Les mesures prises pour encadrer l’islam en France offrent au président turc une nouvelle occasion de s’afficher comme le leader de la lutte contre l’islamophobie occidentale. Mais derrière l’exploitation politique se distingue le malaise réel de nombreux Français musulmans.
Un ancien dirigeant de l’ETA, qui a prononcé la déclaration de dissolution de l’organisation armée basque, doit être jugé à Paris à partir de lundi. Plusieurs experts en résolution de conflits s’inquiètent du risque de condamner un négociateur de paix.
Quelques centaines de manifestants se sont réunis à Paris ce samedi pour protester contre la dissolution du mouvement d’extrême droite enclenchée par le ministère de l’intérieur. Une contre-manifestation prévue au même moment n’a pas pu se tenir.
D’ex-jeunes filles placées dénoncent les violences subies, il y a plusieurs décennies, dans les foyers de la congrégation. Réunies dans une association, elles réclament réparation. L’institution, elle, s’organise pour préserver son image et limite l'accès aux dossiers.
Place de la République ou à Calais, le gouvernement ne se contente plus, semble-t-il, de cacher sa politique : il l’assume et la durcit. Même chose en Europe, et en particulier en Méditerranée. « À l’air libre » est sur le terrain.
Un rapport d’un cabinet indépendant confirme la gestion « défaillante » de la fondation qui vient en aide aux jeunes LGBT. Le parquet de Montpellier a été saisi et la Région Île-de-France a commandé un audit. Le président Nicolas Noguier et le directeur Frédéric Gal démissionnent.
Depuis l’annonce de la prochaine dissolution de leur mouvement, les membres de Génération identitaire crient à la « décision politique ». Le ministère de l’intérieur accuse l’association de prôner « une idéologie xénophobe » et de se comporter « comme une milice ».
L’unité médico-judiciaire de l’hôpital Jean-Verdier, à Bondy, prend en charge les victimes de violence. Son travail, à la qualité reconnue, est menacé par une restructuration hospitalière. La situation s’envenime entre la direction et l’unité, en grande souffrance.
Le conseiller d’État Bernard Pignerol a été auditionné vendredi par un juge d’instruction en tant que président de l’association L’ère du peuple, soupçonnée par les enquêteurs d’avoir surfacturé des prestations lors de la présidentielle de 2017.
Les médecins généralistes pourront injecter le vaccin d’AstraZeneca à partir du 25 février. Mais entre la crainte montante d’une moindre efficacité face au variant sud-africain, ses effets secondaires fréquents, des tests d’efficacité contestables et des retards de livraison, le laboratoire enchaîne les déconvenues.
Alors que le règne, plus que controversé, du directeur par intérim de la maternité de Mont-Saint-Aignan s’achève, une enquête est en cours après la plainte d’une médecin et un signalement de l’Inspection du travail pour harcèlement moral.
Les élèves non-boursiers des lycées partenaires de la Convention éducation prioritaire de Sciences-Po (CEP) devront désormais payer 150 euros de frais de candidature sur Parcoursup. Plusieurs professeurs interrogés craignent que le coût ne dissuade de nombreux élèves de postuler.
Des salariés de la Croix-Rouge de Montélimar en situation de handicap ont découvert par hasard qu’ils n’avaient pas les mêmes droits que leurs collègues. Depuis au moins vingt ans, ces agents de service d’un restaurant n’ont jamais eu aucune revalorisation salariale.
Sur les rives de la Loire, le grand port maritime de Nantes-Saint-Nazaire veut bétonner 110 hectares de zone naturelle pour installer un parc dédié aux énergies marines. Un recours juridique, préparé par deux associations, a été déposé le 18 février.
Condamné à cinq ans de prison dont trois ferme pour un viol et deux agressions sexuelles commis en réunion, le maire (LR) de Draveil a été incarcéré mercredi en fin de soirée. Son ancienne adjointe, Brigitte Gruel, écope d’une peine de deux ans de prison avec sursis. Les deux condamnés seront inscrits au fichier des auteurs d’agressions sexuelles ou violentes.
Présenté comme un outil de « valorisation » des actions de prévention, le logiciel permet la collecte d’informations sur les jeunes. Il suscite l’inquiétude de bien des éducatrices et éducateurs intervenant sur le terrain.