque centrale doit être salué. « Je suis suisse ». Parti pris.

Corée du Sud: les empires familiaux des «chaebols» sont sous le feu des critiques

Asie et Océanie — Enquête

Quelques affaires récentes ont mis au premier plan les empires industriels familiaux coréens, les « chaebols », qui détiennent un pouvoir économique, politique et idéologique démesuré, au point de menacer la démocratie, la justice sociale et le développement économique du pays.

Les économistes atterrés tentent de dessiner une autre politique économique

Économie et social — Parti pris

Les économistes atterrés dénoncent dans un nouveau manifeste les ravages des politiques libérales imposées en Europe. D’autres voies sont possibles, assurent-ils. Allant de l’écologie à la finance en passant par l’Europe, ils avancent des propositions, moins convaincantes que leurs analyses.

Franc suisse : derrière la capitulation de la banque centrale

Finance — Analyse

La capitulation soudaine de la Banque nationale suisse n'est que le dernier en date des chocs à répétition qu'a provoqués la manipulation du prix de l'argent par les principales banques centrales. Le spectacle doit continuer. Analyse.

Le conseiller financier de Cahuzac est sanctionné par l'AMF

Évasion fiscale

L’Autorité des marchés financiers a condamné Hervé Dreyfus, le gestionnaire de fortune de Jérôme Cahuzac, à 60 000 euros d'amende. Pas pour avoir organisé la fraude fiscale de l’ancien ministre, mais pour conflit d'intérêts: conseiller en gestion de patrimoine, il était en même temps payé, et largement plus, par la banque suisse Reyl.