Mediapart et le réseau European Investigative Collaborations ont eu accès à 1 900 gigaoctets de documents confidentiels. Une mine gigantesque d’informations, qui nous permet de révéler les coulisses peu reluisantes d’un foot business miné par l’appât du gain. Voici le récit de mois d'enquêtes et de relations avec une source contrainte de changer fréquemment de pays de résidence.
Le célèbre agent portugais Jorge Mendes a mis en place un montage offshore d’évasion fiscale d’une ampleur inédite au profit de sept stars du foot qu’il représente, comme le joueur Cristiano Ronaldo, l’entraîneur José Mourinho ou l’attaquant de l’AS Monaco Radamel Falcao. Ce système leur a permis de cacher un total de 188 millions d’euros de revenus au fisc, via l’Irlande, la Suisse, les îles Vierges britanniques et le Panama.
La superstar du Real Madrid a dissimulé, depuis 2008, 150 millions d’euros dans des paradis fiscaux, en Suisse et aux îles Vierges britanniques, selon les documents Football Leaks révélés par Mediapart et ses partenaires de l’European Investigative Collaborations (EIC). Ronaldo a d’abord caché son magot au fisc, puis s’est débarrassé de sa coquille offshore, éludant au passage 31 millions d’euros d’impôts.
Les résultats officiels seront proclamés lundi. Mais dès dimanche soir, le candidat d’extrême droite à la présidentielle a reconnu sa défaite. Son adversaire, l’écologiste Alexander Van der Bellen, l’emporterait largement avec 53 % des voix, profitant d’une forte participation.
Lassé par l’interminable instruction française sur l’attentat déclencheur du génocide des Tutsis, Kigali a décidé d’ouvrir une enquête sur l’implication de vingt militaires français dans ce qui s’est passé en 1994.
Débat avec Michal Kozlowski, professeur de philosophie, Mercedes Yusta, historienne, et Clarisse Berthezène, historienne spécialiste du conservatisme au Royaume-Uni.
Retour sur nos enquêtes, avec Marie-Laure Geoffray, maître de conférences en science politique à l'Institut des hautes études de l'Amérique latine, et Thomas Cantaloube, journaliste à Mediapart.
Le conseil de sécurité de l’ONU vient de voter une résolution qui inflige des sanctions renforcées à la Corée du Nord en raison de son programme d’armement nucléaire. Des sanctions pourtant inefficaces jusqu’à présent.
Victimes à la fois du régime d’Assad et des bombardements russes, le sort fait aux dizaines de milliers de civils d’Alep devrait faire réfléchir ceux, nombreux en Occident, qui souhaitent déléguer la « gestion » de la guerre à la Russie.
À l’occasion de son passage à Paris, Mediapart s’est entretenu avec la féministe, antiraciste et anticapitaliste Angela Davis : le « choc » de l’élection américaine, la tension entre l’universel et les minorités, la laïcité en France, la justice climatique...
Des dizaines de milliers de personnes défilent place de la Révolution pour rendre hommage au père de la révolution cubaine. La nostalgie des grandes heures de la révolution est au rendez-vous. Dans d’autres quartiers de la ville, les plus jeunes et autres « fidelistas » – ceux qui n’ont connu que Castro – disent leur impatience face à un régime figé.
Durant plusieurs années, Cuba a piloté cette négociation entre le pouvoir colombien et la guérilla des Farc. Fidel Castro voulait mettre fin à la plus vieille guérilla marxiste en Amérique latine.
L'eurodéputée libérale Sophie in ’t Veld bataille contre le virage sécuritaire français. Elle a déposé deux recours devant le Conseil d’État, pour contester la loi sur la surveillance internationale adoptée l’an dernier.
Dans un entretien à Mediapart, le nouveau président de la Fédération internationale des droits de l’homme estime qu’il faut lever l’accord UE-Turquie sur les réfugiés et abroger l'état d’urgence en France.
Au lendemain de la mort de Fidel Castro, la chercheuse Janette Habel, spécialiste de Cuba, décrypte la transition à l'œuvre dans l'île depuis l'arrivée au pouvoir de Raul Castro il y a dix ans et que vient renforcer la disparition de son frère. Transition qui tient notamment à la distance prise vis-à-vis du régime par les nouvelles générations, moins politisées et en mal de débouchés professionnels.
À l'étroit sur son île, la voix de Fidel Castro portait pourtant sur tout un continent. Pour les gouvernements des gauches sud-américaines, il a été un conseiller respecté, parfois un ami, souvent un appui. Il a marqué les histoires de chaque pays, influencé des mesures sociales, inspiré certain dirigeants. Pour tous, il demeure celui qui a tenu tête aux États-Unis. Cuba doit sa survie à ses partenariats.