Après une mobilisation contre la réforme des retraites le 19 janvier dernier qui a été massivement suivie, le rapport de force semble pencher en faveur des opposants au projet de loi.
Lors d’une réunion publique organisée par le député macroniste Benjamin Haddad dans un quartier cossu de l’ouest parisien, l’assistance a réservé un accueil plus sceptique qu’attendu à la réforme.
La Nupes et le Rassemblement national annoncent qu’ils vont déposer une motion référendaire sur le texte. Son examen serait ainsi suspendu provisoirement. Mais au bout du processus, le chef de l’État garde le dernier mot pour décider, ou non, de l’organisation d’un référendum.
L’ancien secrétaire national du Parti communiste français, président de son conseil national, réagit au mouvement contre la réforme des retraites, et explique comment il peut contribuer à une « victoire politique » de la gauche.
Un non-dit hante la réforme des retraites : la contribution que pourraient fournir à l’effort collectif les quelque 3 % de pensionnés opulents (environ 500 000 personnes), protégés par un pouvoir qui préfère viser les classes moyennes inférieures du pays.
L’abandon d’un projet d’installation de réfugiés dans la petite ville des Côtes-d’Armor est vue comme une victoire pour l’extrême droite. Sur place, les partisans de l’accueil tentent de comprendre pourquoi ils ont perdu. Ailleurs en France, les campagnes de haine se multiplient.
Le politiste Pierre-Nicolas Baudot analyse les résultats du congrès du Parti socialiste. Selon lui, la fracture entre le camp d’Olivier Faure et celui de Nicolas Mayer-Rossignol traduit un décalage entre certains intérêts locaux et la stratégie nationale de la direction sortante.
Après le succès massif de la première journée de mobilisation contre la réforme des retraites, le secrétaire général de la CFDT explique pourquoi il s’oppose à tout report de l’âge légal de départ et parie que l’unité syndicale se maintiendra sur ce thème. Il appelle les parlementaires à prendre leurs responsabilités.
Le succès des manifestations contre la réforme des retraites, jeudi, a surpris l’exécutif. Contesté, le président de la République fait valoir sa « détermination » à aller au bout et presse son gouvernement de « convaincre ». Une posture qui pourrait se trouver ébranlée par les prochaines mobilisations.
Encore une élection ratée pour le PS – interne, cette fois-ci. Dans la nuit de jeudi, les deux camps qui s’opposaient pour le poste de premier secrétaire ont revendiqué la victoire. Dimanche, le parti a confirmé le maintien d’Olivier Faure, sans l’approbation de son rival.
Après le succès du 19 janvier, La France insoumise défilera samedi à Paris avec des organisations de jeunesse. Unie mais fragilisée par des divergences stratégiques et des batailles internes, la gauche espère resserrer ses liens dans le cadre de ce mouvement social.
Les mobilisations contre la réforme des retraites ont atteint un niveau historique, jeudi 19 janvier. Les syndicats, unanimes, ont appelé à une seconde journée de manifestations et de grève le 31 janvier. S’exprimant depuis l’Espagne, le président n’a rien cédé.
En misant sur la « lassitude » des Français, l’affaiblissement du débat public et le délitement de la démocratie sociale, Emmanuel Macron espère faire passer sa réforme des retraites sans grandes difficultés. Mais une éventuelle victoire de l’exécutif pourrait avoir de graves conséquences à plus long terme.
Même s’ils jugent la réforme nécessaire, plusieurs députés, majoritairement issus de la dite « aile gauche » de la majorité, pointent désormais ouvertement les failles du texte actuel. Et s’activent en coulisses pour amender la copie avant son passage dans l’hémicycle.
Cheffe de file de la majorité présidentielle sur le nucléaire, la nouvelle députée était salariée d’EDF jusqu’à son entrée au Parlement. Quand on a le pouvoir de voter la loi et de représenter la nation, où passe la ligne rouge entre biais professionnel, interférence, conflit d’intérêts et intérêt général ?
Le 21 juin 1973, à l’appel de la Ligue communiste, des milliers de manifestants casqués et armés prennent d’assaut un meeting raciste d’Ordre nouveau protégé par la police. Tournant dans l’histoire de l’extrême gauche de l’après-1968, cette manifestation reste un souvenir vivant de l’antifascisme et de son actualité.