Les adversaires d’Éric Zemmour ont fait part samedi de leur indignation après ses propos sur « l’obsession de l'inclusion » scolaire, qui serait « une mauvaise manière faite aux autres enfants ». Une « obsession » qui manque pourtant cruellement de moyens en France. Et jusque-là, de propositions à la hauteur.
Le dernier rapport commandé par la présidence est dévastateur pour le groupe public : il pointe une « culture de tolérance au sexisme » et décrit un manque de réaction criant de l’encadrement ces dernières années. La présidence promet de tout changer. Mais la défiance est grande.
Une expertise « risques graves » menée par un cabinet de conseil dans les stations locales de Radio France met au jour des conditions de travail et une souffrance inquiétantes. De multiples alertes avaient été lancées par le passé. La direction de Radio France assure prendre le sujet « à bras-le-corps ».
Gilles Huberson a été mis à la retraite d’office le 15 novembre. Il était accusé par plusieurs femmes de harcèlement et d’agressions sexuelles. Dans un décret interne consulté par Mediapart, le ministère des affaires étrangères confirme les faits.
Marguerite Cazeneuve, directrice déléguée de la Caisse nationale d’assurance maladie, pilote l’élaboration du volet santé du programme du candidat Macron. Une confusion des genres qui suscite l’« émotion » de la CFDT, à qui le directeur de la Caisse nationale répond que son adjointe « est libre de ses activités sur son temps libre ».
Le quasi-candidat Macron a souhaité jeudi une réforme « systémique » des universités. Derrière la promesse de les rendre « plus fortes » et de casser la concurrence avec les « grandes écoles », il a posé, en creux, les jalons d’un projet de privatisation.
Chaque week-end, retrouvez notre sélection d’articles lus par la comédienne Christine Pâris tout au long de la semaine. Écoutez Mediapart, écoutez l’indépendance.
L’Assemblée nationale a voté, dans la nuit de vendredi à samedi, ce qui devrait être la version finale de la loi instaurant le passe vaccinal. Jeudi, la majorité avait pris pour prétexte un tweet d’un élu LR pour mettre fin prématurément aux négociations avec le Sénat. La manœuvre lui a permis de reprendre la main sur un texte que les sénateurs avaient largement amendé.
Mercredi, le Conseil d’État a rappelé que le port du masque ne pouvait être imposé de manière générale. Depuis, les arrêtés pris par les préfets des Yvelines, de Paris, puis de Loire-Atlantique, ont été annulés car ils ne prévoyaient pas d’aménagements en termes de zones et d’horaires.
Des dizaines de milliers de personnes dans les rues, une forte proportion de grévistes, et une mobilisation qualifiée d’« historique » par ses organisateurs. Jeudi, les personnels des écoles, collèges et lycées ont exprimé leur « ras-le-bol » de Jean-Michel Blanquer.
Au procès des attentats du 13-Novembre, le premier des accusés à avoir été interrogé sur les faits n’a rien condamné, ni regretté. Celui qui, sans ses activités terroristes, serait un monsieur Tout-le-Monde s’est aussi embourbé dans ses contradictions.
Alors que la grève dans l’Éducation nationale a été très suivie ce jeudi, nous recevons quatre porte-parole des candidat·es de gauche à l’élection présidentielle. Revalorisation des salaires, suppression de Parcoursup, hausse des effectifs... quels programmes pour l’école ?
Jean-Michel Blanquer a annoncé jeudi 13 janvier que 5 millions de masques FFP2 seraient distribués dans le système scolaire. Cette annonce survient alors que depuis près de deux ans, les autorités ont restreint l’usage de ce masque, pourtant plus protecteur face au virus, provoquant, selon nos informations, des tensions entre ministères.
Douze millions de tests PCR ou antigéniques ont été réalisés la première semaine de janvier. À l’hôpital, débordés, les laboratoires de biologie et de virologie ne criblent plus tous les PCR, laissant patients et médecins dans l’incertitude sur le variant à l’origine de la maladie.
Raillé pour ses accents rétrogrades, le programme d’Éric Zemmour sur l’école fait pourtant écho aux slogans réactionnaires brandis depuis cinq ans par Jean-Michel Blanquer. L’école mérite mieux que ces plats rances, inlassablement resservis depuis des décennies.