Le conflit en Ukraine a resserré les liens entre Moscou et Pékin. Malgré une méfiance latente, les deux pays affichent un visage uni face à l’Occident. La région du fleuve Amour est en pointe de ce « pivot » russe vers la Chine. Reportage à Blagovechtchensk.
La politique « zéro Covid » du numéro un chinois est de plus en plus contestée. Pour le secrétaire général du Parti communiste, qui doit être adoubé à l’automne prochain pour un troisième mandat consécutif, c’est un avant-goût des difficultés qui l’attendent.
Les usines et les mines géantes de cette ville minière et industrielle de 650 000 habitants se sont remises à fonctionner, afin de soutenir l’effort de guerre. Mais les Russes ne sont qu’à quelques dizaines de kilomètres et la ville redoute un assaut.
L’île est devenue un havre fiscal pour les oligarques russes. Le petit État de la zone euro a parallèlement tissé des liens diplomatiques étroits avec Moscou, perçu comme un partenaire contre Ankara, qui occupe le Nord. La guerre en Ukraine pousse Nicosie à revoir sa relation avec le Kremlin.
Alors que la force Barkhane quitte le Mali, un livre collectif revient sur les débuts de l’engagement militaire français au Sahel, en 2013. Une réflexion, en creux, sur la fabrique de la politique étrangère française, le rapport de nos sociétés à la guerre et le pouvoir des sciences sociales.
Sous pression, le chancelier allemand vient d’opérer une volte-face sur les livraisons d’armes lourdes allemandes à l’Ukraine, qui deviennent soudainement possibles. Ce retournement révèle un dirigeant prudent et calculateur, qui n’aime pas avoir tort tant sur sa politique que sur les erreurs passées de son parti.
En deux mois de guerre contre l’Ukraine, Vladimir Poutine a enregistré quatre défaites majeures : militaire, idéologique, géopolitique, économique. Peu de régimes survivent, dans le moyen terme, à une telle débâcle. Demeure une inconnue : le président russe choisira-t-il de précipiter le continent dans une guerre nucléaire ?
Depuis le début du conflit, le président russe a plusieurs fois dénoncé les « prétendues libertés de genre » en vogue en Occident et que l’Europe souhaiterait promouvoir en Ukraine. Une rhétorique au cœur de son engagement politique et de sa vision autoritaire du monde.
Les accusations de renvois illégaux de migrants aux frontières de l’Union européenne se succèdent depuis plusieurs années à l’égard de l’agence européenne de gardes-côtes. La teneur d’une enquête de l’Office européen de lutte anti-fraude, pas encore rendue publique, a poussé Fabrice Leggeri, directeur controversé de l’institution, à démissionner.
Le chercheur et économiste libanais Nizar Hariri revient sur le naufrage du 23 avril, au large de Qalamoun, au Liban, qui a fait six morts et une trentaine de disparus. Depuis 2019 et la crise que connaît le Liban, les tentatives de traversée se multiplient et ne concernent plus seulement les réfugiés mais aussi les Libanais.
Depuis le début de la guerre en Syrie, en 2011, plusieurs milliers d’exilés se sont installés en Algérie pour y trouver refuge. Mais depuis quelques années, certains tentent la traversée depuis les côtes algériennes pour rejoindre l’Europe, parfois au péril de leur vie.
Jusqu’ici envisagés comme un moyen de propagande, le téléphone portable et les réseaux sociaux sont utilisés par les services ukrainiens pour collecter du renseignement opérationnel qui explique les nombreuses embuscades dans lesquelles est tombée l’armée russe.
Deux mois après le déclenchement de la guerre en Ukraine, la tension entre la Russie et les pays occidentaux est-elle à son maximum ? À Saint-Petersbourg, ce mercredi, le président russe a lancé un message sans équivoque : « Si un autre pays interfère, il y aura une réponse, une frappe de réponse rapide. » Cette déclaration, en riposte au sommet organisé par les États-Unis hier en Allemagne pour coordonner l’aide occidentale apportée à Kyiv, est-elle aussi une surenchère alors que l’armée russe est en difficulté sur le terrain ?
Le 11 mars 2011 débutait la révolution syrienne. Elle a été depuis réprimée par Bachar al-Assad avec une violence sans limites. Quelque 6,6 millions de Syriens ont fui à l’étranger. Un exode qui se poursuit encore. Reportage à Chypre.
Une série d’explosions en Transnistrie, territoire moldave aux mains de séparatistes pro-russes, fait craindre une extension du conflit dans l’Ukraine voisine. Moscou et Kyiv s’accusent mutuellement d’être responsable de ces attentats. La Moldavie appelle au calme.
En moins de trois semaines, le patron de Tesla est parvenu à emporter Twitter, en proposant la somme de 44 milliards de dollars. La prise de contrôle de cette plateforme très influente va donner à ce milliardaire libertarien un pouvoir exorbitant. Les États-Unis paient leur laxisme à l’égard des géants du numérique.