La journaliste et activiste égyptienne Mona Eltahawy, figure du féminisme arabe, publie un manifeste pour démanteler le patriarcat. Elle livre à Mediapart son cheminement intime et politique depuis la révolution de 2011 et parle aussi de l’agression sexuelle qu’elle a subie à 15 ans dans l'un des lieux les plus saints de l’islam, La Mecque.
Le 016 est confié depuis sa création à des entreprises de téléservices. Un modèle de gestion critiqué par les associations féministes, et qui fait écho aux débats français. Sous pression, le gouvernement Castex a interrompu l’appel d'offres lancé sur le 3919.
Le militant et politologue libanais Lokman Slim, connu pour ses positions critiques envers le Hezbollah, a été retrouvé mort jeudi, tué par balle, dans le sud du pays. Nous republions un reportage de février 2017 lors duquel nous l'avions longuement rencontré.
Icône de la lutte pacifique contre la dictature birmane, elle avait cru pouvoir collaborer avec les généraux pour assurer la transition vers la démocratie. Au point de rester silencieuse devant le génocide des Rohingyas. Les militaires la gardent sous les verrous.
Le nouveau président américain s’est engagé à régulariser les 11 millions de sans-papiers vivant aux États-Unis et à revenir sur les politiques anti-migrants de son prédécesseur. Mais sa marge de manœuvre au Congrès est étroite.
Lors du mouvement pro-démocratie de 2020, les féministes se sont battues en Thaïlande contre trois piliers de la société patriarcale : la monarchie, l’armée et le clergé bouddhiste. Mais elles en paient le prix, souligne un rapport publié mercredi.
Lundi à l’aube, les Birmans se sont réveillés avec effroi à la nouvelle d’un putsch perpétré par l’armée, qui contestait la massive victoire de la Ligue nationale pour la démocratie (LND) en novembre dernier. À Bangkok, les immigrés se mobilisent.
Les menaces des autorités russes n’ont pas arrêté les manifestants. Ils étaient encore des milliers dimanche dans tout le pays à demander la libération d’Alexeï Navalny, l’opposant russe emprisonné depuis le 17 janvier et qui doit comparaître aujourd’hui devant un tribunal de Moscou. Parmi eux, nombreux osent exprimer leur colère dans la rue pour la première fois.
L'opposant a désormais droit de cité dans les médias d’État, mais présenté comme un allié des services américains, un extrémiste violent, désinformateur et escroc, n’hésitant pas à mettre en danger la vie des enfants pour créer le chaos. Exemple avec la première chaîne d’État.
À Washington, le 6 janvier dernier, les partisans de Donald Trump ont mis en scène une véritable bataille des corps : masculin, blanc, souverain et sans masque. C’est une réponse directe à la révolution transféministe et antiraciste en cours, et le signe d’une réforme patriarcale et coloniale en construction.
Dans le monde entier, de petits escrocs se livrent à un trafic de comptes Instagram grâce aux faiblesses de la fonction « signaler cet utilisateur ». La Commission européenne prévoit d’y remédier, sans grand espoir de changement du côté des victimes.
Germaine* a été secourue par le navire humanitaire lors de sa seconde tentative en Méditerranée. À la première, le 20 janvier, son embarcation en détresse avait été interceptée par les garde-côtes libyens. Enceinte de presque deux mois, violentée par des passeurs, elle a perdu son bébé.
L’entreprise a créé un centre de distribution en République tchèque afin de traiter les commandes de clients allemands. Face à la contestation, elle déplace sa production.
Au-delà de son bilan militaire mitigé, l’opération française Barkhane – dédiée à la lutte contre les groupes djihadistes au Sahel – est le symptôme d’une série d’échecs politiques et diplomatiques qui ne concernent pas que la France.
Des dizaines de milliers de personnes ont à nouveau manifesté dans toute la Russie, dimanche 31 janvier. Plus de 4 500 personnes ont été arrêtées. Les centres-ville de Moscou et Saint-Pétersbourg avaient été bloqués par les forces de l'ordre. Le Kremlin fait le choix d'une répression massive. Entretien avec Dmitri Orechkine, analyste politique indépendant.
Inculpé pour crimes de guerre et incarcéré à La Haye, le président du Kosovo, Hashim Thaçi, est jugé avec trois autres anciens gradés de l’Armée de libération du Kosovo (UÇK) pour des centaines de crimes commis durant la guerre de 1999 et les mois qui l’ont suivie.