Manque de protections, décisions gouvernementales communiquées à la dernière minute... À l’université, chaque rentrée sous Covid-19 est ponctuée des mêmes problématiques, laissant libre cours à l’imagination des établissements qui doivent s’adapter. L’organisation de la session de partiels de janvier 2022 n’a pas dérogé à la règle.
L’École de formation du barreau de Paris a demandé à une étudiante de confession musulmane de retirer son voile lors d’une audience de rentrée solennelle qui s’est tenue le 6 janvier. Si la direction assume sa décision, son fondement juridique paraît bancal.
Un ancien démineur du Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale a déposé plainte pour « mise en danger d’autrui » après avoir alerté en vain sa hiérarchie et le parquet d’irrégularités dans le stockage et la destruction d’explosifs. L’ancien patron de l’unité, Laurent Phélip, a été entendu sous le statut de « témoin assisté ».
Depuis la révocation de son placement sous bracelet électronique après « un grand nombre d’incidents », Patrick Balkany se déplace librement, grâce à un vide judiciaire. Dimanche, il a fait le marché à Levallois-Perret avant d’assister à un match de basket-ball, selon les informations de Mediapart.
Le garde des Sceaux a jugé « scandaleux » le discours tenu lundi, à la Cour de cassation, par le procureur général, qui a déploré les « conditions de travail intenables » et le « manque structurel de moyens » de l’institution judiciaire.
Le gouvernement a retiré sa demande d’autorisation auprès de la Commission nationale de l’informatique et des libertés permettant le déploiement du gigantesque Health Data Hub, dont l’hébergement avait été confié à Microsoft.
Chaque week-end, retrouvez notre sélection d’articles lus par la comédienne Christine Pâris tout au long de la semaine. Écoutez Mediapart, écoutez l’indépendance.
Les agentes de cet établissement du CHU de Toulouse ont décidé d’arrêter de travailler à partir du 11 janvier pour protester contre la mise en danger des patients et un niveau de souffrance au travail jamais atteint auparavant.
La présidentielle approche et rien ne semble se décanter à gauche. De Taubira à Mélenchon, en passant par Jadot, chacun compte jouer sa partition jusqu’au bout, malgré les appels à l’unité. De quoi désespérer électeurs et militants.
Pendant toute la durée du procès, sept victimes des attentats écrivent et décrivent leurs sentiments. Aujourd’hui, Georges Salines, partie civile et médecin épidémiologiste, analyse les ressorts de la suspension d’audience pour cause de Covid de Salah Abdeslam.
Marine Le Pen était en visite vendredi à Béziers, avant de mettre le cap sur Perpignan ce dimanche. À moins de 100 jours de l’élection présidentielle, l’électorat de « la droite de la droite » s’inquiète de la dispersion des voix causée par la candidature de Zemmour et esquisse l’idée d’un vote utile.
Le député Guillaume Peltier, figure des Républicains, a officialisé ce dimanche son ralliement au candidat d’extrême droite. En novembre, nous avions révélé comment il mettait l’argent public au service de sa petite entreprise politique.
Avec la cinquième vague, le protocole sanitaire fixé pour la rentrée des classes a fait naître une course folle au dépistage. La saturation des laboratoires a même chamboulé le planning des opérations à l’hôpital de Blois.
Près de 2 000 personnes se sont rassemblées samedi dans la métropole auvergnate pour conspuer le chef de l’État, lui reprochant de vouloir diviser les Français sur la question du vaccin après ses déclarations au « Parisien ». En France, les manifestations ont réuni ce samedi plus de 100 000 personnes.
Éducation et enseignement supérieur — Note de veille
Les syndicats d’enseignants et fédérations de parents d’élèves sont vent debout contre la gestion de l’épidémie de Covid-19. La plupart appellent à une grève nationale jeudi 13 janvier. « L’épuisement et l’exaspération de toute la communauté éducative atteignent un niveau inédit », alertent-ils.
Vendredi 7 et samedi 8 janvier s’est tenu à la Sorbonne un colloque éloigné des canons du genre, mais patronné par d’illustres visiteurs, dont le ministre de l’éducation nationale, qui a par ailleurs aidé à financer l’événement. « Épidémie de transgenres », « soleil noir des minorités » : les formules ont fleuri pour qualifier la manière dont le décolonialisme et les études intersectionnelles martyriseraient l’université française.