Dans En attendant les hirondelles, sorti dans les salles françaises, le réalisateur algérien Karim Moussaoui filme « la peur de l’inconnu », mais aussi « l’Algérie qui tente, même si elle n’y arrive pas toujours ».
L'horizon s'obscurcit pour les Vénézuéliens, qui font face à une inflation étouffante, et dont le pays a été déclaré en « défaut partiel » par deux agences de notation. Les sanctions états-uniennes ferment des portes de sortie et jettent Caracas dans les bras de la Russie et de la Chine.
Rentré mardi à Beyrouth, le premier ministre a « suspendu » sa démission, annoncée le 4 novembre depuis l'Arabie saoudite. Des consultations politiques sont engagées. Si l'épisode saoudien renforce sa popularité, rien ne dit que Saad Hariri sera suivi par son camp et ses partenaires, le Hezbollah en particulier.
Arrêté en 2011, le chef des militaires serbes de Bosnie a été condamné le 22 novembre à la prison à perpétuité pour génocide, crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Organisateur du siège de Sarajevo et du massacre de Srebrenica, il était le dernier grand accusé devant le TPIY. Portrait d'un criminel toujours populaire en Serbie.
La Cour européenne des droits de l’homme se penche sur le cas de l’ancien premier ministre actuellement inéligible. Au-delà de la décision des juges, le Cavaliere affûte sa stratégie pour peser sur les prochaines législatives en Italie, prévues en mars. Jusqu’à réfléchir à s’allier avec le patron de la Ligue du Nord.
Depuis lundi, les libéraux sont attaqués de toutes parts, accusés d'être responsables de la crise politique en Allemagne. « Mieux vaut ne pas gouverner que de mal gouverner », répond leur leader. Retour sur les origines de ce parti, qui connaît aujourd'hui une dérive droitière.
À son arrivée au pouvoir, Emmanuel Macron a misé toute sa politique européenne sur Angela Merkel. L’affaiblissement politique de la chancelière allemande met à mal tous ses espoirs de refondation de la zone euro.
Robert Mugabe a remis une lettre de démission au Parlement, ce mardi, alors qu'une procédure de destitution venait d'être lancée à son encontre après plusieurs jours de pressions de son parti, la Zanu-PF. En toile de fond, la lutte pour le contrôle du parti présidentiel et, au-delà, de l’État et de ses ressources.
La vidéo de CNN montrant des migrants vendus aux enchères crée un émoi mondial. Selon le numéro un de l’ONU, les responsables des faits pourraient être traduits en justice pour de possibles crimes contre l’humanité.
L’horizon s’assombrit un peu plus pour l’Algérie. Alors que son « économie de bazar » est plombée par l’effondrement du prix du pétrole, la succession du président, âgé et impotent, s’organise dans une opacité totale. Et la jeunesse, atout majeur du pays, hésite, privée d’avenir, entre l’exil et le repli sur la religion.
La procureure de la Cour pénale internationale demande l’ouverture d’une enquête sur les crimes de guerre commis par les talibans, la CIA et l’US Army en Afghanistan. L’enquête n’a aucune chance d’aboutir. Mais elle est le moyen de calmer les critiques mettant en cause la partialité et l’efficacité de la CPI.
Après un mois de négociation, le parti libéral a décidé qu’il ne participerait pas à une coalition gouvernementale mêlant conservateurs, écologistes et libéraux. Pour rester au pouvoir, Angela Merkel, qui encaisse une de ses défaites les plus sévères, doit trouver une autre base politique. L’option la plus probable reste la tenue de nouvelles élections début 2018, mais celle d’un gouvernement minoritaire n’est pas exclue.
Il y a deux ans, les terres et les habitations de l'État du Minas Gerais étaient ravagées par la plus grande catastrophe environnementale du Brésil. Reportage avec les victimes « atteintes », qui se battent pour obtenir une indemnisation de la part des entreprises ayant construit les barrages défaillants.
Arrivé à Paris ce samedi, l'avenir du premier ministre libanais déchu est bien incertain. Paris marche sur des œufs, soucieux de préserver l'allié indéfectible Hariri, mais aussi ses bonnes relations avec l'Arabie saoudite.
Dans un rapport publié jeudi, la Cour des comptes européenne dresse un constat implacable des trois plans de sauvetage européens pour la Grèce. Des critiques formulées de longue date par nombre d’économistes sont confirmées, notamment le dogmatisme et l'irréalisme sans précédent de la Commission européenne.
Les partis catalans avaient jusqu’au 18 novembre pour présenter leurs listes en vue des régionales du 21 décembre. Du côté des indépendantistes, pas moins de 17 candidats font l’objet de poursuites judiciaires. Carles Puigdemont prévoit de faire campagne depuis Bruxelles. Mediapart passe en revue les candidats et stratégies des sept principales formations, entre indépendantistes, partisans de l’unité de l’Espagne et « équidistants ».