« À l’air libre » reçoit Philippe Martinez, alors que le gouvernement annoncera le 10 janvier sa réforme des retraites, dans un contexte d’inflation et de services publics en déshérence. « Une réforme pour faire peur » et « un démantèlement de l’esprit de solidarité », selon le secrétaire général de la CGT.
Frappés de plein fouet par la hausse des prix des matières premières et de l’énergie, les artisans boulangers craignent de ne pas passer l’année. Le gouvernement annonce de nouvelles mesures, sans forcément convaincre.
Malgré l’« épiphanupes », la gauche est toujours en pleine crise de foi. À force de fragmentations ou de refus de toute structuration démocratique, aucun des mouvements et partis alliés il y a huit mois ne semble vouloir aller plus loin dans une refondation unitaire pourtant incontournable.
Pour ses sixièmes vœux de la Saint-Sylvestre, le président de la République a confirmé sa volonté de mener à bout la réforme des retraites. Avare en annonces, muet sur les salaires ou le logement et inconséquent sur la catastrophe climatique, le chef de l’État a surtout voulu faire la part belle, dans son allocution, aux promesses d’avenir radieux.
Le rôle du Parlement est-il vraiment rehaussé depuis la rentrée ? Ou la montée en puissance de l’exécutif est-elle irrépressible sous le régime actuel ? La politiste Brigitte Gaïti livre une vision tranchante des évolutions de l’action publique, au détriment de la démocratie représentative.
Les enjeux internationaux sont le terrain sur lequel les membres de la Nupes assument le plus volontiers leurs désaccords. Ceux-ci se sont matérialisés à l’occasion de plusieurs votes liés au conflit en Ukraine. Mediapart a réuni un député insoumis et une députée socialiste pour s’en expliquer.
Philosophes et responsables politiques racontent comment la condition animale a fait son chemin de la marge au centre, comme le prouve le récent débat sur la corrida. Au point, pour certains, de constituer le socle d’un potentiel nouveau projet de société.
Religion pour les uns, abomination pour les autres, la tauromachie a toujours engendré des querelles binaires et stériles. À la faveur d’une proposition de loi visant son interdiction, Mediapart a interrogé ses aficionados et ses adversaires pour tenter de comprendre les ressorts d’un débat bien plus complexe qu’il n’y paraît.
Pendant toute l’année 2023, Mediapart vous propose un voyage dans le temps, cinquante ans en arrière. Un voyage permettant aussi d’éclairer les enjeux de notre époque.
Après l’implosion du NPA, François Sabado, ancien dirigeant de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), qui avait pensé son dépassement en 2009, fait un bilan critique et évoque les suites du courant marxiste révolutionnaire.
Malgré l’accord trouvé vendredi entre l’entreprise et le collectif des contrôleurs, sous pression du gouvernement, les trains ne rouleront pas à Noël. Face à une mobilisation inédite, tous les acteurs du dossier sont perdus. Et perdants.
En septembre, Éric Zemmour a lancé le collectif Protégeons nos enfants. Son objectif : mener la bataille culturelle contre « l’immigrationnisme » ou « l’égalité des sexes » à l’école à coups de campagnes de dénonciation. Dans certains syndicats enseignants minoritaires, certaines digues sautent aussi.
Alors que le projet de loi asile et immigration voulu par le gouvernement et prévu pour 2023 ambitionne de conjuguer « humanité et fermeté », Mediapart réunit Stella Dupont, députée Renaissance, et Elsa Faucillon, députée GDR-Nupes, pour confronter leurs points de vue sur la question migratoire et le droit des étrangers en France.
C’est l’une des mesures phares du futur projet de loi sur l’immigration. Le titre de séjour « métiers en tension » devrait permettre de régulariser des travailleurs sans papiers déjà présents sur le territoire français et répondant à certains critères. Qu’en est-il vraiment ?
La base militante du mouvement s’est pour la première fois mise dans une position de défiance durable vis-à-vis de sa direction. En cause, le manque de démocratie interne et la réintégration annoncée dans quatre mois d’Adrien Quatennens dans le groupe insoumis.
Après la défaite des Bleus face à l’Argentine, le président de la République a fait irruption sur la pelouse pour réconforter un Kylian Mbappé inconsolable. Une récupération politique jugée indécente sur les réseaux sociaux. Le sociologue Manuel Schotté, auteur de « La Valeur du footballeur », explique les raisons et les ressorts de cette prévenance élyséenne envers le football.