Des propos homophobes, tenus par le nouveau premier ministre en 2012, refont surface. S’il dit avoir « cheminé » depuis, certaines de ses récentes alliances politiques montrent qu’il ne rechigne pas à s’associer avec la frange « Manif pour tous » de la droite catholique conservatrice.
Si la France n’a pas été à l’arrêt ce 10 septembre, les actions, blocages et rassemblements ont été bien visibles dans le pays, tout comme la répression du mouvement par les forces de l’ordre. Au lendemain de la nomination d’un nouveau premier ministre, la colère s’est cristallisée sur le chef de l’État, Emmanuel Macron, et sa politique.
Des milliers de personnes sont descendues dans les rues de Marseille mercredi 10 septembre au matin pour exprimer un ras-le-bol général. Les opérations de blocage annoncées plus tôt dans la matinée ont en revanche été peu nombreuses et de courte durée. Un nouveau rassemblement est prévu dans la soirée.
Un policier, accusé de violences en 2020 par un jeune habitant de Vaulx-en-Velin, était jugé mardi à Lyon. Derrière son procès, c’est la cellule de déontologie de la police locale qui est en cause. Celle-ci avait conclu à la non-culpabilité du fonctionnaire, après une enquête dont l’impartialité interroge.
Objet de multiples signalements dans ses précédentes affectations, la principale d’un collège de l’Hérault est une nouvelle fois sous le feu des critiques pour un management jugé « toxique ». Plaintes, absence d’emploi du temps, projets empêchés… La reprise des cours est totalement désorganisée.
Presque sept ans après avoir lancé la grenade GLI-F4 qui a mutilé Gabriel Pontonnier, le policier Jacky D. doit être jugé pour blessures involontaires jeudi 11 septembre. Une autre de ses grenades avait gravement blessé un manifestant, une heure et demie plus tard, sans que ce CRS soit poursuivi.
La quasi-totalité des villes ou zones rurales potentiellement concernées par la mobilisation du mercredi 10 septembre ont fait l’objet d’autorisations de surveillance par drones, publiées parfois à la dernière minute par les préfets. Seules quelques-unes ont été annulées.
Le promoteur avait remporté en 2011 un prestigieux programme d’aménagement de 160 millions d’euros dans la commune de Saint-Tropez. La justice soupçonne des faits de favoritisme et de corruption.
Neuf têtes de cochon ont été retrouvées mardi matin devant des mosquées à Paris, Montreuil, Montrouge, Gentilly et dans d’autres villes de petite couronne. La classe politique dénonce des actes islamophobes. Le préfet de police n’exclut pas une ingérence étrangère.
Sous l’impulsion de sa présidente, la région est devenue éditrice de contenus numériques, avec le concours d’un acteur privé. De quoi provoquer les foudres des maisons d’édition scolaire et la crainte d’une mainmise politique sur les savoirs.
Les associations se mobilisent, lundi 8 septembre, contre la dématérialisation de l’apprentissage du français pour les personnes souhaitant s’établir en France, décidée par l’Office français de l’immigration et de l’intégration. Trois, dont La Cimade, ont saisi la justice.
La candidate RN à la présidentielle, l’ex-président de la République et l’encore premier ministre ne sont pas que des politiques. Ils sont aussi trois prévenus menacés par la justice. Une réalité à ne pas négliger pour comprendre ce qui se joue en ce moment.
La cheffe des députés du Rassemblement national sera jugée en appel à partir du 13 janvier 2026 dans l’affaire des assistants parlementaires européens. Autour d’elle, plusieurs avocats tentent de lui faire infléchir la rhétorique antisystème adoptée en première instance.
Dimanche 29 juin, quatre jeunes amis se sont rendus à la piscine municipale de Caluire-et-Cuire, au nord de Lyon, mais l’entrée leur a été refusée, puis la police a débarqué sur les lieux. Les jeunes et leurs familles s’inquiètent d’une possible discrimination, ce que la mairie réfute totalement.
Marsactu a visité l’établissement pour mineurs de La Valentine avec le sénateur écologiste Guy Benarroche. Fin août, la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté a préconisé sa fermeture, pointant une « indignité des conditions » de vie.
Caroline Grandjean s’est donné la mort lundi, jour de rentrée. Elle reprochait aux habitants du petit village cantalien dont elle dirigeait l’école communale leur indifférence face aux attaques lesbophobes qui la visaient. Depuis son décès, la mairie dénonce un « déferlement » d’insultes sur la commune.