L’évasion fiscale massive révélée par les « Pandora Papers » devrait conforter le discours sur la justice fiscale et la taxation des multinationales. Mais les gauches peinent à imposer le débat.
Plusieurs villes de France sont candidates pour installer à leur tour des salles de consommation à moindre risque pour les usagers de drogue. Plus que la mobilisation des riverains, souvent inquiets comme à Paris des méfaits du crack, c’est le double discours du gouvernement, oscillant entre le répressif et l’accompagnement, qui freine les initiatives.
La crise sanitaire n’a fait qu’accélérer le phénomène : faute de moyens financiers et humains pour escorter des détenus aux tribunaux, le recours à la visioconférence se généralise dans les salles d’audience. Des magistrats et des avocats s’en alarment.
Alors qu’il communique depuis des mois sur le « séparatisme islamiste », l’exécutif n’a pas eu un mot pour condamner les propos du président de la Conférence des évêques de France, selon qui « le secret de la confession [...] est plus fort que les lois de la République ». Un silence qui s’ajoute à l’embarras observé depuis la publication du rapport sur les violences sexuelles dans l’Église.
Dans « À l'air libre » ce soir : à six mois de la présidentielle, la gauche est explosée comme un puzzle. Est-elle déjà en train de disparaître du paysage ? Nos invités Aurélie Trouvé, d’Attac, Nicolas Framont, du magazine Frustration, et Samuel Grzybowski, de la Primaire populaire.
Omniprésent depuis la rentrée, alors qu’il n’est pas encore officiellement candidat, Éric Zemmour provoque de vifs débats dans les rédactions. « On a créé un monstre qui est en train de nous échapper », s’inquiète un journaliste.
L’avocate Nathalie Tomasini reprochait à l’actuel ministre de la justice un geste jugé menaçant et des propos tenus avant sa nomination au gouvernement, en marge du procès d’un féminicide en février 2020.
Depuis la rentrée, les élèves non vaccinés doivent s’isoler quand ils se retrouvent cas contacts. Or, nombre d’enseignants n’ont pas les moyens de les accompagner correctement.
Les proches des victimes décédées lors de l’attaque des terrasses, notamment au café La Belle Équipe, ont évoqué, mardi, les difficultés rencontrées lors de l’identification de leurs proches.
Dans un essai, la porte-parole d’Attac propose de dépasser le paradoxe entre la vitalité des mouvements sociaux et la faiblesse politique de la gauche. Elle veut organiser leur complémentarité dans un « espace fédératif » et radical.
Alors que la présidentielle s’annonce très compliquée pour la gauche, la multiplicité des candidatures répond aux aspirations de formations politiques désireuses d’avancer leurs pions dans l’ère de reconstruction qui s’ouvrira après 2022.
Sans attendre la publication du rapport Sauvé, l’Église a déjà acté l’essentiel de son dispositif d’indemnisation des victimes et souhaite collecter 5 millions d’euros. Des questions subsistent sur l’origine des fonds, l’évaluation des préjudices ou la responsabilité de l’institution.
Pour lutter contre les théories complotistes et la désinformation, Emmanuel Macron a confié au médiatique chercheur Gérald Bronner le pilotage d’une commission dont la composition fait déjà polémique. Très critiqué, l’urologue Guy Vallancien en reste pourtant membre.
Ce soir, notre émission est consacrée aux violences sexuelles dans l’Église de France, après les conclusions de la commission Sauvé. Avec Antoine Garapon, de la Ciase, Yolande du Fayet de la Tour, victime, et le père Cédric Burgun, spécialiste du droit canonique.
Un rapport de la Défenseure des droits, dont Mediapart a pris connaissance, constate des « discriminations systémiques » en matière de logement, d’accès à l’éducation ou à la santé. Elle enjoint aux gens du voyage de davantage la saisir pour faire valoir leurs droits.
La Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église a rendu son rapport. Une étude estime que 330 000 mineurs ont été victimes de violences sexuelles au sein de l’Église depuis 1950, dont 216 000 de membres du clergé.