Nathalie Arthaud face à Mediapart, la guerre en Ukraine, notre contre-reportage sur l’islam à Roubaix... Cette semaine, dans « À l’air libre », des enquêtes, des reportages, des interviews… et, surtout, un ton que vous n’entendrez pas ailleurs.
En siphonnant, lors de la présentation de son projet, les mots et les propositions de son opposition de droite, Emmanuel Macron a réduit à néant l’espace politique de Valérie Pécresse. Autour de la candidate LR, on cherche la parade. En se demandant si elle existe.
Près de 20 000 personnes ont gagné la France, quatre semaines après le début de la guerre russe en Ukraine. Dans les gares parisiennes, les femmes et leurs enfants continuent d’affluer, prises en charge par les équipes de la Croix-Rouge, des hébergeurs solidaires ou des proches.
Le ministre de l’intérieur a signé un « compte-rendu » de ses échanges avec la majorité insulaire, actant l’ouverture prochaine d’un processus de négociations et le rapprochement des « prisonniers politiques ». Mais l’opposition nationaliste et les syndicats étudiants appellent déjà à poursuivre la mobilisation.
Emmanuel Macron a commémoré le 60e anniversaire des accords d’Évian, en prenant soin de ne froisser personne à quelques semaines de la présidentielle. Un exercice d’équilibriste à l’image de la politique mémorielle à l’œuvre depuis cinq ans, faite d’avancées et de nombreux arrêts en chemin.
Accusée de harcèlement moral par une demi-douzaine de membres de son cabinet, l’ex-secrétaire d’État chargée de l’éducation prioritaire, évincée du gouvernement le 5 mars est désormais visée par une enquête du parquet de Paris, selon les informations de Mediapart.
Chaque jour, l’actualité de la campagne présidentielle 2022 passe sous les regards et les crayons affûtés de notre équipe de dessinateurs et dessinatrices. Aujourd’hui : Sié.
Les deux candidats d’extrême droite se marquent depuis des mois sur le « vote catholique », ambitionnant de mettre la main sur les électeurs en déshérence de François Fillon. Avec des stratégies opposées.
Le président-candidat a présenté, jeudi 17 mars, les grands axes de son programme. Plus que jamais néolibéral sur le plan économique, il propose une version conservatrice des enjeux sociaux et régaliens, en occupant le terrain de ses adversaires de droite et d’extrême droite.
La chambre sociale du tribunal de Bobigny jugeait ce jeudi la plainte déposée par cinq parlementaires LR contre le syndicat Sud Éducation 93. Ces élus exigeaient sa dissolution après l’organisation de stage « en non-mixité raciale » en avril 2019.
En 2021, l’État a payé plus d’un milliard d’euros de prestations à des cabinets de conseil. Dans un rapport publié jeudi, une commission d’enquête sénatoriale s’alarme et appelle à encadrer le recours, opaque, à ces consultants privés. Scandale dans le scandale, elle accuse en outre McKinsey d’optimisation fiscale.
Détruire et reconstruire pour diminuer le nombre de pauvres : Valérie Pécresse a présenté, mercredi à Meaux, une vision classique à droite de la politique de la ville. Comme d’autres avant elle, la candidate LR résume les quartiers populaires à des « zones de non-France » qu’il faut « nettoyer ».
Le mois dernier, Mediapart avait révélé le message audio laissé par mégarde par un policier à une Parisienne qui avait porté plainte pour agression sexuelle. Il parlait d’elle comme d’une « grosse pute ». Pour la justice, les preuves sont insuffisantes pour poursuivre le fonctionnaire.
Malgré ses résistances liées à sa personnalité ou à certaines de ses prises de position, une partie des électeurs de la gauche traditionnelle se résout peu à peu à donner sa voix au candidat insoumis. Avec l’espoir d’un second tour débarrassé de l’extrême droite.
Il y a deux mois, M6 diffusait un épisode de son magazine « Zone interdite » sur « les réponses de l’État face aux dangers de l’islamisme » où la rue de Lannoy, à Roubaix était décrite comme une zone d’influence du « séparatisme » islamiste. Mediapart s’y est rendu pour rencontrer les commerçants visés par le reportage. Extrait en accès libre.
Il y a deux mois, M6 diffusait un épisode de son magazine « Zone interdite » sur « les réponses de l’État face aux dangers de l’islamisme » où la rue de Lannoy, à Roubaix était décrite comme une zone d’influence du « séparatisme » islamiste. Mediapart s’y est rendu pour rencontrer les commerçants visés par le reportage.