Le scénario catastrophe évoqué au début de 2009 est en train de se réaliser: la Grèce s'enfonce dans la faillite. Mardi, les agences de notation ont dégradé la note de la dette publique grecque, la classant dans la catégorie de produits risqués. Les marchés s'inquiètent de l'endettement public d'Athènes. Pour la zone euro et la Banque centrale européenne, cela constitue la première épreuve de vérité. Jusqu'où les pays européens sont-ils prêts à répondre des finances publiques grecques?
Coup de théâtre à Copenhague: la révélation par le quotidien britannique The Guardian d'un projet d'accord préparé par les Danois met en rage les pays en développement. En quelques heures, toutes les tensions accumulées au fil des ans entre Nord et Sud éclatent au grand jour. Et plus grand-monde ne croit à la possibilité d'un vrai accord. Récit.
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Mediapart s'est procuré un projet d'étude du Conseil économique et social sur les cellules de reclassement. Souvent gérées par des opérateurs privés, elles sont chargées de remettre en selle les licenciés économiques. Le rapport propose de «mieux réguler» l'activité des cabinets en créant un label. «Il faut moraliser cette profession», confie un membre de la section du travail.
La Banque centrale européenne a annoncé le 3 décembre la levée partielle et progressive des mesures dites “non conventionnelles” adoptées au plus fort de la crise financière. Pour trouver la sortie de ces eaux inconnues, les banquiers centraux sont contraints de naviguer à vue: ils mesurent en effet aussi mal les conséquences d'un sevrage du système bancaire qu'ils avaient surestimé l'efficacité de cette drogue. Analyse.
Les adeptes du suspense en seront pour leurs frais : à l'issue du 49e congrès de la CGT –ouvert lundi 7 décembre à Nantes–, le secrétaire général s'appellera... Bernard Thibault! Ce qui n'empêchera pas des participants de contester sa ligne réformiste. Et l'échec des mobilisations anti-crise. (photos: siège de la CGT, à Montreuil)
C'est parti pour la conférence sur le climat de Copenhague: douze jours de négociation pour donner une suite au protocole de Kyoto et organiser un système international de lutte contre l'effet de serre et ses conséquences. Notre compte-rendu en direct de la séance d'ouverture: cliquez ici. Les points de désaccord entre les Etats restent nombreux, ravivant plus que jamais la fracture entre pays du Nord et du Sud.
Courroie de transmission du PCF, syndicat-parti où tout le monde file droit? Rien à voir avec la CGT actuelle, explique à Mediapart Françoise Piotet, auteur de La CGT et la recomposition syndicale, une enquête de trois ans. Elle décrit non pas une mais «des» CGT, mondes clos qui se connaissent très mal.
Le monde du nucléaire est en ébullition. Le gouvernement a perçu les difficultés de l'EPR et demande une réorganisation de la filière. François Roussely, ancien PDG d'EDF, a été chargé de mener une étude sur le sujet. Des batailles se profilent entre les différents intervenants, Areva et EDF en tête. Mais est-ce la bonne question? Ne vaut-il pas mieux se pencher sur le sort de l'EPR, qui tourne à la catastrophe industrielle?
A 48 heures de l'ouverture de la conférence sur le climat de Copenhague, une journée nationale de mobilisation s'est tenue samedi 5 décembre en France. L'occasion de prendre la mesure des enjeux posés par le réchauffement de la planète.
Proche de Nicolas Sarkozy et ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde au ministère des finances, Stéphane Richard, qui est passé chez France Télécom au printemps, va devenir directeur général délégué du groupe à compter du 1er janvier 2010. Le nouveau promu est dans une situation ubuesque: la Commission de déontologie, le 14 octobre, lui fait interdiction d'avoir la moindre relation avec la plupart des membres des cabinets du ministère des finances et du secrétariat d'Etat à l'industrie. En clair, le futur patron de France Télécom est quasi interdit de séjour à Bercy, qui est le quartier général de son actionnaire principal, l'Etat!
La taxe carbone aux frontières de l'UE, que Nicolas Sarkozy se fait fort d'imposer pour punir les pays émergents qui ne joueraient pas le jeu de la réduction des émissions, serait-elle compatible avec les règles de l'OMC? Et quels problèmes soulèverait son éventuelle mise en œuvre? Le débat entre experts est lancé, éclairé par un jugement peu connu des juges de l'OMC sur un contentieux entre l'Europe et le Brésil à propos des pneus rechapés. Analyse.
A entendre le gouvernement depuis la rentrée, la reprise économique était au coin de la rue. Mardi 1er décembre, Nicolas Sarkozy a redécouvert que la crise est loin d'être achevée. Ce brutal changement de pied permet d'anticiper les critiques sur sa gestion, notamment sur les résultats désastreux en matière d'emploi. En réintroduisant la crise dans son discours, le président de la République tente aussi de justifier par avance toutes les réformes sociales prévues au printemps.
Contrairement à ce que disent bien des dirigeants européens,l'effort des Etats-Unis pour réduire leurs émissions de CO2 sera plus important que celui du vieux continent d'ici à 2020. L'objectif américain est une baisse de 17% de leurs émissions en 2020 par rapport à 2005, soit entre 3 et 4% de moins qu'en 1990. A première vue, c'est beaucoup moins que l'Europe. Sauf qu'à y regarder de plus près, l'effort américain sera plus important que celui des Européens. En effet, partie plus tôt, l'Union a déjà réalisé environ la moitié des réductions promises.
Une première! Lundi 30 novembre, l'opérateur téléphonique SFR conteste la représentativité du syndicat Sud devant le tribunal de Longjumeau (Essonne). Avec un argument jamais utilisé devant la justice: Sud ne «respecte pas les valeurs républicaines» parce qu'il plaide pour un «socialisme autogestionnaire»!
L'annonce soudaine par l'émirat de Dubaï, vitrine de la prospérité du Golfe, d'un moratoire sur une dette de 80 milliards de dollars a jeté un froid dans la petite fête que s'offraient les marchés financiers avec l'argent des banques centrales. Histoire classique d'une folie des grandeurs financée par l'endettement mais aussi avertissement sur le risque lié à l'explosion généralisée de la dette publique. Analyse.