L’exécutif a dévoilé les grandes lignes d’une vaste réforme du service public de l’emploi, prévue dès 2024. Pour atteindre le « plein-emploi », il prône une collaboration plus efficace de toutes les institutions existantes, une obligation d’inscription des bénéficiaires du RSA et une refonte du système de sanctions.
L’association de consommateurs CLCV a étudié sur une période de dix ans le fonctionnement du marché de l’électricité en France. Son constat est troublant : la production nucléaire baisse de façon continue au profit de celle des centrales à gaz. La gestion du nucléaire se fait-elle vraiment dans l’intérêt des clients ?
Au bord de la faillite après les révélations du livre « Les Fossoyeurs », Orpea, ses actionnaires et ses créanciers ont fait appel à de multiples conseils juridiques et financiers pour élaborer un plan de restructuration. Une note salée de 85 millions d’euros qu’Orpea va prendre en charge.
Le discours du chef de l’État, lundi 17 avril, traduit sa fuite en avant. Alors que sa politique économique est à l’origine de la crise sociale que traverse le pays, le président ne voit de salut que dans sa poursuite. Un aveuglement à haut risque.
Le géographe et économiste David Harvey est un infatigable pédagogue de la pensée marxiste, mais c’est aussi un théoricien important qui a placé au centre de son attention le caractère spatio-temporel de l’accumulation du capital.
Un entretien avec le géographe et économiste David Harvey, un des marxistes les plus influents de notre époque, sur l’état du capitalisme, la gauche française et l’importance de la pensée de Karl Marx.
Avec la montée des tensions avec la Chine et la guerre en Ukraine, les facteurs géopolitiques deviennent les principaux critères dans la circulation des capitaux dans le monde. Pour la finance internationale occidentale, il y a désormais les pays amis et les autres. Les pays émergents, souvent au bord de l’asphyxie financière, font les frais du bras de fer qui oppose Washington et ses alliés à Pékin.
Après la promulgation de la réforme des retraites, l’écrivain Joseph Andras évoque, dans un texte pour Mediapart, la violence d’un pouvoir qui « ne vaut rien », mais continue de suivre « son “cheminement démocratique” contre la démocratie ». « La sagesse, c’est la révolution », promet-il.
Dans les rues de Paris, des centaines d’étudiants et de travailleurs ont manifesté avant la décision du Conseil constitutionnel. Quand les « Sages » ont validé la loi dans ses grandes lignes, toutes et tous ont redoublé de synonymes pour dire leur rage face à ce qu’ils considèrent comme la « violence institutionnelle » de trop.
Le Conseil constitutionnel a validé l’essentiel de la réforme des retraites, qu’Emmanuel Macron a officiellement promulguée dans la nuit. La crise sociale et politique est désormais aussi institutionnelle. Les derniers garde-fous ont disparu. La voie est pavée pour les régimes illibéraux.
Les conditions de travail au Nouvel Hôpital de Navarre, dédié à la psychiatrie, ont fait l’objet d’un audit approfondi mené par un cabinet indépendant. Notre partenaire Le Poulpe a pris connaissance de ce document qui recense les nombreuses difficultés des personnels.
Partout en France, les cortèges ont largement diminué pour la douzième journée de mobilisation contre la réforme. Mais si tous les regards sont tournés vers le Conseil constitutionnel, qui rendra sa décision vendredi, la colère ne s’est pas éteinte.
L’institution de la rue de Montpensier se prononcera vendredi sur la conformité de la réforme des retraites, ainsi que sur la demande de référendum d’initiative partagée. Dans les deux cas, le pouvoir se montre confiant quant à la décision finale des « Sages », mais craint la réaction des opposants au texte.
Si l’exécutif se félicite déjà de voir la mobilisation contre la réforme des retraites décliner pour cette douzième journée d’action, la lutte aura payé de bien des manières. En trois mois, elle a libéré une folle énergie, inédite depuis bien des années. Ode à un mouvement hors-norme.
Après trois mois de mouvement social contre la réforme des retraites, la radicalité du pouvoir rend nécessaire une révision de la stratégie syndicale. Les grandes journées de manifestation ont atteint leurs limites. Comment aller plus loin ? En visant un objectif : rendre le monde du travail ingouvernable.
Inédit par sa force, le mouvement social contre la réforme des retraites l’est aussi par un antagonisme qui le traverse : il y a eu d’un côté beaucoup de monde en manifestation et de l’autre, la grève générale n’a pas eu lieu. Cette séquence est éclairante sur l’état du monde du travail, des syndicats et de leur capacité à mobiliser.