Une cérémonie s’est tenue jeudi 19 septembre à Paris, trente-cinq ans jour pour jour après l’attentat fomenté par les services secrets libyens qui a fait 170 morts, dont 54 Français. Cet acte terroriste sera au cœur du procès de l’affaire des financements libyens de l’équipe Sarkozy, qui s’ouvre en janvier 2025.
La cour d’appel de Paris a confirmé, mardi 10 septembre, que le policier mis en examen pour des violences sur un adolescent de 14 ans lors de son interpellation, en 2020 à Bondy, ne serait pas jugé. L’avocat du jeune homme s’est pourvu en cassation.
Accusée d’avoir tenu des propos racistes en juillet contre trois clients d’origine marocaine dans un bar près de l’Assemblée nationale, l’ancienne collaboratrice de Julien Odoul vient d’être recrutée par le député RN de l’Aude, Julien Rancoule.
Le mouvement de lutte contre la pauvreté publie ce 19 septembre un plaidoyer pour alerter sur la « maltraitance institutionnelle » à l’œuvre dans les administrations. Mediapart a interrogé des professionnels en première ligne d’un système défaillant et parfois violent à l’égard des personnes fragiles.
Deux personnes ont été tuées par balle à Saint-Louis, dans la nuit de mercredi à jeudi, à la suite d’une opération des forces de l’ordre qui recherchent une quinzaine d’individus. Depuis deux mois, cette tribu kanak, située en périphérie de Nouméa, est coupée du reste de l’archipel.
Michel Barnier hérite d’un plan élaboré par Gabriel Attal pour « juguler la violence » des adolescents à base de « fermeté ». Mais quels sont les bons leviers contre la récidive des mineurs ? Deux chercheurs qui ont travaillé sur leurs trajectoires de sortie de la délinquance livrent des clés.
Les agents de la Protection judiciaire de la jeunesse sont appelés à la grève, jeudi, par une intersyndicale qui dénonce des restrictions surprises mises en œuvre au creux de l’été. Décisions que des adolescents risquent de payer cash.
Le titre de son livre, « Les Ogres », dit la gravité du système de maltraitances mis au jour. Pour Mediapart, le journaliste revient sur son enquête et détaille les pratiques néfastes d’« optimisation des coûts » appliquées dans certains groupes.
Un habitant du Val-de-Marne a saisi l’IGPN et porté plainte en avril, après la « palpation de sécurité » pratiquée par un agent de la Brav-M à l’occasion d’un contrôle routier. Le parquet de Créteil et la préfecture de police se sont emparés de ces faits, qui ont causé de graves séquelles.
Le ministère public a requis dix mois de prison avec sursis à l’encontre de l’ancien vidéaste Baptiste Mortier-Dumont, star de la vulgarisation scientifique. La procédure, trop longue, et les moyens limités alloués à l’enquête laissent un goût amer aux parties civiles.
Entendant maîtriser ce qu’on pourrait dire de lui, le djihadiste suspecté d’être l’inspirateur de l’attentat de « Charlie Hebdo » se taisait dans l’intention de ne pas laisser prise. C’était compter sans le réquisitoire implacable de son ancienne épouse.
Sur le plateau d’« À l’air libre », le premier secrétaire du PS débat avec Aurélien Bellanger. Dans « Les Derniers Jours du Parti socialiste », l’écrivain raconte l’emprise intellectuelle et médiatique des tenants d’une vision maximaliste de la laïcité qui, dit-il, ont fait le lit de l’extrême droite.
L’Observatoire des violences sexistes et sexuelles dans l’enseignement supérieur se penche sur le sujet des soirées et journées d’intégration. Un étudiant interrogé sur trois a été confronté à du sexisme ou à de l’humiliation lors de ces « rites », en particulier dans les grandes écoles.
Parce que trouver un logement abordable est presque devenu une épreuve insurmontable, nombre de jeunes renoncent aux études. Cette crise remet profondément en question les promesses de démocratisation de l’enseignement supérieur.
Le Guinéen avait escaladé la façade d’un immeuble à mains nues pour stopper les flammes lors d’un incendie à Rennes. N’ayant jamais été régularisé, il est aujourd’hui enfermé en centre de rétention en région parisienne et risque d’être renvoyé dans son pays.
Une enquête de « Cash Investigation » révèle des échanges inédits qui confirment l’implication d’une équipe du cabinet de conseil américain dans l’élection d’Emmanuel Macron en 2017. La loi interdit pourtant aux entreprises d’aider les candidats.