Les propos et les comportements de certains avocats du procès dit des viols de Mazan ont suscité de vives réactions et relancé la réflexion sur les lignes de défense des accusés. Beaucoup espèrent que la publicité des débats fasse date, pour la profession comme pour le reste de la société.
Si la multinationale du ciment est un jour jugée pour avoir financé l’État islamique en Syrie, ce sera grâce à elles : les juristes à l’origine de cette plainte historique, invitées de « À l’air libre » avec Justine Augier, qui publie « Personne morale », un livre sur l’affaire.
La métropole de Lyon, après avoir brutalement suspendu cet été les mises à l’abri des mères isolées et des femmes enceintes, pose finalement des conditions d’accueil non seulement drastiques, mais très embarrassantes, selon une note que s’est procurée Mediapart.
Le porte-parole de la Droite républicaine à l’Assemblée nationale a fait loger pendant plusieurs années son directeur et son chef de cabinet dans deux pavillons appartenant à un syndicat intercommunal qu’il préside, pour un loyer modique. Une enquête judiciaire est ouverte.
Le nouveau garde des Sceaux, connu pour ses engagements en faveur de la transparence et de la lutte contre les atteintes à la probité, se retrouve numéro deux d’un gouvernement dont des personnalités sont mises en cause judiciairement ou connues pour avoir discrédité publiquement la justice anticorruption.
Plusieurs poids lourds du nouvel exécutif entretiennent des relations privilégiées avec des lobbies privés. Mediapart passe en revue cinq situations qui semblent être aux antipodes des exigences de défense de l’intérêt général.
Avant de rejoindre l’équipe de Michel Barnier, Thani Mohamed Soilihi s’est retrouvé au cœur d’un curieux échange de collaborateurs au palais du Luxembourg. Il avait recruté, contre l’embauche de l’un de ses proches, l’épouse de son collègue Joël Guerriau, par ailleurs mis en examen pour tentative de viol.
À son procès, Peter Cherif a reconnu avoir participé à la séquestration de trois humanitaires français au Yémen. Cet aveu conforte les accusations portées à son encontre en tant que cheville ouvrière de l’attentat de « Charlie Hebdo ».
Figure centrale de La France insoumise, cette proche de Jean-Luc Mélenchon est également poursuivie pour abus de biens sociaux et recel d’abus de confiance dans l’affaire du financement de la campagne présidentielle de 2017.
Après quinze ans de combat judiciaire et une relaxe en première instance, quatre hommes qui s’étaient déclarés victimes d’agressions sexuelles de leur ex-chef scout, commandant de police, ont enfin été entendus par un parquet qui a requis cinq ans de prison dont quatre avec sursis.
Le nouveau gouvernement a été construit lors de réunions 100 % masculine. Et cela se voit : aucune femme à un poste régalien, des ministres hostiles à l’IVG dans la Constitution et aux droits des personnes LGBTQI+, et un simple secrétariat d’État à l’égalité femmes-hommes.
Le choix de ministres comme Bruno Retailleau, Othman Nasrou, Astrid Panosyan-Bouvet ou Patrick Hetzel démontre combien la banalisation de la haine de l’autre a cheminé ces dernières années, jusqu’à être consacrée par Emmanuel Macron. Hier soir sur TF1, le ministre de l’intérieur a d’ailleurs confirmé son obsession pour l’immigration.
Le parquet a requis six mois de sursis lundi 23 septembre contre une femme juive orthodoxe de 67 ans, jugée pour avoir « mis en danger » des policiers lors d’un contrôle routier. Elle dénonce de son côté des violences et humiliations antisémites.
Des peines de prison avec sursis ont été réclamées lundi contre deux généraux, un colonel et un chef d’entreprise, tous protagonistes de l’affaire de location d’avions gros-porteurs pour les opérations extérieures de l'armée française, qui aurait donné lieu à des irrégularités coûteuses.
Menacée de mort et de viol pour avoir dénoncé la terreur talibane, la combattante de taekwondo réfugiée en France vit aujourd’hui sous protection policière. Elle affronte une campagne mondiale de haine et harcèlement en ligne.
Mediacités publie une carte inédite des territoires éloignés des urgences hospitalières, des « zones blanches » en expansion, si l’on se réfère à la précédente étude sur le sujet. Même les départements qui comptent une grande métropole ne sont pas épargnés.