À l’heure où Marine Le Pen prône une politique ouvertement discriminatoire à l’égard des étrangers, Mediapart contextualise les chiffres de l’immigration, détournés par l’extrême droite pour mieux faire passer une idéologie raciste.
Chaque jour, l’actualité de la campagne présidentielle 2022 passe sous les regards et les crayons affûtés de notre équipe de dessinateurs et dessinatrices. Aujourd’hui : Sié.
La ville de Saint-Fons, dans le Rhône, a choisi massivement Mélenchon au premier tour, mais s’est également abstenue à près de 40 %. Le second tour Macron-Le Pen pourrait bien achever de démoraliser une population doublement fragilisée, socialement et par l’épreuve des discriminations qui visent les personnes d’origine étrangère.
Des agents de Pôle emploi racontent leur sentiment d’être devenus « un outil politique » et s’interrogent sur la nature de leurs missions dans les cinq prochaines années. Être « le bras armé d’une politique ultralibérale » ou « les auxiliaires d’une politique raciale » ne motive guère les troupes.
Contrairement à 2017, aucun syndicat de policiers n’appelle à battre Marine Le Pen dans les urnes. Dans son programme, la candidate d’extrême droite reprend à son compte les exigences d’une profession qui lui est réputée favorable.
Le secrétaire général de la CGT appelle à ce que « pas une voix du monde du travail » n’aille à l’extrême droite dimanche 24 avril. Mais qu’attendre d’un éventuel second quinquennat d’Emmanuel Macron ?
Marine Le Pen a réussi à faire oublier le programme et les sorties homophobes de son père. Mais derrière sa façade « gay-friendly », les positions, les votes et les soutiens du Rassemblement national représentent un vrai danger.
Le ministre délégué chargé des relations avec le Parlement est notre invité. À cinq jours du second tour, son jugement sur la campagne d’Emmanuel Macron. Puis le regard de Raphaël Llorca, auteur de « La Marque Macron ».
Jamais l’extrême droite n’a été si près du pouvoir. Parce qu’elle est la pire ennemie de l’égalité, des droits et des libertés, voter contre sa candidate est la seule option antifasciste dans le cadre électoral. Mais ce sera dans la douleur, l’autre bulletin étant au nom du premier responsable de cette catastrophe, Emmanuel Macron.
Un raout de soutien au candidat Macron est prévu mardi soir à la Grande Mosquée de Paris, dont le recteur est un proche de Gérald Darmanin. Mais au-delà de ces mondanités, le chef de l’État n’a guère adressé de signaux d’apaisement aux électeurs musulmans, dont une partie se dit tentée, aujourd’hui, par l’abstention.
Beaucoup a été dit sur la mauvaise alternative que constitue le vote de dimanche 24 avril. Reste peut-être à explorer la force du déni autour de la possibilité que Marine Le Pen soit vraiment élue. Un déni à la fois plus protéiforme et puissant qu’il y a cinq ans.
Chaque jour, l’actualité de la campagne présidentielle 2022 passe sous les regards et les crayons affûtés de notre équipe de dessinateurs et dessinatrices. Aujourd’hui : Thibaut Soulcié.
Au nom de valeurs de gauche, Aurélien et Françoise et les autres se sont mobilisés l’an dernier contre le passe sanitaire. Mediapart leur redonne la parole avant le second tour de la présidentielle. Premier constat : l’exécration de Macron fait désormais souvent jeu égal avec le rejet de l’extrême droite.
Plusieurs centaines d’activistes ont bloqué la circulation dans la capitale tout au long du week-end de Pâques. Autour d’un campement installé porte Saint-Denis se sont tenus conférences et débats sur l’urgence écologique. Le soudain intérêt affiché du candidat Macron pour la question n’y a trouvé aucun écho.
Le collectif La Chapelle debout, qui vient en aide aux exilés à Paris, a décidé lundi d’occuper un bâtiment vide de la capitale pour héberger une centaine de personnes à la rue. À travers cette action, programmée dans l’entre-deux-tours, l’organisation veut créer un « rapport de force » avec les autorités.
Voter Macron ou s’abstenir ? On discute du débat qui agite les citoyens de gauche avec Antoine Boudinet, « gilet jaune » mutilé, Catherine Corsini, réalisatrice, Geoffrey Renimel d’ATD Quart Monde et Julien, professeur dans un collège de Seine-Saint-Denis.