Le 13 avril, trois mineurs à scooter de 13, 14 et 17 ans ont chuté alors qu’ils tentaient d’échapper à un contrôle de police, dans le XXe arrondissement de Paris. Trois témoins affirment que la voiture de police les a volontairement percutés. Une enquête a été confiée à l'IGPN.
« Chercheuse lesbienne », cette sociologue spécialiste des questions de genre a publié « La Croisade “antigenre”, du Vatican aux Manifs pour tous ». Une décennie de travaux lui fait dire que les campagnes menées contre les minorités, de la Hongrie au Brésil, en passant par Paris, menacent nos démocraties.
Après le rejet de la motion de censure du gouvernement, de nombreux manifestants sont sortis dans les rues de la capitale pour protester. Des rassemblements spontanés qui ont été massivement et brutalement réprimés par la police.
Un baron local obligé d’abandonner ses mandats après une condamnation : le jugement dans l’affaire Falco suscite des réactions qui, une fois de plus, confirment l’existence au sein d’une partie du monde politique français d’un cartel de l’impunité qui ne supporte pas l’idée de devoir rendre des comptes.
À l’occasion de la sortie du documentaire « Guet-Apens. Des crimes invisibles » ce mercredi sur Mediapart, nous avons reçu le journaliste Mathieu Magnaudeix dans l’émission « Abonnez-vous », sur Twitch.
Pendant tout le week-end, cet étudiant tchadien, victime d’insultes racistes et de coups de cette unité policière, a été accusé d’avoir commis des dégradations en marge d’une manifestation. Il a été relâché sans poursuite ce dimanche et le compte-rendu de sa garde à vue balaie la version des syndicats de police.
Alors que la loi de 2016 sur l’abolition de la prostitution fête ses sept ans, Mediapart a enquêté sur un des dispositifs phares : les « PSP », pour « parcours de sortie de la prostitution ». Le constat est accablant : l’État n’applique pas ses propres textes.
Le parcours de sortie de la prostitution est un dispositif mis en place par la loi dite « contre le système prostitutionnel » votée en 2016. Son objectif : aider celles et ceux qui le souhaitent à arrêter de se prostituer. Sept ans plus tard, ce dispositif est peu utilisé et souvent dévoyé. Mediapart a enquêté sur une politique publique défaillante.
Face à la baisse des moyens, le label réseau d’éducation prioritaire décerné aux écoles et collèges en éducation prioritaire devient une sorte de graal pour sauver ce qui peut l’être et tenter de conserver un semblant de mixité. Reportage à Grenoble.
Au sein d’Act Up ou de SOS Homophobie, Jena Selle s’est battue pour les droits des autres, puis pour les siens. Mère d’un bébé de sept mois, elle prépare aujourd’hui son mariage « queer et polyamoureux ». Mais rappelle que la loi relative à la bioéthique qui a élargi l’accès à la PMA en 2021 reste « hostile aux personnes trans ».
Hier, ils échangeaient sur des forums. Aujourd’hui, des militants d’ultradroite se retrouvent sur la plateforme Telegram pour déverser leur haine et lancer des actions violentes. Un refuge pour ces radicaux, protégés pénalement par le caractère privé de leurs conversations.
La lutte antiterroriste porte une attention particulière à ces chaînes Telegram où certains militants d’ultradroite expriment leurs velléités de passer à l’acte. Mediapart révèle les dessous d’une cyberinfiltration au sein d’un groupuscule néonazi.
L’organe représentatif des populations autochtones a cessé tout partenariat avec l’ONG mandatée pour réfléchir à un processus de justice transitionnelle après l’intégration forcée d’enfants dans des pensionnats catholiques. La préfecture est mise en cause dans ce revirement.
Pris de court par la publication de la loi au Journal officiel, dans la nuit de vendredi à samedi, les organisations syndicales et les partis de gauche dénoncent cet empressement et mettent le cap sur le 1er mai. Le président Macron s’exprimera lundi soir.
À l’été 2021, le président français Emmanuel Macron a promis que la France resterait « aux côtés des Afghanes ». La réalité est tout autre. Celles-ci endurent un parcours du combattant dès lors qu’elles demandent l’asile.
Visé par notre enquête « Congo hold-up » et soupçonné de corruption par la justice belge pour des contrats passés sous l’ère Kabila, l’entrepreneur belge Philippe de Moerloose a pu poursuivre son business en RDC avec le nouveau président Tshisekedi. Un signalement a été adressé à Tracfin.